Filer un mauvais coton
28 février 2022
(lunedi)
Converser avec Simone me fait pousser mon raisonnement jusqu'au bout, concernant monsieur Poutine, et j'en ressors plus flippée qu'en arrivant. J'ai trouvé moyen de me pousser à la panique.
Pour autant, les nouvelles du monde que je cueille en rentrant, après la longue journée de travail et en vélibant près de l'Élysée en me demandant si ça ne serait pas la dernière fois avant longtemps, et en me disant, Tout est calme, bon, sont plutôt moins paniquante que la veille. Il y a des négo et Biden conserve calme et sang froid. Je leur fais grande confiance pour que ça ne dégénère pas totalement mais n'ai pas oublié la propension des Américains à ne pas hésiter à faire table rase, ou laisser faire table rase et Paris serait une des premières cibles si ça venait à dégénérer.
Après, je ne vois ni quand nous pourrions partir - il faut bien aller bosser tant que le boulot y est -, ni où (la Normandie étant aussi une cible puissance 10 avec tout son arsenal nucléaire). Je me vois mal aller voir le boss pour lui dire : je vais prendre un petit congé sans solde pour quitter Paris avant qu'elle ne soit bombardée.
Pour la première fois, un thread de la com' présidentielle, même si c'est fishing for compliments, me donne l'impression que notre délégué fait du bon boulot. Il n'est pas bon ou fort mal conseillé en politique intérieur mais vis-à-vis de la politique internationale il aura toujours "fait le job". Et là, il s'y emploie. Personnellement je doute fort du résultat, mais c'est pas si mal tenté.
Entre cette pensée, celle de "bien joué" lorsqu'Elon Musk à "offert" les services de Starlink à l'Ukraine et d'avoir passé une commande sur truczone et pensé ce week-end du bien de leur efficacité, je file un fors mauvais coton.
Vu la situation générale, c'est hélas raccord.
PS : Une personne que je connais de l'internet a eu dans sa famille élargie un décès dû au Covid_19 et il y a eu des cas dont un totalement asymptomatique, dans la famille de mon boss (lequel n'est pas parti en vacances mais a dû se contenter de rester chez lui pendant ses congés). La pandémie est très très loin d'être finie.
PS' : Soudain je me suis rappelée de Brice Fleutiaux (dont j'ai toujours eu l'impression irrationnelle et folle qu'il était mort d'avoir serré la main au président russe, lequel n'était pourtant pas pour rien dans sa libération)