En attendant que le Cahier du jour reprenne son fil, bref résumé
09 juin 2021
Le paradoxe du diariste s'est une fois de plus vérifié : j'ai eu un week-end trop intéressant / fatiguant pour y intercaler le temps d'écrire, puis le boulot a repris ma vie encore plus fort que les temps précédent (merci l'État et ses annonces politiques sans rien de l'organisation qui aurait due être mise en place AVANT ; le Pass Culture part d'une bonne intention mais en pratique pour les libraires et les autres entreprises de la chaîne du livre que sa mise en place impacte, c'est la galère), j'ai perdu les pédales en vélotafant, enfin une et zéro conséquence dommageable, si ce n'est de devoir prendre le métro et sans doute du temps de réparation.
Je n'ai guère profité, sauf un peu ce week-end mais par nécessité plus que par choix, des élargissements de nos petites vies par couvre-feu plus tardifs, et ouvertures plus grandes de toutes sortes d'établissements, au premier titre desquels les restaurants.
Je me réjouis à l'idée de pouvoir vendredi à nouveau nager. J'appréhende aussi : jamais je n'étais restée si longtemps sans le faire.
Ma semaine fera six jours (travaillés), c'est un samedi de permanence et j'appréhende ça aussi. Tenir.
Un président de la république s'est pris une baffe, et j'ai l'impression d'être assez minoritaire à surtout penser que c'est inquiétant pour ce que ça dit de l'état de notre démocratie et de l'extrême droite qui se décomplexe. Pour autant je n'éprouve guère de compassion. Mais je résiste au victime blaming, malgré qu'il est un tantinet tentant.
L'épidémie voit un rebond au Royaume-Unis, variant delta oblige. Ça nous augure une fin d'été à nouveau restrictive, si ce n'est pas avant.