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La pandémie nous transforme en musiciens du Titanic

(mercoledi)

Ce fut un jour stupéfiant, cet article du Monde en donne une bonne illustration, plus de 200 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures en France et pour autant du travail comme si de rien n'était et même pour moi un rendez-vous bancaire sur mon heure de déjeuner. 
Triple vaccinée et tellement amarinée à la grande fatigue, je ne suis pas tant que ça inquiète pour mon propre sort. Mais globalement pour nous toutes et tous. On se rapproche de Station Eleven, l'air de rien.

Je reçois à point nommé un carton d'une commande antérieure (oui, je vois assez bien venir les trucs, parfois) : masques FFP2, gants et lingettes désinfectantes. Le gars sympa de la société du rez-de-chaussé le prend en charge.

Certains membres de ma famille se rendent, sans que je sois parvenue à les en dissuader, à une fête de famille qui avait été dans un premier temps reportée ... pour cause de pandémie. 
Sauf qu'à présent, c'est pire.

Il fait terriblement doux (15°c en soirée), et le retour vélotaf fut un moment de bonheur dans la débacle.

Grâce à Alice un éléphant blagueur me met du baume au cœur. On pourra désormais dire : une faim de loup et un humour d'éléphant.

 


New phone day

(lunedi)

 

Ça ne m'arrive pas souvent : il faut qu'ils se cassent ou que je me les fasse voler pour que j'en change. Mon téléfonino, un solide Galaxy de juin 2017, saturait depuis des mois, plus une seule appli ne passait et c'était la croix et la bannière lorsque WhatsApp ordonnait une mise à jour. 

Or pour le télétravail ce sont nos téléphones personnels que nous utilisons pour joindre les clients.

J'avais tenté en vain de m'en faire offrir un neuf à mon anniversaire et à Noël (j'avais proposé que ça fasse cadeau groupé) alors ce lundi midi, alors que la voix de la sagesse financière me poussait à attendre le début de janvier, my inner voice arguant qu'en plus pour une fois au taf c'était calme, m'a ordonné d'y aller. 
J'ai donc filé sur le temps de ma pause déjeuner chez mon opérateur. Un peu débordé sur le temps imparti, avec ce gag que puisqu'ils étaient précisément en train de me transférer les données d'un appareil l'autre, pas moyen de passer le moindre appel ni d'envoyer un SMS.

Trois heures plus tard l'annonce était faite que le gouvernement ordonnait à nouveau que le pays se mette à télétravailler, sauf pour le côté scolaire qui devait rester à tout crin le gros foyer de contamination qu'il est (1).

What a narrow escape !

Bien équipée, je peux envisager avec sérénité toute décision d'organisation que prendra mon employeur pour s'adapter aux ordonnances gouvernementales.

Les cas et les cas contacts continuent de se multiplier alentours. Omicron a vraiment une force de diffusion que les variants précédents nous avaient épargnée.

 

 

(1) Je suis défavorablement impressionnée de la façon avec laquelle en France on fait peu de cas de la santé des enfants et adolescents au prétexte qu'iels ont assez peu de chances de faire des formes graves. Mais quand même quoi ! Le contraste avec l'Allemagne et l'Italie est saisissant.


Pensées

(domenica)

 

Il y a des nouvelles si tristes parfois qu'on refuse de les admettre. Ça a été le cas pour moi à l'annonce du décès de Delphine Bretesché, qui m'est parvenue dans la nuit de vendredi à samedi, car plusieurs de mes ami·e·s lui étaient proches. Mon cerveau a refusé d'enregistrer la nouvelle.
Luxe que je pouvais m'accorder car je n'étais pour elle qu'une lointaine vague connaissance - nous nous étions croisées quelques fois auprès de ces amies communes et en des rassemblements littéraires pour autant je l'admirais et son travail comptait -, je pouvais donc parfaitement faire semblant d'avoir mal compris, pas su. 

Elle faisait partie des personnes dont après l'avoir rencontrée j'ai pensé que nous aurions pu être amies si ma vie n'avait pas été remplie déjà à ras bord, par le boulot, tout ce que j'avais à faire et mon grand besoin d'heures de récupération.

Aujourd'hui mon cerveau n'a pu poursuivre son déni, Ouest France s'est chargé de l'officialisation incontournable.

Et dans son semainier, Anne Savelli a rendu à Delphine un hommage qui touche au cœur, "la vie même" ; il me semble que l'on ne pouvait qualifier mieux celle qui a disparu.

Pensées pour elles, ses proches et toutes celles et tous ceux qu'elle aimait et qui l'aimaient. Moi qui n'étais que loin, j'éprouve déjà un tel vide, qu'est-ce que ça doit être pour elleux.


PS : Au passage j'ai conçu un bon réconfort à voir ou revoir cette vidéo d'une intervention conjointe effectuée il y a quatre ans en compagnie d'Anne Savelli

 


Les bonnes décisions


    Chez monsieur Samovar, source importante de réflexions, je lis ce soir 
"Ce qui compte, ce n'est pas de prendre les bonnes décisions, c'est de réussir à les aimer, en fin de compte."

Il ajoute "On met du temps, mais on y arrive".

Plus j'avance en âge, plus j'ai le sentiment qu'à moins d'être né·e·s dans un milieu social artiste ou aisé, on prend au fil d'une vie très peu de décisions réelles. On fait au mieux des choix face à des situations qui s'imposent. Dès qu'on tente de décider, les réalités de notre conditions sociales nous rappellent à l'ordre.
On parvient parfois splendidement à limiter les dégâts, on peut avoir des coups de chances, et un légitime sentiment de réussite.

Mais combien d'entre nous ont pu prendre des décisions absolues : ça me tente alors je veux faire ça.
Très peu, je crois.

Je n'en ai pris que quatre en bientôt soixante ans, des choix vraiment libres, des décisions qui ne dépendaient que de moi. Les autres étaient des choix à des intersections, des réactions face à des situations. Et la plupart du temps je n'ai fait que saisir les options possibles de limiter les dégâts face à différents coups durs qui s'imposaient à ma famille et moi. Il me semble que c'est assez général des classes moyennes. Que je suis sans doute représentative de ça. 

Je ne me plains pas, je m'en sors plutôt pas mal, en bossant dur, en ayant bossé dur sans arrêt. J'ai aussi eu des cadeaux et des chances. Tout tenté. fait de mon mieux, et n'ai pas de regrets.

Seulement j'en ai assez qu'on tente de nous inculquer que nous devenons ce que nous décidons, que nous sommes responsables de notre position. Oui dans le sens où l'on peut facilement tout faire foirer en faisant n'importe quoi. Mais on peut se donner un mal fou et ne pas s'en sortir. Car tout est fait pour que l'on reste en soute, à souquer.



Vrac covidé (happy Christmas anyway)

(venerdi)

 

(voix et moments divers et variés)    - Non mais si c'est Omicron, c'est 17 jours, l'isolement. 

- Mais non, seulement si tu habites sous le même toit. 
- Hé mais j'étais en télétravail, je ne savais pas. 
- Ben là tu le sais, et même ça serait bien d'aller te faire tester.
- Non, mais il n'y a que xxxx qui est vrai cas contact.
- Il faudrait que l'on avertisse yyyyy.
- Mais comment le joindre, il est parti mercredi soir à l'autre bout du monde. 
- Il avait fait un test PCR.
- Bon, alors finalement, que fait-on ?
- J'ai fait un test hier. J'en refais un aujourd'hui ?
- Mais zzzzz, il est malade ? Pas seulement cas contact ?
- Oui, tu ne savais pas ? En fait ça s'est déclaré le jour où il allait faire sa troisième dose.


* lectures collectives des documents sur le site gouvernemental officiel. séance de gloses, on n'interprète pas tout tous de la même façon *
* appels téléphoniques avec celles et ceux en télétravail, la malade qui demande qui elle doit déclarer *
* une collègue reçoit des appels de personnes de sa famille, il y a d'un autre côté des gens touchés, elle-même est cas contact officiel, même si négative pour l'instant, j'assiste en direct à l'annulation d'un repas de Noël, ou tout du moins son report.*

Toutes les questions que l'on se pose.
Finalement tout le monde ira sur son temps de déjeuner, se faire tester. 
Une personne a un autotest, comme elle comptait aller voir ses parents ou grands-parents elle avait de toutes façons prévu (au moins) une vérification.
Ça ressemble à un test de grossesse. Nous tentons d'en rire.
À la pharmacie, ce sont les mêmes tests, en fait.
Galère avec le téléfonino qui ne peut aller plus loin que la page qui s'ouvre du QR code de la pharmacie scanné. Plus tard j'arrive sur une partie de site à laquelle je n'aurais pas dû avoir accès. Je ressors puis attends un nouveau mot de passe. Mais d'autres n'auront sans doute pas mon attitude respectueuse. Tout le monde veut tripoter mon téléfonino, alors que je sais parfaitement le faire fonctionner. Et ne souhaite pas qu'il soit covidé.

Ouf, négative.
Merci à Covidliste qui m'a probablement permis d'effectuer ma troisième dose right on time.

Le Fiston et son Amoureuse de leur côté s'étaient fait tester par précaution pour tous leurs parents. J'éprouve une bouffée de reconnaissance.

Il fait doux et pluvieux. Je reviens à Vélib par moment électrique par moment pas trop, via le Bois de Boulogne, sans trace de prostitution, ce qui surprend (mais tant mieux).


Moment doux, un client dont la voix ressemble à celle qu'avait FDK, ainsi que l'accent. Me parle délicatement de la brume de mer à Saint Germain sur Ay à laquelle un jour lors de festivités du débarquement il avait assisté. Quelques minutes de trêve au sein du chaos. Je lui en sais gré.

Plus personne ne sait ce qu'il convient de faire : trop de cas contacts et de longueurs d'isolement, et tout coince, pas assez et trop de personnes risquent ensuite d'être contaminées et tout coincera encore davantage.

By the way, c'est Noël. Pour un peu, j'oubliais.



 


Alors on danse

(lunedi)

 

Une fois de plus un billet chez Carl Vanwelde est tellement bien vu que j'y repense après.

"[...] Les uns s'arc-boutent sur "une bonne hérédité" les dispensant de contraintes, les autres sur leur rassurante triple vaccination donnant accès au Pass, aux petites sauteries et aux câlins sans réserve des petits-enfants enfin rendus à leur affection. "C'est trop long docteur, on ne peut pas vivre ainsi tout le temps, et puis on est fort prudents." Alors on danse."

En plus qu'il me met en tête, je crois volontairement, une chanson si bien adaptée à notre période actuelle :

 



Covidliste m'avertit dans la matinée  qu'une dose de Moderna est disponible. Par acquis de conscience je clique sur le lien proposé. Jusqu'à présent les doses annoncées étaient systématiquement à Gagny en France et puis soudain, une dose était disponible à Paris, dans une pharmacie. 

Il a fallu obtenir l'autorisation de ma hiérarchie au déboté puisque j'étais au travail. En prenant sur mon temps de déjeuner et un peu davantage, ce fut OK.
Ça m'a permis d'aller dans un quartier de Paris auquel je suis peu accoutumée et de me reposer pendant les trajets (métro uniquement). La seule chose que je n'avais pas anticipée est que certes il n'y avait pas une longue file d'attente comme on peut le craindre dans un centre de vaccination, mais les personnes travaillant dans la pharmacie avaient aussi d'autres choses à faire, des clients à servir, des tests à effectuer. Ce qui fait qu'au bout du compte, l'attente n'était pas nulle. 

En revanche, même si j'ai dû matériellement attendre un peu que mon pass soit imprimé, je n'ai pas eu à attendre 15 minutes avant de repartir. Peut-être aussi puisque ce n'était qu'une demi-dose de Moderna après avoir déjà eu deux doses d'Astra Zeneca courant 2020.

Ce que j'ignorais c'est qu'il fallait aussi n'avoir pas de cas connus proches déclarés depuis moins de 14 jours. Personne de ma connaissance n'étant en ce moment atteint, ouf. Mais il ne faut pas tarder, dans la mesure où le variant Omicron est si rageur et vif à passer de l'un à l'autre que bientôt bien des vaccinations devront être différées pour cette simple raison.

En soirée j'étais suffisamment bien pour dépoter des travaux administratifs et même sortir et suspendre une lessive de draps - mais ça n'était pas la meilleure idée, le bras droit légèrement douloureux -. 

On verra bien la suite. En attendant, c'est fait et me voilà pourvue pour les jours à venir d'un brin ténu de sérénité.

J'ai honte parce que c'est se moquer de quelqu'un (même s'il s'est moqué de nous), mais n'empêche je suis re-partie à rire. Par les temps qui courent c'est précieux, alors je partage.

Il y a ceci aussi, dont je ne sais si mieux vaut en rire Capture d’écran 2021-12-20 à 23.44.38


Marie et les ondes Martenot

(sabato) 

Ce n'est qu'un week-end de deux jours mais ayant depuis la fin du mois précédent enchaîné semaines de travail dont deux de six jours avec pas vraiment de récup, et courses le dimanche, j'ai comme une impression de débuts de vacances.

Vu la routine de Rhys aux J.O., en finale, un placement de la main qui dérape, ça va vite. Après lorsqu'il tente de sauver l'honneur, les jambes qui brièvement s'écartent.

À nouveau un billet de blog chez Fanny Chiarello, trouve en moi bien des échos. Je découvre via ce morceau (Burning de Christine Ott) que nous avons (au moins) deux points communs dont les ondes Martenot.

Dans un billet où il exprime ce que je pense mais en bien mieux que moi, Virgile rappelle que Toni Morrison disait que le but du racisme, c’était de nous faire perdre notre temps. C'est tellement vrai en ce moment avec toutes sortes d'idées moisies qui circulent. On perd notre temps et notre énergie à tenter de lutter, de convaincre avec des éléments rationnels des personnes qui, de guerre lasse, on choisi de croire plutôt que de penser, et pendant ce temps ce qu'on pourrait collectivement construire de bien s'effiloche. Il est facile ensuite de venir dire que ça ne réussit pas, on était accaparés à se défendre.

Aux Pays-Bas, lockdown jusqu'au 14 janvier.
Ici et là en Europe, restrictions sur les voyages.

À Torino une grue en cours de montage ou qui venait d'être montée s'est effondrée via Genova. Trois morts parmi les ouvriers, et des blessés dont des passants.

 


Achievement unlocked

(venerdi)

Je l'avais appréhendée cette quinzaine : six jours de boulot, avec quelques soirées occupées, un dimanche avec un trail de 13 km, cinq jours de boulot avec deux soirées occupées par des soins d'entretien (1). Seuls échecs, deux séances d'entraînements de natation que je n'ai pu accomplir car incapable de me réveiller à temps. 
Pour le reste c'est passé quasi crème.
Et un projet familial, mis de côté pour cause de pandémie, a repris de plus belle. Enfin quelque chose qui va de l'avant. Pendant la première partie de la pandémie et même les années précédentes (pour cause de deuils et succession à assumer), j'ai eu le sentiment de jouer perpétuellement en défense. Je m'en suis sortie, j'ai évité la relégation. Mais l'envie de marquer des buts m'est revenue. Cette semaine ainsi, nous avons pris une décision. Fait un choix.
C'est tellement rare dans des vies comme les nôtres ou souvent nous n'en avons que les illusions (2).

Passée la période de profonde tristesse, les deuils récents me donnent l'énergie, l'élan, de me lancer dans toutes sortes de préparatifs de transmission. Ça ne me rend pas du tout triste. L'état du monde est si terrible, au moins tenter de laisser à titre individuel une situation pas trop dégradée pour les suivants familiaux. Faire de son mieux est fatiguant mais toujours gratifiant.

En attendant, voilà : enfin un week-end de deux jours avec rien "en dur" de prévu et pas de permanence à assurer au travail. 
Je savoure mon vendredi soir comme s'il s'agissait d'une victoire.


Pas la force de regarder ce soir les statistiques de la pandémie. En Angleterre, le variant Omicron contamine à tour de bras. Plus qu'ailleurs (pourquoi ?).
Il commence à se dessiner une tendance qui dirait qu'il est ultra contagieux mais donne plus rarement des formes graves. Peut-être aussi que la vaccination de quand même pas mal de gens n'y est pas pour rien.

Le joueur de pétanque s'est retrouvé à partir du 15 sans Pass Sanitaire valable. Il avait reçu un message ou un courrier il y a un mois environ lui indiquant que son monodose Janssens de mai risquait de n'être point suffisant, mais quand nous avions reçu l'information que la 3ème dose était non seulement conseillée mais accessible à nos créneaux d'âges nous n'avions pas pu obtenir de rendez-vous avant le 22 janvier. Et voilà que la semaine passée, message : à partir du 15 décembre si vous n'avez pas fait de rappel votre Pass sera désactivé.
Soudain motivé il a trouvé un rendez-vous le 23 (j'en ai pris un aussi). Il n'empêche qu'en attendant le voilà de facto interdit de restaurant et même de course à pieds (la Corrida de Houilles nous a brièvement tentés).
C'est ballot.

 

 

Quelques vidéos vues (le plus souvent en tombant de sommeil) : 

Les tornades aux USA, notamment dans le Kentucky en début de semaine.
Syblo aux championnats du monde junior sur piste, l'été dernier (3) au Kenya.
Rhys Mclenaghan en Suède pour bosser un peu et voir un pote et du pays.
Quelque chose sur Get Back par David Bennett
Un documentaire sur Sting sur Arte
J'ai aussi regardé un documentaire qui traînait sur Youtube et relatait le dernier jour de John Lennon mais il n'était pas très bon. Je suis restée parce que trop fatiguée pour m'en déprendre.

 

 

(1) Une des meilleures idées que j'aurais eue dans cette vie aura été de fréquenter un kiné, à mes frais, de façon préventive et régulière. Mi récup sportive, mi remise dans l'ordre des vertèbres
(2) Par exemple pour moi accepter l'emploi qui est le mien actuellement ou pour Le Joueur de Pétanque accepter il y a un an la mission qu'on lui proposait à Lyon. Certes, on ne nous l'impose pas, on attend que nous exprimions notre accord. Et nous avons agi en amont pour que ces propositions nous soient faites. Seulement notre degré de liberté n'était que très relatif. Et un refus n'aurait pas été dépourvu de conséquences dommageables.
(3) Frappant comme cet été a pour nous, si peu existé. Une seule semaine de vraies vacances et de temps estival. 


Un cri du cœur (Le mal-aimé)

Some year ago

Une collègue qui reçoit visiblement des alertes infos sur son téléfonino s'exclame, sur un ton plutôt neutre mâtiné d'une part de surprise, car le Machin en question, politicien de haut rang, fait partie des gens pour lesquels on suppose que toutes les précautions sont prises : 

- Machin est Covid + !

et aussitôt du fin fond de l'open space, une voix : 

- Hé bien qu'il en crève !

Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire devant ce jaillissement spontané.

(La personne qui l'a émis exprimait son ras-le-bol de politiques menées et décisions prises, elle n'est pas de celles qui éprouvent une vraie haine)

201218 0101


Une révélation ;-)

(giovedi)

Capture d’écran 2021-12-09 à 22.41.36Grâce à Pois chiche des confins une révélation 27 ans plus tard (1). Une phrase d'une chanson (Superstarr) de l'album Prose combat de Mc Solaar, sorti en 1994 et qui soudain s'explique. 

J'aurais mis 27 ans à piger et j'en rigole encore.

Les réseaux sociaux, c'est ça aussi : piger des trucs longtemps plus tard grâce à d'autres personnes qui aimablement partagent leurs propres découvertes.

Tombée je ne sais plus trop comment sur un podcast (2) du Parisien sur le destin de MHD.

Il est des hommes qu'on imagine mal auteurs des crimes qui leurs sont attribués et pourtant on ne saurait se départir d'un doute solide.
Tristesse dans tous les cas : qu'ils aient commis ce dont on les accuse, ou qu'ils le soient alors qu'innocents.
Un autre exemple est venu s'y joindre dans la journée, Yannick Agnel est accusé de viol sur mineure, la victime en aurait été la fille de l'un de ses entraîneurs chez qui il fut un temps hébergé. C'est moche de partout.

Bruits de belligérance : Israël semble préparer un (des ?) raid(s) sur l'Iran, la Russie semble s'apprêter à envahir l'Ukraine et la Chine Taiwan. Comme le faisait remarquer un twitton, si l'un se déclenche, les autres suivront, comme pour profiter de la confusion.

Peu à dire de la journée : du sport (natation le matin, course à pied le soir), du travail. Et avec l'énergie économisée sur les trajets (c'était télétravail), enfin la force de m'occuper de différentes démarches, bancaires et autres, afin de poser quelques jalons pour la transmission, qu'au moins notre fille ait de quoi vivre après nous, même si sa maladie chronique l'empêche de travailler. Je me suis même occupée de télécharger ma licence de triathlon, faire mon inscription pour celui de Deauville, poser une réclamation pour une commande jamais reçue (3).

 

 

(1) Tout vient à point à qui sait attendre !
(2) J'ignorais que ce journal eût un podcast
(3) Le piège : il s'agissait d'une précommande, je ne me suis donc souciée du délai qu'un moment après la date de disponibilité des produits commandés.