La reprise des courses
Journée d'enrhumée

Quel étrange dimanche

 

    Je fais du sport, malgré la pluie, je regarde du sport du fond de mon lit et en fin de journée j'apprends une bien triste nouvelle.


Rien à voir avec Bernard Tapie dont le décès rend difficile de faire la part des choses sur la vie exceptionnelle (dans le louable et le pas louable) qu'il a menée. 
Ou peut-être un tout petit peu : le chagrin que j'éprouve est probablement cousin de celui que ressentent les personnes qui ont côtoyé le grand patron défunt : il a changé leurs vies à un moment donné, surtout certains sportifs, en leur donnant des opportunités, et de la motivation qu'ailleurs sans doute ils n'auraient pas trouvées. Puis il les a trahis ou s'est détourné d'eux au profit de nouveaux espoirs et leur a fait du mal car ce sont des humains. 
Mais pour cette même raison sa mort les rend tristes, car ils le sont, humains, et que lorsque le point final est donné ce dont on se souvient c'est comme la vie bondissait. Comme ces hommes, à un moment donné, nous ont stimulés pour aller de l'avant, tenter quelque chose de plus grand, progresser.

Quelle étrange semaine passée (une cyber-attaque concernant l'entreprise qui m'emploie, le boulot énorme en conséquence, la mémoire retrouvée, via un article, un témoignage sur le procès, sur une rencontre professionnelle mais qui aurait pu virer amicale faite juste avant le 13 novembre 2015, ce décès). La vie refuse pour moi d'être un long fleuve tranquille, même quand je fais tout pour me ranger (un emploi stable, rien d'autre en dehors à part du sport et les choses de la maisonnée, l'écriture de fiction abandonnée). 

Je pense ce soir à ses fils, ils doivent être au fond de la tristesse, et avec tant à assumer alors qu'ils sont si jeunes.

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