La pandémie nous transforme en musiciens du Titanic
30 décembre 2021
(mercoledi)
Ce fut un jour stupéfiant, cet article du Monde en donne une bonne illustration, plus de 200 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures en France et pour autant du travail comme si de rien n'était et même pour moi un rendez-vous bancaire sur mon heure de déjeuner.
Triple vaccinée et tellement amarinée à la grande fatigue, je ne suis pas tant que ça inquiète pour mon propre sort. Mais globalement pour nous toutes et tous. On se rapproche de Station Eleven, l'air de rien.
Je reçois à point nommé un carton d'une commande antérieure (oui, je vois assez bien venir les trucs, parfois) : masques FFP2, gants et lingettes désinfectantes. Le gars sympa de la société du rez-de-chaussé le prend en charge.
Certains membres de ma famille se rendent, sans que je sois parvenue à les en dissuader, à une fête de famille qui avait été dans un premier temps reportée ... pour cause de pandémie.
Sauf qu'à présent, c'est pire.
Il fait terriblement doux (15°c en soirée), et le retour vélotaf fut un moment de bonheur dans la débacle.
Grâce à Alice un éléphant blagueur me met du baume au cœur. On pourra désormais dire : une faim de loup et un humour d'éléphant.