La journée oblige à bouger
13 octobre 2021
(martedi)
Il est impossible de s'appesantir. Perspectives de travail pour l'un, boulot dense pour moi après un début de matinée calme (une panne, seul moyen pour nous de nous mettre à jour).
Comme chantait Souchon On avance, on avance, on avance.
Ma mémoire fait seule la route dans l'autre sens, comme si la fin l'autorisait à rediffuser des images à présent qu'elles ne sont plus porteuses du moindre danger. J'avais fort bien tourné la page.
Mais je dois bosser, puis m'entraîner. Malgré un ticket de dernière minute j'y parviens, un test de 5 minutes est couru à 6'08'' comme allure, ce qui est extrêmement lent pour le commun des mortels mais pas mal du tout pour moi en sortie de rhume.
Le regain d'énergie me donne droit à une soirée que de fait, je mets à profit pour une kyrielles de petites choses à faire (dont le paiement d'un reliquat d'impôts locaux, la vie passionnante, n'est-ce pas ?).
Il y a une potentielle perspective d'un retour à la vie semi lyonnaise, et même si la séparation induite me navre, le côté stimulant m'en plaît, qui tomberait à pic.
Je dois faire face à un afflux inhabituel d'idées de roman, comme si elles m'avaient été transmises dans une ultime tentative que quelqu'un prenne la relève. La retraite, hélas, est trop loin.
Les pass sont moins souvent scrutés. On dirait qu'on s'est habitués à perdre en ce pays une cinquantaine de personnes par jour, comme si bon voilà, il faut s'y faire, c'est comme ça. Je n'aime pas ça.