(venerdi)
Je l'avais appréhendée cette quinzaine : six jours de boulot, avec quelques soirées occupées, un dimanche avec un trail de 13 km, cinq jours de boulot avec deux soirées occupées par des soins d'entretien (1). Seuls échecs, deux séances d'entraînements de natation que je n'ai pu accomplir car incapable de me réveiller à temps.
Pour le reste c'est passé quasi crème.
Et un projet familial, mis de côté pour cause de pandémie, a repris de plus belle. Enfin quelque chose qui va de l'avant. Pendant la première partie de la pandémie et même les années précédentes (pour cause de deuils et succession à assumer), j'ai eu le sentiment de jouer perpétuellement en défense. Je m'en suis sortie, j'ai évité la relégation. Mais l'envie de marquer des buts m'est revenue. Cette semaine ainsi, nous avons pris une décision. Fait un choix.
C'est tellement rare dans des vies comme les nôtres ou souvent nous n'en avons que les illusions (2).
Passée la période de profonde tristesse, les deuils récents me donnent l'énergie, l'élan, de me lancer dans toutes sortes de préparatifs de transmission. Ça ne me rend pas du tout triste. L'état du monde est si terrible, au moins tenter de laisser à titre individuel une situation pas trop dégradée pour les suivants familiaux. Faire de son mieux est fatiguant mais toujours gratifiant.
En attendant, voilà : enfin un week-end de deux jours avec rien "en dur" de prévu et pas de permanence à assurer au travail.
Je savoure mon vendredi soir comme s'il s'agissait d'une victoire.
Pas la force de regarder ce soir les statistiques de la pandémie. En Angleterre, le variant Omicron contamine à tour de bras. Plus qu'ailleurs (pourquoi ?).
Il commence à se dessiner une tendance qui dirait qu'il est ultra contagieux mais donne plus rarement des formes graves. Peut-être aussi que la vaccination de quand même pas mal de gens n'y est pas pour rien.
Le joueur de pétanque s'est retrouvé à partir du 15 sans Pass Sanitaire valable. Il avait reçu un message ou un courrier il y a un mois environ lui indiquant que son monodose Janssens de mai risquait de n'être point suffisant, mais quand nous avions reçu l'information que la 3ème dose était non seulement conseillée mais accessible à nos créneaux d'âges nous n'avions pas pu obtenir de rendez-vous avant le 22 janvier. Et voilà que la semaine passée, message : à partir du 15 décembre si vous n'avez pas fait de rappel votre Pass sera désactivé.
Soudain motivé il a trouvé un rendez-vous le 23 (j'en ai pris un aussi). Il n'empêche qu'en attendant le voilà de facto interdit de restaurant et même de course à pieds (la Corrida de Houilles nous a brièvement tentés).
C'est ballot.
Quelques vidéos vues (le plus souvent en tombant de sommeil) :
Les tornades aux USA, notamment dans le Kentucky en début de semaine.
Syblo aux championnats du monde junior sur piste, l'été dernier (3) au Kenya.
Rhys Mclenaghan en Suède pour bosser un peu et voir un pote et du pays.
Quelque chose sur Get Back par David Bennett
Un documentaire sur Sting sur Arte
J'ai aussi regardé un documentaire qui traînait sur Youtube et relatait le dernier jour de John Lennon mais il n'était pas très bon. Je suis restée parce que trop fatiguée pour m'en déprendre.
(1) Une des meilleures idées que j'aurais eue dans cette vie aura été de fréquenter un kiné, à mes frais, de façon préventive et régulière. Mi récup sportive, mi remise dans l'ordre des vertèbres
(2) Par exemple pour moi accepter l'emploi qui est le mien actuellement ou pour Le Joueur de Pétanque accepter il y a un an la mission qu'on lui proposait à Lyon. Certes, on ne nous l'impose pas, on attend que nous exprimions notre accord. Et nous avons agi en amont pour que ces propositions nous soient faites. Seulement notre degré de liberté n'était que très relatif. Et un refus n'aurait pas été dépourvu de conséquences dommageables.
(3) Frappant comme cet été a pour nous, si peu existé. Une seule semaine de vraies vacances et de temps estival.