Conduite à tenir en cas de morsure
La station Lucie Aubrac

Journée de récup

(lunedi)

 

Impossible de faire quoi que ce soit d'autre : mentalement, je souffre d'usure, il n'y a pas eu de relâche depuis l'automne 2016 pratiquement, entre les choses auxquelles il a fallu faire face dans la vie familiale (maladie finale de ma mère et tout ce qui s'en est suivi, en plus du deuil lui-même), puis le contexte général (la pandémie, la guerre à présent) avec un nouveau changement de métier (le 4ème, en gros, en fait) et ça n'est pas comme si ç'avait été de tout repos avant, l'année 2015 et ses attentats, ayant été terrible entre toutes.

physiquement, alors que je n'ai pas couru le dimanche mais seulement encouragé les autres, je suis dans le même état qu'après une session longue, c'est assez curieux. Comme si les copains m'avaient refilé leur fatigue d'après course et leurs courbatures

Fullsizeoutput_1e1dAlors je dors puis je regarde une vidéo de Rhys Mclenaghan dans laquelle il retrace son parcours jusqu'aux Jeux Olympiques.

Il y a là de quoi puiser tout courage, et presque pouvoir par ailleurs imaginer ce que pourrait être une vie sans l'épuisement de la thalassémie, une vie où l'on peut aller plus loin de soi sans le payer ensuite par deux journées clouée au lit. 

Adversité : trois blessures dues à l'intensité des efforts incessants (deux fois aux poignets, une fois à l'épaule), une éjection de club (l'impression qu'il a été la victime collatérale d'un conflit entre son entraîneur et le club qui était celui où il avait grandi, mais au résultat, fin violente, expulsion), pandémie qui repousse les jeux, oblige à s'entraîner dans son jardin en ayant construit son petit abri, et plus jeune des tracas scolaire que l'on devine à travers quelques mots.

À chaque fois, il revient, et encore plus fort.
(puiser courage dans cet exemple-là)

L'installation d'entraînement dans le jardin n'est pas sans me rappeler lorsque j'avais dégagé un simili terrain de pétanque in our own backyard. 

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