un village peuplé d'irréductibles gaulois (Il se prépare)
Bosser le samedi

Devoir se faire à l'évidence


    Je parviens à assumer le boulot, à tenir le cap et le rythme, par moment plus difficilement mais je pense décemment.
Je parviens à assumer une partie des entraînements nécessaires à ma vie de triathlète. Sans celle-ci je ne serais de toutes façons pas en état d'assurer au travail.

Je suis en bonne voie de parvenir à refaire mon retard en terme de suivis de santé et actes nécessaires (des soins dentaires actuellement).

Je peux, si ça n'est pas trop souvent, m'accorder une activité de soirée : réunion d'une association dont je fais partie, rencontre à laquelle j'assiste en librairie ...

Mais si un soir je sors, il devient impensable de trouver en rentrant l'énergie, plus que le temps, d'écrire ici. C'est illusoire.
L'âge c'est : devoir se coucher au plus tard à minuit afin de pouvoir tenir la journée de labeur qui suit.

L'écriture en prend un coup, la radio, de facto, c'est fini (et j'en suis si triste), la BNF me manque terriblement (mais je ne désespère pas d'y retourner). Et bien sûr les ami·e·s.

Je m'aperçois que de façon insensible mais visible à présent j'ai quasiment renoncé à l'alcool et aux viandes. Je n'en consomme plus guère que lorsque je fais partie d'un groupe, invitée ou au restaurant et parfois en Normandie, et nous y sommes, fors confinement, rarement.

Plus que trois jours et ma semaine de boulot sera finie. J'ai un entraînement de CAP demain matin, une séance de natation vendredi, une soirée samedi. Les choses, désormais, se décomptent ainsi.

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