Devoir se faire à l'évidence
La reprise des courses

Bosser le samedi


    Ça a été un week-end de bosser le samedi, et même si la journée de boulot s'est plutôt bien passée (nous étions trois et mes deux collègues étaient expérimentés), j'en suis sortie exténuée - les cas à traiter le samedi sont des urgences -.

Il y avait une soirée ensuite, première soirée depuis l'automne 2019, du club d'amateurs de whiskies que je fréquente (ou fréquentais, suis-je tentée d'écrire, tant tout s'est trouvé interrompu), et le dimanche nous avons pu faire notre petite séance dominicale de course à pied (1h10, pas grand chose, à vitesse lente d'endurance fondamentale) et prendre le petit-déjeuner dans une excellente boulangerie de cette zone en mutation qui fut industrielle (1), et puis. 

Rien. 
Rien pour moi en tout cas, Le Joueur de Pétanque partant à la pétanque.
Moi j'ai regardé un peu de sport, lu un peu (pas assez), et surtout j'ai dormi. Et le soir aussi. Dîner, Stade 2 et re-au lit. Dodo. Incapable de faire autre chose dans le peu de temps personnel dont je disposais que tenter de récupérer pour être opérationnelle pour la semaine qui venait.

Combinaison probable de la thalassémie, de la fatigue du travail, du fait d'approcher des 60 ans qui réclament davantage d'heures de récupérations pour un même effort, d'un épuisement particulier dû aux travaux dentaires lourds entrepris depuis août, et d'une fatigue de fond liée à la période particulière que nous traversons depuis deux ans avec la pandémie, ne serait-ce que parce qu'il faut sans arrêt penser aux choses et faire attention et qu'il y a toujours des personnes (un peu mois ces trois dernières semaines, moins directement) pour lesquelles nous nous inquiétons et que le moindre début de rhume se pare d'une inquiétude, justement. 

 

(1) Contrôle de nos pass sanitaires très scrupuleux. Malgré la longue file d'attente. 

 


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