Photos retrouvées - time capsule été 2018 session 2 - juillet
12 février 2022
Je poursuis mon tri de photos
Ce tableau clouté est une réalisation d'en classe de CM1 ou CM2 grâce à madame Banissi notre institutrice formidable. Je me demande si de nos jours on laisserait des enfants bosser avec des clous. Peut-être ne les avions-nous pas plantés nous mêmes. Je me souviens en revanche du travail sur les fils et que j'avais aimé faire ça.
J'aime beaucoup de l'ancienne sortie du métro ligne 13 porte de Clichy côté lycée Balzac, cette photo floue. La sortie a depuis été entièrement remaniée à lo'ccasion de l'arrivée de la ligne 14.
. Image d'un café à Nouzonville où nous avions fait escale au retour d'Houffalize. Je m'attendais à voir Franz Bartelt arriver d'un instant à l'autre. Il y avait une légèreté post-victoire nationale à la coupe du monde de football, ce qui était amusant quand on y pense, étant donné la proximité d'avec la frontière belge.
Je retrouve une Fiat 500. Saisie au vol dans Paris. Peut-être avais-je fait un vœu.
Quelques photos attestent de la beauté d'une partie de mon chemin #Vélotaf lorsque je travaillais à la librairie Charybde, rue de Charenton.
Le 22 juillet 2018 était un dimanche et nous avions poussé à vélo jusqu'à L'Isle Adam, un bonheur de balade. J'avais trouvé du boulot pour janvier 2019, en passant.
Nous avions revu la salle où s'était tenue notre mariage (et celui de ma sœur quelques années plus tard). L'ambiance générale était très "On a ga-gné !".
À l'époque j'étais soucieuse pour mon emploi qui finissait, et triste. Il n'empêche que les images portent traces d'une époque légère. Je commence à me remettre du travail physique et de deuil d'avoir dû vider et vendre la maison de mes parents.
Le 24 juillet 2018, un mardi, j'étais allée à la BNF, ce que je déduis d'une image, prise dans un jardin public voisin. Aller à la BNF me manque fortement, j'avais la sensation d'y être à ma place, de travailler vraiment. Seulement mon temps archi-plein actuel rend illusoire une réinscription.
La photo me plaît, c'est une photo de rien, d'un jour sans rien de spécial. Quatre ans plus tard je n'ai pas la moindre idée de ce pourquoi je l'ai prise. Sa neutralité même en ferait un bon support d'amorce de récit.
Le mercredi 25 juillet 2018 était jour travaillé, j'en conserverai a posteriori une photo ratée de cette librairie que j'ai tant aimée. Sur le moment même et tout en sachant la fin prochaine, ce n'était qu'une photo ratée, clairement prise par inadvertance.
Le 26 juillet 2018 vers 20:55 j'ai pris une des photos que je suis heureuse d'avoir su saisir même si dans une absolue imperfection technique. La lune jouant avec La Tour, #KitchenView
Du vendredi 27 juillet 2018, je retrouve la trace d'un orage de grêle impressionnant. Je peux supposer que j'avais eu ce jour-là fort peu de clients.
Le 28 juillet 2018 peut-être que les camarades du samedi sont passés une dernière fois prendre le thé, j'en trouverai la trace ou son absence dans mes notes de l'époque seulement aujourd'hui il s'agit de retrouver mémoire d'après les photos. Je joue avec le reflet sur une voiture un peu trop près garée.
. Plus tard, un vieux pote, journaliste sportif à ses heures, et fin spécialiste du cyclisme apparaît dans une interview sur France TV sport concernant le Tour de France. Ce qui m'amuse est de voir soudain la bonne bouille d'un copain.
Le dimanche 29 juillet à l'invitation de la maison du Dannemark, nous avions assisté aux premières loges à l'arrivée du Tour de France (gagné cette année là par Geraint Thomas, devant Tom Dumoulin qui surprendra tout le monde en se retirant du circuit trois ans plus tard pendant quelques mois).
Le lundi 30 juillet j'étais sans doute allée au cours de danse, au CMG rue de Berri où il avait lieu les dernières années. Je trouve la trace d'une séance de rameur pour 20 km en 56 mn. Peut-être que la danse n'avait pas eue lieu ? Au soir La Tour avait au coucher du soleil revêtue une couleur somptueuse.
Du 31 juillet 2018 reste la photo sans souvenirs d'un vélo d'une couleur étranges, accrochée à des grilles que la géolocalisation indique être proche de celles des Jardins du Luxembourg.
Plusieurs années plus tard et une pandémie qui nous aura mis en état d'urgence, de survie, le stress de ce dernier mois d'un emploi que j'aimais et d'une période à fortes incertitudes financières s'est estompé. Les photos permettent de retrouver la mémoire de bons moments, qui semblent à présent plus lointains qu'ils ne le sont.