Repos
10 octobre 2021
Ça n'est pas comme si je n'avais pas une extrêmement longue expérience d'éternelle enrhumée, seulement voilà : je me suis encore laissée piéger de croire que j'allais mieux, que c'était bon ça y était. Alors hier je suis allée m'entraîner, pas en natation, soyons raisonnable, mais en course à pied et je comptais ce matin effectuer une petite séance piano piano tranquille ... mais je me suis réveillée en toussant.
Trop vite se remettre en selle fait que l'on retombe ensuite d'un cran.
Bon, moindre mal, c'est dimanche, j'ai encore la journée et la nuit pour me remettre en état de marche en vue d'une semaine de boulot.
Repos.
J'en profite pour prendre des nouvelles. Depuis la période un peu difficile de l'été 2019 lorsque j'avais dû renoncer à reprendre une librairie par manque de financement (et de confiance en mes forces), suivie de deux mois de travail forcené en maison de la presse, puis de remplacements vivaces en librairie puis ... de la pandémie, je suis restée en retrait de ma famille, de mes ami·e·s, centrée sur "tenir le coup", vaille que vaille, jours après jours. La période pandémique, laquelle n'est pas tout à fait finie, a rendu difficile le fait de se voir de façon informelle et légère, caler un déjeuner, se rassembler pour un petit événement, boire un coup au café de façon impromptu, faire un saut dans une autre ville ..., et je m'aperçois à l'occasion d'un décès récent qui me peine d'autant plus que je ne l'ai pas vu venir - I just didn't know he was ill, a fortiori that ill -, que nos liens se distendent.
Je ne sais pas trop comment faire autrement : en semaine je tombe de sommeil, après le travail et au mieux un entraînement, et les week-ends sont remplis des choses à faire, d'un peu de sport et de beaucoup de récupération.
Les trois quarts du temps je vis trop vite pour moi.
Mon exploit du jour : être parvenue à ne pas m'endormir avant la fin du match de football Espagne France (remporté par celle-ci) que je regardais.