Travail et vélotaf
L'enquête ouvrière

Un semainier de semaine

(venerdi) 

Par opposition à un semainier tout court et à un semainier ... du week-end ?


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C'était donc une semaine de travail, de travail avant tout. 
J'ai manqué mes entraînements de natation du fait d'être trop fatiguée (et de souffrir de crampes), pu à peine caler une séance de course à pied, et quelques vélotaf dont un avorté (l'inconvénient de m'en remettre aux Vélibs, parfois ils sont absents ou défaillants).
Mais le boulot du boulot et le boulot pour l'administration familiale ont été faits.

Il y a eu une belle soirée du club de lecture dont je fais partie, autour du roman "Les choses que nous avons vues" d'Hanna Bervoets. Un livre qui secoue, servit par une écriture au cordeau (bravo à Noëlle Michel pour sa traduction).

Il aura fait doux et le corps respire. J'ai pu courir en tee-shirt et short.
Il y a trop de circulation.

Je suis devenue admirative du travail de l'envoyé spécial de la Rai, Ilario Piagnarelli. C'est impressionnant comme l'épreuve l'a révélé dans son métier.

Le Pape se ronge les ongles. 
Il y a de quoi. Via crucis 2022.

La guerre a atteint le point bataille navale + envois de missiles en représailles.  
Les images diffusées avec des sortes de disques floutés sont plus perturbantes que si l'on voyait ce qui est (1). 

De Chine et surtout de Shangaï nous parviennent via les réseaux sociaux des images dystopiques (un exemple parmi tant), d'autant plus flippantes que le reste du monde semble avoir décidé que pour le Covid_19 au point où l'on en est - ça reste mortel, oui, mais seulement parfois -, autant laisser faire. Le bon sens voudrait quelque chose d'intermédiaire entre notre mortel laisser-aller et le "tout le monde aux arrêts" quand vaccinés, sauf traitements particuliers, très grand âge ou comorbidités, la plupart des humains ne risque plus la mort. L'Italie semble faire ça, avec des nuances dans les pass requis et les masques obligatoires (FFP ou chirurgicaux simples) selon le type et le lieu d'activité.
 
Week-end prolongé par tant chargé et avec une démarche un peu solennelle au bout, que je ne le perçois pas comme tel. 

Une vidéo de Syblo m'a particulièrement touchée qui met en scène le camarade de club Valentin André du temps où il faisait du triathlon dans le même club que moi. M'amuse que j'ai rencontré l'un et l'autre séparément et qu'ils se soient par la suite retrouvés équipiers.

[photo prise dans mon quartier d'un point de vue facile d'accès, qu'en plus de 31 ans je n'avais, je crois, jamais songé à utiliser ; bon exemple au demeurant de la privatisation croissante de l'espace sinon purement public du moins public consenti : la voie privée de l'ancienne cité ouvrière était accessible aux piétons, qui ne l'est plus (grilles et codes) depuis un paquet d'années. Je prenais plaisir à m'y promener avec eux lorsque mes enfants étaient petits. Les maisonnettes ont elles aussi bien grandi ; celles qui ne sont pas doté d'un étage rajouté sont devenues rares]

 

(1) Pour autant je trouve très bien qu'on ne puisse pas reconnaître les victimes à l'écran. Par respects pour elles et leurs proches.

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