Tri des photos de mars 2019
04 septembre 2022
En mars 2019 il y avait un week-end de ciné-club à Ménilles.
À l'époque les cours d'eau étaient bien alimentés.
Je retrouve une image d'un match de foot dont je ne sais plus rien. Sans doute étions-nous simplement passés par le stade pour rentrer d'une balade.
Le 3 mars 2019 Le Joueur de Pétanque s'entraînait donc à la pétanque, entre deux films vus, dans un cadre plutôt beau.
Le 6 mars 2019, je recevais sur Cause Commune les camarades du Gang du Roman Poétique, sans doute à un instant de pause ou juste avant le début j'ai pris cette photo côté technique où l'on entrevoit Quentin qui s'occupait de la régie et m'a appris l'essentiel.
La radio est ce qui me manque, avec la danse, de ma vie d'avant. Il ne serait pas possible de concilier ces activités avec mon emploi actuel, en quelque sorte issu de la pandémie ou plutôt de ses conséquences. En tant que libraire et qu'animatrice d'émission, je me sentais utile et à ma place d'interviewer les personnes.
Une photo du 12 mars 2019 me montre que c'est à ce moment-là que Porte de Clichy le panneau publicitaire mais néanmoins utile qui affichait l'heure et la température a été remplacer par un "Demander justice" aussi menaçant qu'inutile aux passants.
Je retrouve des notes sur un cahier, pour le travail en librairie.
Le 16 mars 2019, je prends une étrange photo dont je ne sais plus ce qu'elle représente (quelque chose d'un chantier ?).
Il y a toujours ce bâtiment près de la BNF qui me rappelle immanquablement la RDA. Je ne sais pas précisément dire pourquoi.
Sur les murs de notre ville, en mars 2019
Le 24 mars 2019 c'était les 10 km des Foulées de Clichy.
Il n'y en a pas eu depuis (ou alors, pour cause de pandémie, en très décalé et nous n'avons pu y participer)
Street art pris en photo le 25 mars, vers Montreuil :
Je retrouve aussi, prise dans les environs du Guilvinec le 28 mars 2019, une photo qu'il me fait chaud au cœur de retrouver aujourd'hui :
Je retrouve également une photo que l'un d'entre nous avait transformée en pseudo couverture d'album d'un groupe rock fictif.
Une fois de plus je suis frappée par la faille temporelle ou tout du moins la discontinuité induite par la pandémie. Le phénomène a été accentué chez moi par une reconversion professionnelle assez conséquente survenue juste après le premier confinement.
Quand je regarde ces images issues de ma vie d'avant elles me semblent beaucoup plus lointaines qu'un simple "Il y a trois ans". Le fait que nous ayons repris une vie depuis ce printemps qui fait semblant d'être normale, et que par exemple aujourd'hui même j'ai revu la plupart des personnes qui figuraient sur les clichés de fin mars 2019, n'y change remarquablement rien. Je me dis simplement que mes ami·e·s de ma vie antérieure (un peu comme s'il s'agissait d'amis d'une enfance tardive) n'ont pas beaucoup changé malgré tout ce temps.