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Si ça peut aider : un article sur le shutdown autistique (mais pas que)

En ayant vu passer un touite de Lapsyrévoltée concernant la question, je suis arrivée jusqu'à cet article du site bien être autiste, et qui me semble pourvu de conseils judicieux y compris pour aider quelqu'un en crise d'angoisse. 


Pour aider quelqu’un en pleine crise d’angoisse, l’idéal est de s’assurer qu’il soit dans un endroit calme et de le laisser s’asseoir s’il en a envie. S’il prend des médicaments pour gérer ses crises de panique, on peut l’aider à les prendre. Dans tous les cas, on peut encourager la personne à essayer de contrôler sa respiration : souvent la panique amène un rythme de respiration rapide et peu profond qui ne fait qu’empirer les choses. Idéalement, la personne devrait retrouver une respiration plus lente et plus profonde pour pouvoir se calmer

 

Tout l'article est intéressant, si je cite ce passage précis c'est qu'il risque de pouvoir être particulièrement utile en ces temps de pandémie qui se prolonge et laisse de plus en plus de personnes qui avaient tenu bon jusque là, épuisées et perdues. Le sort fait aux enseignant·e·s, aux parents d'enfants d'âge scolaire (et aux enfants eux-mêmes soit dit en passant), aux soignant·e·s déjà surmené·e·s avant la vague de contaminations Omicron est particulièrement préoccupant. Sans parler des personnes dont les emplois semblaient pouvoir être sauvés et puis voilà que c'est reparti pour un tour d'activités limitées (1).

 

(1) OK il n'y a plus de confinement officiel, il n'empêche qu'on doit être pas mal à sortir nettement moins, ne serait-ce que parce que même si l'on est pas malades, on est cas contact, ou on le serait si la définition n'en était pas devenue plus restrictive au fil du temps, alors que la contagion est plus grande. Alors on évite d'aller quelque part s'entasser.


Code 43

(questo martedi)

 

Alors que je longeais à vélo, trajet #Vélotaf retour, le Grand Palais, arrêtée au feu de signalisation qui précède la zone du Théâtre du Rond Point, un homme en scooter, assez âgé (1), s'est arrêté près de moi, et m'a ainsi adressé la parole : 

- Bonsoir madame. Le numéro 43 s'il vous plaît.

Éberluée, je crois avoir répondu platement : Mais comment voulez-vous que je le sache ?

Ce n'est qu'après coup et l'avoir sans doute contrarié car je n'avais pas su contenir un éclat de rire avant qu'il ne s'éloigne assez, que j'ai songé qu'il s'agissait peut-être probablement d'un espion qui testait son mot de passe et avait dû se dire, Malédiction c'est pas la bonne !

Ça faisait longtemps que d'avoir une tête à chemins ne m'avait pas attiré de micro-péripétie. 

 

(1) Traduisons-moi : de mon âge


Les exploits inaperçus

(martedi)

Capture d’écran 2022-01-25 à 23.14.57 Capture d’écran 2022-01-25 à 23.14.57
Ce matin j'ai été l'autrice d'un exploit au moins de niveau olympique. Réveillée au bord du malaise par une annonce qui réactivait un traumatisme ancien (35 ans, bon sang !), j'ai trouvé la force, puisé jusqu'au fin fond afin de me lever et d'aller quand même assurer ma journée de bureau.

Non seulement c'est passé totalement inaperçu, mais je suppose que les collègues ne m'ont pas trouvée merveilleusement efficace alors que le fait même de pouvoir être parmi eux et dépoter mon comptant de tickets relevait d'un effort exceptionnel.

Par dessus le marché, celui pour lequel il y a 35 ans je m'étais fait un sang d'encre pendant tout le temps entre le coup d'État d'alors et la reprise au moins des communications, entendre qu'il y a un Coup au Burkina ça le fait presque plutôt marrer, ça lui rappelle des souvenirs qui fleurent bon la petite aventure, vu de longtemps plus tard, toutes peurs somme toute assez brèves (quelques heures le soir même, tandis que j'avais flippé mon cœur pendant un gros paquets de jours) presque oubliées.

Bon, à côté de mon effort professionnel, rentrer en vélotaf et enchaîner sur une séance de course à pied avec un peu de rythme pendant 60 mn c'était tout léger, malgré le froid.

 

En France aujourd'hui plus de 500 000 nouveaux cas de Covid_19 ressencés.

 

 

 

 

 

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C'est quand même mieux le dimanche


    C'est quand même mieux le dimanche avec deux jours pour récupérer avant. J'ai pu courir, une solide séance de préparation en vue du Maxi Trail de Bouffémont, en la même forêt de Montmorency, 
13,45 km en 2h04mn30s 211 D+ (seulement ?, l'impression de 3 fois plus) autrement dit un très très lent 9'15'' mn/km mais sans me sentir épuisée à la fin et en courant toutes parties sauf le haut de la grimpette qui précède le croisement entre la route du Faîte et le chemin du Font des Fièvres et qui relève presque de l'escalade même si à la belle saison il m'arrive de le courir.

J'avais une perception de température extérieure de 5 ou 6°c mais le relevé au retour indiquait 2,8°c. Je comprends mieux le léger manque d'énergie. J'avais tee-shirt technique épais, thermique du club légère et la veste norvégienne de chez Cap Marathon. Un peu trop couverte sauf dans le dernier tiers avec la fatigue. Pour la compétition, peut-être prévoir la veste à enfiler vers la fin.

Nous étions partis tard, il n'est pas resté grand chose de l'après-midi, je n'ai pu que me reposer, et regarder quelques liens.

Un lien sur la propriété intellectuelle, partagé par Tarquine, et qui m'a permis d'apprendre qu'"une marque est susceptible d’encourir la déchéance pour dégénérescence lorsque celle-ci, initialement distinctive des produits pour lesquels elle est enregistrée, devient la désignation usuelle de ces derniers par le public."
Moi qui naïvement pensais qu'une marque devait se sentir fière d'être passée en nom commun dans l'usage courant, me voilà détrompée. Il semblerait d'ailleurs que les fermetures éclairs tiennent à ce qu'on ne les appelle plus comme ça (zut je ne retrouve plus le lien partagé par @marsupilamima2 )

Je me suis régalée avec une vidéo Vie quotidienne des Artisans de demain, c'est exactement ce qui me passionne, comment on traverse le quotidien ici, là ou ailleurs. Des photos d'ours polaires dans des maisons abandonnées d'une île septentrionale de Russie m'ont émue. 

Ça commence à se voir qu'en France on a laissé les enfants et les adolescents se contaminer en classe et qu'on s'en fout si les profs ou toutes personnes travaillant dans les établissement scolaires tombent malades. Même Le Monde en convient.

Sur Instagram je suis tombée sur un contenu kawaï mais qui donne envie de tousser à cause des peluches. 

Jacinda Ardern, she rules. Toujours aussi juste et claire dans ses décisions. J'aimerais tant qu'on ait en France quelqu'un comme ça. Omicron est en Nouvelle Zélande et elle prend des mesures immédiates, sans s'exclure (elle devait se marier, c'est reporté, comme pour n'importe qui).

 

Ce mois-ci ne m'est pas favorable mais je note la collecte pour Sorosa, association que je connais par le biais de l'une de ses membres. 

 


Le jour où j'ai failli réunir les Beatles

Rêve de juste avant le réveil, tellement chouette, mais avec toujours ce petit côté ultra-concret qui caractérise ceux de mes songes interrompus vers le matin, souvent les seuls dont je me souviens, qui me fait bien rire. Alors je partage.


    Je participais à une télé, un peu comme celle, Traces, qu'il y a près de chez moi et pour laquelle j'avais accompagné mon boss de l'époque qui était interviewé, et il y avait Ringo Star (qui par moment était John Lennon, ça n'était pas figé), je contribuais - je ne sais plus à quel titre, ça n'était en tout cas pas moi qui menait les interviews -.

J'avais par ailleurs rencontré Paul McCartney à je ne sais quelle occasion, et bien sûr ça allait de soi - j'étais peut-être une romancière établie, qui sait ? -, on avait papoté et j'avais fini par le persuader que la séparation n'était pas aussi inéluctable que ça.
Mis au courant par mes soins de la présence de John dans nos locaux, pour son ITW il s'était décidé à passer, histoire de se croiser, de se recauser.

Mon rêve a logiquement lieu dans les années 70 mais nous sommes vêtus et d'âges respectifs de nos années 80 et c'est peut-être pour ça qu'à un moment mon subconscient a substitué Ringo à John. Je n'allais quand même pas réunir les Beatles ET ressusciter John Lennon. Mes super-pouvoirs oniriques connaissent leurs limites.

Mon cœur bondit de joie en le voyant arriver. Vite, je veux passer un message à John -> Ringo afin de lui dire, Hey, Paul's there can he come in ? alors je me glisse sur le plateau prends un papier un stylo, et tente d'écrire, mais le stylo est sec (1), et le temps de diffusion restant s'amenuise et je me réveille sous l'effet de la tension induite.

Cette fin me ressemble tellement, je me suis réveillée dans un éclat de rire et avec Yesterday en tête ce qui était délicieux, quoi qu'un peu triste.

Zéro pandémie à l'horizon, ni présente, ni passée ni menaçant. Ça faisait un bien fou.

 

(1) Ai fait des rangements la veille et effectivement croisé des stylos finis.


Bref vrac du vendredi

 

    Après bien des jours consacrés, au travail salarié, au sport  et au strict urgent de tout ce qui est devant être fait, ça fait du bien de se laisser aller à lire ou regarder ici où là sur l'internet.

Guillaume m'a mis la sauce magique beau gosse en tête après l'avoir eue lui-même en tête le mois dernier. C'est une contagion bien plus sympathique que celle du virus féroce qui circule actuellement. 

Yan sur Encore du noir me donne envie de lire Nos vies en flammes de David Joy

La veille late at night, Old Guy Maca m'a bien réjoui l'âme (j'en ai oublié un temps la pandémie et tout le contexte), avec sa façon de relater la conception de Mull of Kintyre. Un peu comme pour Colchiques dans les prés, j'ai longtemps cru qu'il s'agissait d'un classique local, sans imaginer un instant qu'il s'agissait d'un remarquable "à la manière de" (en l'occurrence, les chants traditionnels écossais), "une fausse vieille chanson" comme dit la présentatrice au sujet de Colchiques.

La photo de Mehmet Aslan d'un père et son fils esquintés par la guerre (Syrie), leur aura apporté du bon. Voilà toute la famille à Roma où ils pourront être au moins pour partie appareillés. Et pour un temps au moins à l'abri relatif d'une Europe en (fragile) paix.


Une attribution

(venerdi)


Le numéro qui m'a été attribué pour mon téléfonino de secours (l'ancien appareil, que je souhaite conserver lorsque je ne veux pas m'encombrer) m'offre ce qui pourrait être un bon début de polar.

Il a visiblement été réattribué très vite et des personnes continuent près d'un mois plus tard à tenter de contacter son ancienne titulaire.
Je connais son prénom, l'existence d'une nièce sympathique, sa région (1) et depuis quelques jours le fait qu'elle loue un ou des appartements. Je sais qu'elle va bien ou du moins assez bien pour faire des achats : les SMS avec codes de confirmation me parviennent parfois, car elle n'a pas dû saisir son nouveau numéro partout.
Je m'efforce scrupuleusement d'alerter ceux qui daignent laisser un message, sur le fait que ce dernier n'est pas parvenu à la bonne destinataire même s'ils avaient utilisé à la base le bon numéro.

D'un point de vue romanesque, c'est une mine d'idées (on pourrait par exemple (ce n'est pas le cas ici, je n'ai affaire qu'à des gens courtois, un tantinet décontenancés) imaginer un changement de numéro précipité pour quitter des personnes insistantes et plein de développements possibles partant de là.

Je l'ai peut-être déjà écrit mais il peut être utile (et surprenant) de  savoir que le délai minimal de réattribution d'un numéro de téléphone mobile n'est que de 3 à 6 mois et peut même se réduire à 2 en cas de pénurie (2).

 

 

(1) Via des publicités reçues par SMS venant de boutiques où elle a l'habitude de faire des achats.

(2) Je ne serais pas étonnée si tel était le cas ici.


Fascination des tutos

(venerdi)

 

 

Je m'étais promis d'utiliser cette journée de récupération du samedi précédent travaillé afin d'aller nager (il y a un entraînement possible le vendredi matin) puis de me reposer.

Le réveil fut raté, par épuisement, et au bout du compte je n'ai pas su rester sans rien faire, alors je suis allée remplacer le diable que le joueur de pétanque, impatient, avait, après des années de bons et loyaux services, dans un accès de rage de ne pas arriver à le replier ou déplier démantelé. Je me suis fait plaisir, pour une fois, d'acheter sans barguigner un modèle un peu luxueux mais pile conforme à mon usage de trimballeuse de cartons de bouquins.

Mes gestes de libraire me sont revenus en automatisme, des années des mêmes gestes ne se perdent pas si vite, c'est réconfortant. En revanche j'ai du faire un effort pour le replier, encouragée par une réponse en commentaire d'un article et que je me permets de reproduire ci-dessous parce que je sens que régulièrement je me reposerai la question.

Bonjour,

Je n’arrive pas à replier mon ts 850, bien que je fasse comme sur les vidéos

Luke B.(Auteur de l'article)

Bonjour,

Pour replier votre diable, appuyez sur le bouton vert afin d’abaisser la poignée, puis remonter d’un coup sec la barre transversale qui se situe entre les roues.

 
Je note également un point qui me sera sans doute utile quand je me (re)poserai la question de la capacité de l'appareil :
Le Wolfcraft TS 850 est un diable pliant robuste qui peut parfaitement convenir dans le cadre d’un déménagement. Par contre il est important de ne pas dépasser la charge maximale : 100 kg sur sol plat et 50 kg dans les escaliers.
 
 
Et je ris une de ces vidéos Youtube dans lesquels des êtres humains effectuent avec une aisance confondante des manipulations pour lesquelles on a soi-même peiné. Je serai capable d'en regarder pendant des heures (si je disposais d'heures libres) tant est grande ma fascination.
Celles de mécanique vélo sont particulièrement redoutables. 

Je suis revenue à pied, diable déplié, du lieu dans Paris où je l'avais acquis, constatant une fois de plus, toujours aussi espantée alors que j'en suis conscience depuis plusieurs années, d'à quel point nous avions déménagé sur place tant les environs, les proches quartiers et le nôtre ont changé. La densification est impressionnante. Le ciel s'est rétréci. 
Des installations collectives se sont améliorées. Et de vieux bâtiments ont disparu, ce qui n'est pas un mal quand ils étaient dégradés.
 
M'épate aussi le fait que durant mes jeunes années puis les années de jeunes parents, à part certains circuits habituels, nous explorions peu les environs, malgré que parfois je calais des chasses-photos et que nous aimons marcher. Je déniche encore parfois une ou deux rues jamais arpentées. Charme des grandes villes.
 
 
PS : Je ne suis pas sponsorisée pour écrire ce billet, j'ai acheté le bidule qui convenait à mon usage et qui était disponible au jour que j'avais de liberté. Et s'il est OK pour moi, il ne le sera pas forcément pour quelqu'un d'autre qui aura une autre nécessité.
 
 
 
 
 
 

Y a jamais d'agent

(lunedi)

 

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Merci à Kozlika pour avoir en quelque sorte synthétisé pas mal de pensées.

S'il n'y avait pas des vies en jeu, un tel dilettantisme ferait rire. Mais en l'occurrence, c'est glaçant. Un ministre en plein moment de crise extrême avec risque de mort des gens, se prélasse à Ibiza et prépare la rentrée scolaire dont il est responsable, de là-bas.


Courir et dormir

(domenica)

L'inconvénient des semaines de six jours de boulot c'est que je ne tiens plus debout au 7ème jour. Alors juste un peu de course à pied au Parc des Chanteraines, une séance longue courte, d'une heure seulement, sous le soleil mais dans le froid (moins de 2°c) et puis l'après-midi à dormir, ou plutôt somnoler en regardant les compétitions de cyclo-cross qui avaient lieu à Flamanville.

Le champion de tennis qui pensait pouvoir s'affranchir des règles sanitaires du pays où il allait jouer s'est donc fait expulser. Mais la France envisage de l'accueillir à bras ouverts pour une compétition au printemps, et l'annonce. Alors même que l'usage du Pass Vaccinal en lieu du Pass Sanitaire vient d'être voté pour l'ensemble de la population, c'est peu dire que ça fait mauvais effet.
Quant au joueur lui même, il semble dépassé par l'ampleur de la crise déchaînée.

Dédélajoie m'a fait rigoler

Capture d’écran 2022-01-17 à 00.00.26

La pandémie continue à battre son plein.
Les malades que je connais vont mieux, leur vaccin ou précédente infection les aura protégés.

Comme souvent La ligne du jour m'émeut. Cette fois ci au sujet des albums que l'on ne connaît que par morceaux.

Je note ici le mot centons, redécouvert grâce à Alice, afin de ne pas le r(é)oublier.

Grâce au TG de la Rai, je découvre un #MPP que je n'aurais jamais soupçonné : le prince Harry et sa petite famille sont obligés de solliciter un accord exceptionnel pour obtenir la sécurité de la famille royale durant un séjour qu'ils envisagent en Angleterre. En effet la société privée à laquelle ils font normalement appel n'est pas habilité à exercer au Royaume Uni. 
(ça me fait rire, ces soucis inouïs (pour le commun des mortels))

Parfois des infos ne sont pas marrantes, du moins pour les personnes concernées (1), mais on ne peut s'empêcher d'imaginer le film que ça ferait, et on ne parvient plus à s'en inquiéter.

Je n'ai plus le courage ni la force de regarder les chiffres de la pandémie, Omicron change la donne il faut dire, pouvant être très grave pour certains et vraiment un rhume avec une méchante toux pour la plupart des personnes vaccinées. C'est comme s'il existait deux maladies différentes, l'une grave et l'autre courante, à laquelle on ne prête plus la même attention (2), et puis d'abord on y passe tous (y compris mon kiné).

 

(1) Les diplomates américains atteints du "mal de La Havane"
(2) D'ailleurs je crois que les arrêts maladie ne sont plus que de 5 jours.