Previous month:
mars 2022
Next month:
mai 2022

0 billets

Stage de triathlon jour 6 : les trois sports dans la journée

Capture d’écran 2022-04-30 à 01.09.17

 

Je me suis régalée à la séance de natation en mer avec des exercices et des techniques. Elle fut finalement le matin avant que le vent ne se lève et ne provoque des vagues. Et aussi lorsque l'on est plus frais.
Plusieurs personnes ont souffert du froid. Une fois de plus (depuis le funeste 7 janvier 2015) j'ai été surprise de constater que pas moi.

En revanche nager jusqu'à la bouée qui était le couronnement de la séance - mais présentée comme une option - ne m'est pas encore accessible, du moins dans des temps qui ne pénaliseraient pas l'ensemble du groupe.

Je m'étais prévue une sortie vélo l'après-midi à l'heure de celle des autres : la piste cyclable qui va vers Toulon jusqu'à sa fin. En fait sa fin c'est Toulon même. Et elle s'achève ... par un poteau (une dame m'avait avertie).

Les automobilistes sont ultra-prévenants (limite trop : ils s'arrêtent alors que l'on est arrêtés), lorsque l'on est sur la piste cyclable. Je préfèrerais plus de cohérence et moins de mise en danger lorsque l'on se retrouve en pleine route. Tout se passe comme s'ils défendaient un territoire.

À Toulon j'ai pu voir (admirer serait excessif) de gros bateau.

Un ados, m'a dit Hé bonjour M'dame. Grosses fesses ! J'avais juste envie de rire. Son pote, lui, c'était contenté de me saluer poliment - mais sans raison en fait -.

J'ai fait mon petit enchaînement vélo => CAP avec un but inclus : cartes postales and some stamps.

Trouvé quelques pépites dans une boîte à livres. Mais j'ai su rester raisonnable (presque).
Et retrouvé les amies qui étaient retournées après leur périple à vélo, chez le marchand de gaufres.
C'était un moment heureux.

Rentrer par le long de la mer. Autre bonheur 

La soirée : mitigée car sans dance floor, mais avec beaucoup d'alcool. Je ne me suis pas attardée.

PS : Au matin j'ai fait faire un détour au groupe car je croyais avoir emprunté une des autres fois un chemin menant vers la mer. En fait non (ou alors j'avais emprunté une voie privée à mon insu et là, les grilles que je n'avais une première fois pas su, voir étaient closes. Il ne m'en ont pas tenu rigueur, ça permettait de limiter le passage "marche le long d'une route où les bagnoles roulent (trop) vite.

 


Capture d’écran 2022-04-29 à 09.06.18 Capture d’écran 2022-04-29 à 09.06.18
Capture d’écran 2022-04-29 à 09.06.18

 

 

 

 

Notre stage de triathlon était animé par Julien et Nicolas d'Esprit Sport Coaching et c'était impeccable. Équilibré, chacun·e pouvant adapter à son propre niveau.


Stage de triathlon jour 5 : un mini triathlon entre nous, et une belle après-midi de vacances

Capture d’écran 2022-04-29 à 09.06.18

Le temps idéal pour faire bien du sport. Nous sommes allés de bon matin sur la route fermée à la circulation, c'était bien. Et nous avons fait notre petit triathlon du club, un 2 x 500 m en mer, 4 km de vélo et 1 ou 2 km de CAP histoire d'enchaîner (je n'ai pas su bien utiliser ma montre en mettant "triathlon" et me suis retrouvé avec une activité "natation" pure).

En ne faisant qu'une boucle en nat, j'ai pu arriver dans les temps sans que le monde entier ne m'attende. 
Je supporte bien les efforts mais suis incapable de mettre plus de rythme, limitée par le cardio (la respiration, conséquence de la thalassémie, même si bien entraînée ça commence à légèrement augmenter).

Après midi de libre : une grande sieste mais plus orientée repos en regardant des vidéos de sport, dont la nouvelle de Syblo, en vérifiant quelques trucs bancaires, rapport à nos projets familiaux, et puis à 17:00 départ pour une balade vers le port de Carqueiranne.

J'ai trouvé de chouettes chemins dont un passant le cap, longeant le bord de mer, et retrouvé les copains et copines qui buvaient un coup dans une guinguette du port après avoir fait plage et pour certains bains sans combi (exploit : eau à 14°c ; en dessous de 15°c il convient d'être costaud au froid).

Une gaufre partagée. Un retour que je suis la seule à effectuer à pied. C'est délicieux, le temps, la balade.

 

Soirée dansante où je me suis bien amusée mais tout en pensant outch je vais le payer après.  


Capture d’écran 2022-04-29 à 00.16.32


Stage de triathlon jour 4 : 50 km + 30 minutes

(mercoledi)

Capture d’écran 2022-04-27 à 23.03.00

En fait de sortie longue je n'ai fait que 50 km mais le défi était dans l'utilisation des chaussures clipsées et la circulation de forte densité.

J'ai craqué au 30ème km de remettre des chaussures sans cales, afin de faire face plus sereinement à la folie de la circulation.

50 bornes au lieu de 87 ou 116, voire 147 fait par mes collègues. Mais c'était un chouette jeu de piste (j'essayais de suivre un itinéraire) et un beau défi déjà.

30 mn de CAP après ça, piano piano. Le bord de mer ici n'est pas accessible : privé de partout. Donc au plus proche une rue qui donne sur les murs et hauts portails des villas.
À un endroit un de ces quartiers hyperprivés sécurisés. Les gens se mettent eux-mêmes en prison pour échapper aux dangers du monde tel qu'il est. Moi qui ai grandi dans une cité de pavillons ouverte, et trouvais déjà ça très en vase clos, ce concept me fait flipper.

Et puis enfin bain dans un bassin bouillonnant. Ça faisait du bien.

Pour repos j'ai regardé des vidéos d'athlètes que je suis depuis un moment mais qui sont tombés dans l'escarcelles de marques : grandes opérations séductions avec invitations à telle ou telle course dans une ville prestigieuse, tous frais payés, mais la marque doit être abondamment citées et l'opération louée. Personne ne semble voir le piège. Et les jeunes sont si contents de ce qui ressemble en façade à une reconnaissance un brin pro de leur niveau.

Grosses rigolades au dîner. Être en groupe m'épuise mais les grands éclats de rire partagés, depuis la pandémie, me manquaient. 


Stage de triathlon jour 3 : Pas de vélo pour moi

(martedi)

Capture d’écran 2022-04-27 à 23.02.40

Bien tenu ma séance de CAP 3 x (10' allure VMA + 5' récup) et les aller et retour vers le lieu de possible entraînement. Seulement je le paie ensuite, une fatigue qui fond sur moi comme un aigle sur sa proie. Alors je remplace la sortie vélo de l'après-midi par une sieste de 2h38 au moins. Sommeil profond, pas un luxe. Et de ce fait je parviens à suivre plutôt bien la séance de piscine. Celle-ci comportait un passage où l'on devait à deux faire 50 m en synchronisant nos mouvements et avec l'une de mes camarades, qui a veillé à ne pas aller trop vite, nous avons été pile ensemble, c'était un exercice intéressant. C'est impressionnant comme le Covid_19 semble avoir disparu des préoccupations. Des gens sont très pâles, pour la saison. D'autres, toussent, notamment des enfants. Mais tout le monde fait comme si de rien n'était. Une bonne nouvelle m'arrive en soirée, mais à ma déception elle ne réjouit pas l'ensemble de ma famille.

Stage de triathlon jour 2 : Je me réacclimate au vélo de course avec chaussures clipsées.

(lunedi)

Le programme : 

 

Capture d’écran 2022-04-25 à 23.48.11

 

La mise en pratique : 

 

Capture d’écran 2022-04-25 à 23.52.30 Capture d’écran 2022-04-25 à 23.52.30 Capture d’écran 2022-04-25 à 23.52.30 Capture d’écran 2022-04-25 à 23.52.30 Capture d’écran 2022-04-25 à 23.52.30

Capture d’écran 2022-04-25 à 23.44.36

La séance de vélo fut pour moi une série de longueurs d'une route barrée à la circulation motorisée, passées à clipser, déclipser, un pied, l'autre pied. M'entraîner aussi à redémarrer du "mauvais" pied (car c'est celui que je déclipse le moins pas difficilement).

 

Capture d’écran 2022-04-25 à 23.45.34

 

 

Je me sens heureuse comme la moi de 12 ans lors des journées d'été passées à faire toutes sortes d'activités physiques d'extérieur avec les copains du quartier. Un oubli de la fatigue chronique dans la fatigue induite, mais qui celle-ci s'accompagne de la satisfaction pour ce qu'on a réussi à réaliser. Dans les conversations il est question du Covid_19 (chacun connaît de nouveaux cas, dont des sportifs salement atteints), dans la pratique tout se passe comme s'il n'était plus là, il y a une dissonance cognitive certaine. Quelqu'un dit qu'il reviendra ... après les élections législatives.


Stage de triathlon jour 1 : la peur au ventre (en fin de journée)

(domenica)

Capture d’écran 2022-04-24 à 23.12.24 Capture d’écran 2022-04-24 à 23.12.24Les Belges m'auront bien foutu la trouille avec, entre autre, un direct d'Hénin Beaumont avec des militants d'extrême droite fort heureux, comme s'il détenaient de bonnes informations.

Finalement le front républicain a encore fonctionné, sauf que ça sera ingouvernable car le pays dans son ensemble ne veut plus de celui pour lequel il a voté. Un boulevard pour la nièce de la famille qui truste le racisme et la France rance. Sauf si enfin quelqu'un à gauche + écologie parvient à fédérer autour de son nom. Mais pas un vieux type clivant comme celui qui est arrivé troisième, fédérant par nécessité des votes qui se sont portés sur lui à contre-cœur.

Une fois de plus, le pire a été évité.

Trajet en train nickel : direct jusqu'à Hyères. Sauf que la ligne 14 m'a joué un mauvais tour : fermée soudain jusqu'à midi.
Heureusement un bus 74 qui passait par là nous a sauvé la mise et puis la ligne 1, rapide elle aussi.
Le temps de boucler mes connexions de montre pour les 20 km de Paris connectés, et il était passé Valence. J'ai ensuite profité du paysage, même si jusqu'à Marseille j'étais côté couloir.
Bus 39 ensuite. Que ce soit la boulangère à Hyères ou le chauffeur du bus, ils semblaient en rogne, c'était étrange ; effet électoral ?

J'ai pu voir la fin de Liège - Bastogne - Liège après avoir défait mes bagages et remonté mon vélo. Le bonheur de Remco Evenpoel faisait plaisir à voir. Je m'inquiétais pour Julian Alaphilippe, victime d'une chute collective violente.

Et puis faire ma première séance d'entraînement de groupe, natation en combi dans une piscine extérieure pas vraiment faite pour les entraînements sérieux. Mais c'était déjà bien.  

Les gens portaient le masque dans le train, c'est toujours obligatoire, mais pas dans le bus alors que ça l'était (également).
Après coup, je me suis demandée si la boulangère et le conducteur du bus m'avaient répondu en mode grommelant parce que j'étais masquée.

Le lieu est un club de vacances avec des animations, j'ai l'impression d'évoluer dans le décor d'une comédie à la française.
La région est magnifique, mais à mes yeux elle est gâchée.

Pour autant je profite que ces lieux existent, il serait mal venu de trop leur reprocher.

 

 


Stage de triathlon jour 0

(samedi)

Alors pour tout un ensemble de raisons mais le déclencheur aura été le fait qu'il y avait des travaux sur la ligne de train après Marseille ou Toulon le samedi (et le samedi seulement), je n'ai pas démarré le stage au jour J. 
Le train était donc prévu pour moi le dimanche (mais direct et sans embrouille)

Pour autant le samedi, j'ai suivi le programme de mise en jambe du samedi.

Avec le petit défi supplémentaire qui consistait à devoir négocier un dernier tour avec le gardien du parc des Impressionnistes lequel voulait fermer 15 minutes avant l'heure théorique afin de fermer à l'heure le parc suivant.

Bon, à part ça footing cool, pas un réel effort. Un décrassage.

Capture d’écran 2022-04-23 à 20.05.08 Capture d’écran 2022-04-23 à 20.05.08 Capture d’écran 2022-04-23 à 20.05.08

 


Ça bosse, what else ?

(mercoledi)

 

Ce sont des jours de travail, peu à en dire. De tension entre projets familiaux qui nécessitent de se remobiliser sur de l'administratif le soir en rentrant, courriels, documents, estimations, discussions au lieu de pouvoir nous détendre. De tension de par la marche sombre du monde : même si les contaminations Covid_19 semblent se ralentir en France enfin, il y a la guerre, ses atrocités et son risque permanent de dégénérer et puis les élections, que l'expérience américaines nous fait savoir risquées ; ne serait-ce que si bien des gens prêts à voter Macron à contre-coeur voyant des sondages favorables et faussement rassurants, renoncent à se déplacer se forcer. De tension parce que mon emploi est de ceux qui le nécessite - nous répondons en permanence à des personnes rencontrant des difficultés, constatant des dysfonctionnements -, nous sommes sur le qui-vive. De tension pour la dégradation climatique déjà enclenchée et que ceux qui détiennent le pouvoir font vaguement semblant de prendre en compte, sans souhaiter rien changer à un système absurde de surproduction surendettement surconsommation dans lequel ils tirent à titre individuel parfaitement leur épingle du jeu.

Pour autant, douceur printanière, et me semble-t-il, beaucoup d'ensoleillement. Presque trop (sécheresse ?).


L'enquête ouvrière

    Par ricochet du blog de Thomas Parisot j'arrive sur ce questionnaire

Il s'applique à des situations du début du siècle précédent, mais quelque chose en transposant les questions irait bien pour maintenant. Il faudrait toujours conserver assez de forces pour pouvoir penser à nos conditions de travail (1), réfléchir à ce qui est normal - on nous paie pour effectuer un travail, il n'y a pas à faire de chichis - et ce qui relève de l'abus de position dominante.

 

(1) Personnellement, dans mon emploi actuel je n'ai pas à me plaindre mais dans ma première vie professionnelle en tant qu'ingénieure j'ai vu une entreprise se dégrader à grande vitesse et dans ma vie de libraire pendant 10 années, j'ai observé quelques situations peu respectueuse des gens (d'autres parfaites aussi, je ne veux pas dire)


Un semainier de semaine

(venerdi) 

Par opposition à un semainier tout court et à un semainier ... du week-end ?


F08fadf2-6ea1-44ee-9121-87c109e8d5ff
C'était donc une semaine de travail, de travail avant tout. 
J'ai manqué mes entraînements de natation du fait d'être trop fatiguée (et de souffrir de crampes), pu à peine caler une séance de course à pied, et quelques vélotaf dont un avorté (l'inconvénient de m'en remettre aux Vélibs, parfois ils sont absents ou défaillants).
Mais le boulot du boulot et le boulot pour l'administration familiale ont été faits.

Il y a eu une belle soirée du club de lecture dont je fais partie, autour du roman "Les choses que nous avons vues" d'Hanna Bervoets. Un livre qui secoue, servit par une écriture au cordeau (bravo à Noëlle Michel pour sa traduction).

Il aura fait doux et le corps respire. J'ai pu courir en tee-shirt et short.
Il y a trop de circulation.

Je suis devenue admirative du travail de l'envoyé spécial de la Rai, Ilario Piagnarelli. C'est impressionnant comme l'épreuve l'a révélé dans son métier.

Le Pape se ronge les ongles. 
Il y a de quoi. Via crucis 2022.

La guerre a atteint le point bataille navale + envois de missiles en représailles.  
Les images diffusées avec des sortes de disques floutés sont plus perturbantes que si l'on voyait ce qui est (1). 

De Chine et surtout de Shangaï nous parviennent via les réseaux sociaux des images dystopiques (un exemple parmi tant), d'autant plus flippantes que le reste du monde semble avoir décidé que pour le Covid_19 au point où l'on en est - ça reste mortel, oui, mais seulement parfois -, autant laisser faire. Le bon sens voudrait quelque chose d'intermédiaire entre notre mortel laisser-aller et le "tout le monde aux arrêts" quand vaccinés, sauf traitements particuliers, très grand âge ou comorbidités, la plupart des humains ne risque plus la mort. L'Italie semble faire ça, avec des nuances dans les pass requis et les masques obligatoires (FFP ou chirurgicaux simples) selon le type et le lieu d'activité.
 
Week-end prolongé par tant chargé et avec une démarche un peu solennelle au bout, que je ne le perçois pas comme tel. 

Une vidéo de Syblo m'a particulièrement touchée qui met en scène le camarade de club Valentin André du temps où il faisait du triathlon dans le même club que moi. M'amuse que j'ai rencontré l'un et l'autre séparément et qu'ils se soient par la suite retrouvés équipiers.

[photo prise dans mon quartier d'un point de vue facile d'accès, qu'en plus de 31 ans je n'avais, je crois, jamais songé à utiliser ; bon exemple au demeurant de la privatisation croissante de l'espace sinon purement public du moins public consenti : la voie privée de l'ancienne cité ouvrière était accessible aux piétons, qui ne l'est plus (grilles et codes) depuis un paquet d'années. Je prenais plaisir à m'y promener avec eux lorsque mes enfants étaient petits. Les maisonnettes ont elles aussi bien grandi ; celles qui ne sont pas doté d'un étage rajouté sont devenues rares]

 

(1) Pour autant je trouve très bien qu'on ne puisse pas reconnaître les victimes à l'écran. Par respects pour elles et leurs proches.