Mémoire des lieux
01 novembre 2021
(lunedi, férié)
Même si elle est moins bonne qu'autrefois ma mémoire des lieux m'étonne.
À Bois d'Arcy où je ne suis revenue brièvement qu'à l'automne 2016 pour enterrer mon beau-père, je sais encore où sont son ancien logement (quitté en 1995, lorsqu'il est tombé malade définitivement), le bois, l'Église et le cimetière comment relier tout ça, comment m'orienter dans le bois, le haras.
Ce qui a changé depuis : davantage de maisons individuelles quand les anciennes étaient encore séparées par des friches, quelques champs.
La demi-ville n'est pas laide mais me fait songer à ces campagnes belges qui n'en sont pas mais pas non plus des villes ou villages. Simplement des zones d'habitats. Sans structure apparente. Des éléments juxtaposés. Et de l'infrastructure routière qui contribue à ce que l'on ne puisse y vivre qu'en étant équipé d'un véhicule personnel à moteur.
Je m'interroge sur les dernières années des récents disparus (au delà du fait qu'il y avait pandémie, et donc diverses variantes de confinements, qui isolent).
À 23:13 dans la ville, plus un bruit. On se croirait revenu au temps des couvre-feux.