Pensées
La pandémie nous transforme en musiciens du Titanic

New phone day

(lunedi)

 

Ça ne m'arrive pas souvent : il faut qu'ils se cassent ou que je me les fasse voler pour que j'en change. Mon téléfonino, un solide Galaxy de juin 2017, saturait depuis des mois, plus une seule appli ne passait et c'était la croix et la bannière lorsque WhatsApp ordonnait une mise à jour. 

Or pour le télétravail ce sont nos téléphones personnels que nous utilisons pour joindre les clients.

J'avais tenté en vain de m'en faire offrir un neuf à mon anniversaire et à Noël (j'avais proposé que ça fasse cadeau groupé) alors ce lundi midi, alors que la voix de la sagesse financière me poussait à attendre le début de janvier, my inner voice arguant qu'en plus pour une fois au taf c'était calme, m'a ordonné d'y aller. 
J'ai donc filé sur le temps de ma pause déjeuner chez mon opérateur. Un peu débordé sur le temps imparti, avec ce gag que puisqu'ils étaient précisément en train de me transférer les données d'un appareil l'autre, pas moyen de passer le moindre appel ni d'envoyer un SMS.

Trois heures plus tard l'annonce était faite que le gouvernement ordonnait à nouveau que le pays se mette à télétravailler, sauf pour le côté scolaire qui devait rester à tout crin le gros foyer de contamination qu'il est (1).

What a narrow escape !

Bien équipée, je peux envisager avec sérénité toute décision d'organisation que prendra mon employeur pour s'adapter aux ordonnances gouvernementales.

Les cas et les cas contacts continuent de se multiplier alentours. Omicron a vraiment une force de diffusion que les variants précédents nous avaient épargnée.

 

 

(1) Je suis défavorablement impressionnée de la façon avec laquelle en France on fait peu de cas de la santé des enfants et adolescents au prétexte qu'iels ont assez peu de chances de faire des formes graves. Mais quand même quoi ! Le contraste avec l'Allemagne et l'Italie est saisissant.

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