Le travail de Florence Aubenas
02 mai 2022
Alors que je suis en train de préparer ma transmission aux enfants, car la soixantaine approche et que j'aimerais achever mon tour de piste en cette petite planète en étant rassurée sur leur sort (1), je constate que s'il y a une chose et une seule pour laquelle je suis fière de mon passage - à part différentes réalisations à titre personnelle, réussir à passer outre différents petits handicaps que j'avais, ne pas contribuer à la mocheté du monde, ne pas nuire à autrui (ou le moins possible, car on ne sait pas tout) - c'est d'avoir participé en 2005 corps et âme au comité de soutien à Florence Aubenas et Hussein Hanoun.
Depuis, j'ai admiré et savouré son travail, en étant si heureuse qu'elle puisse le poursuivre comme elle le fait. Infini respect.
Aujourd'hui je suis un podcast du journal Le Soir où elle est interviewée entre deux déplacements en Ukraine, et quelques articles (2). À lire ses propos, le moral remonte.
"Trump, Bolsonaro, la montée du Front national ont été de grandes surprises. Très clairement, on a des angles morts effrayants ! Il y a des choses qui nous sont invisibles. Il faut aller chercher, aller écouter. Parfois on a du mal à trouver notre place, à aller chercher où se nichent les frayeurs, les colères, les doutes."
Merci à Carl Vanwelde d'avoir par ce billet attiré mon attention sur leur publication.
(1) Autant que faire ce peut car le contexte pandémie + guerre + dérèglement climatique n'est pas bougrement porteur d'espérances.
(2) Pardon s'ils sont réservés aux abonné·e·s.