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Je n'ai pas l'air mais je prends des notes

(venerdi)

    Je n'ai pas l'air mais je prends des notes, je n'ai pas cessé d'écrire en fait. Seulement je manque de temps pour poser les choses par écrit, par ici (ou ailleurs).

Mes réveils sont laborieux en cet hiver 2ème partie. Ainsi j'ai cru ce matin me lever pour aller à l'entraînement de natation, mais m'étais rendormie. Qui plus est : je m'étais rendormie sans que mon cerveau le sache. 
Quelle déception au (vrai) réveil !

Je peux écrire au doigt dans le notepad de mon téléfonino. Le résultat est moche mais n'en demeure pas moins fascinant. Je n'oublie pas que je viens d'un temps où une machine à écrire semblait un progrès fabuleux.

Mardi 1er février, était diffusé sur la ligne 14 un message inutile du lundi (Bon lundi à vous qui allez travailler, ce genre de choses). Le fait qu'il soit diffusé le mardi le rendait moins inutile puisqu'au moins il prêtait à sourire.

Ce matin là je suis allée du fils croisé (qui partait lui-même bosser) au lieu où le mari avait travaillé (Gentilly) pendant un paquet d'années. Ce fut un trajettaf familial.

Je dois me renseigner pour la procuration pour les présidentielles, car je serai peut-être en stage de triathlon.

Toujours ce mardi-là alors que je traversais non loin de La Vache Noire le très large et très circulant boulevard, prémices de la Nationale 7, j'ai vu sur la piste cyclable un type en mono-roue qui tenait dans une main tout en circulant vite, rien moins qu'une valise. Je crois bien m'être arrêtée bouche-bée

Le mercredi 2 février, j'ai compté les marches à la sortie Montrouge, côté sortie coudée : 45.
La sortie droite en comporte 47 et ce faible écart ne me permet guère de comprendre pourquoi alors que les deux sorties sont si proches, remonter par l'une m'essoufflerait si je n'y prêtais pas attention alors que l'autre ne me demande pas tant d'efforts. Il conviendra que je recompte.

J'ai assisté en quittant mon quartier au juste après d'une arrestation au pied de La Tour (Le Tribunal, porte de Clichy). C'était comme un arrêt sur images et étrangement silencieux.
Un homme à Châtelet, quai du métro, parlait de grandeur d'âme. Tout de suite ça montait le niveau.

Notre époque est-elle en train de créer des fétichistes de l’écouvillon ? s'interroge le camarade Guillaume dans Fuir est une pulsion article 5532. Sa phrase m'est restée, j'en aime le rythme, l'humour léger et le fait que je n'y avais point du tout songé.

Un livre d'occasion que je m'étais offert est arrivé dans une enveloppe couverte de timbres de collection (on devrait plutôt dire "autocollants" en fait). En ces temps où les collissimo nous imposent leurs étiquettes normées, c'est peu dire que j'ai apprécié.

 

 

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