Ça bosse, what else ?
21 avril 2022
(mercoledi)
Ce sont des jours de travail, peu à en dire. De tension entre projets familiaux qui nécessitent de se remobiliser sur de l'administratif le soir en rentrant, courriels, documents, estimations, discussions au lieu de pouvoir nous détendre. De tension de par la marche sombre du monde : même si les contaminations Covid_19 semblent se ralentir en France enfin, il y a la guerre, ses atrocités et son risque permanent de dégénérer et puis les élections, que l'expérience américaines nous fait savoir risquées ; ne serait-ce que si bien des gens prêts à voter Macron à contre-coeur voyant des sondages favorables et faussement rassurants, renoncent à se déplacer se forcer. De tension parce que mon emploi est de ceux qui le nécessite - nous répondons en permanence à des personnes rencontrant des difficultés, constatant des dysfonctionnements -, nous sommes sur le qui-vive. De tension pour la dégradation climatique déjà enclenchée et que ceux qui détiennent le pouvoir font vaguement semblant de prendre en compte, sans souhaiter rien changer à un système absurde de surproduction surendettement surconsommation dans lequel ils tirent à titre individuel parfaitement leur épingle du jeu.
Pour autant, douceur printanière, et me semble-t-il, beaucoup d'ensoleillement. Presque trop (sécheresse ?).