La journée oblige à bouger
Regarder courir, puis courir : marathon de Paris 2021

Julie (en douze chapitres)

 

    Pour la première fois depuis fort longtemps j'ai pris le temps d'aller au cinéma. Je suis les films de Joachim Trier et y étais allée sans même m'enquérir du scénario (j'aime bien faire des découvertes). Je suis désormais si vieille que certaines scènes ou situations me laissent de marbre, en revanche c'est peu dire que la fin m'a touchée au cœur, ce qui concerne le fait de connaître quelqu'un de gravement malade.

Au cinéma le pass sanitaire est requis.
(je le note pour que l'on sache, plus tard). 
Dans la salle un peu plus de la moitié des gens (dont moi) gardaient le masque, même si je crois qu'il n'est plus obligatoire du fait du premier contrôle - ce que je trouve assez absurde en fait : être vacciné limite les risques mais n'empêche pas d'être porteurs -. Il y avait un petit monde mais la salle était grande nous étions bien répartis.

Le plaisir d'aller au cinéma à pied en passant par un parc où les gens se baladent ou s'activent. Et que c'est samedi, et que je ne dois pas aller travailler. J'avais oublié.

J'avais eu la force d'une séance de CAP assez costaud le matin (1h20) mais je n'ai pas eu celle d'aller nager : je m'étais tout bonnement assoupie. Mes affaires étaient prêtes.

J'écoute les bruits de la ville et ça m'apaise.
Lu, horrifiée, l'enquête des Jours sur les fausses victimes du 13 novembre.

J'oubliais : être réveillée au matin par les voix de Tewfik Hakem et Romain Slocombe, ce bonheur.

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