Partir bosser en finalement pas RER C (j'ai loupé le 08:15 d'un rien) et donc ligne 14 (une des nouvelles rames, longues) puis RER B jusqu'à Cité U et marcher et c'est vraiment un bel itinéraire.
Journée de boulot productive sans stress majeur. C'était bien et comme toujours dans ces cas-là, formateur.
Discussion sur le thème : en temps d'épidémie, qu'est-ce qui relève du secret médical et qu'est-ce qui au contraire doit être divulgué afin que les autres prennent leurs dispositions ? (je n'ai pas la réponse, je note simplement que la communauté de travail s'interrogeait à ce sujet). Un repas du midi prélevé Au bureau, une salade avec du camembert frit et dégustée en bas des jardins de La Vache Noire. Soleil radieux mais il faisait froid. Croiser un jeune livreur qui s'était trouvé un recoin pour caler son vélo et faire sa prière (c'est ramadan) posé sur son sac bleu de livreur Stuart. Le voir repartir au même moment où, salade avalée, je m'en retournais bosser. Prier prend donc le même temps que manger.
Recevoir la confirmation de mon rendez-vous Doctolib de vendredi matin.
Au boulot, les gens s'entraident pour prendre les rendez-vous, j'ai trouvé ça réconfortant.
Retour en quittant à 18:47 et en utilisant 3 Vélibs : le premier avait comme une sorte de frein intérieur, il fallait un effort fou pour avancer peu, le second avait les vitesses instables qui sautaient de l'une à l'autre, c'était jouable mais pénible (et au milieu des carrefours, dangereux), le troisième enfin avait l'air normal sauf qu'après restitution il indiquait 0 kilomètres parcourus.
Ce retour #Vélotaf fut toutefois un grand moment de bonheurs quotidien.
Près de la maison j'ai entendu une femme qui aidait en partageant avec lui les repas familiaux un jeune voisin. Tu passes quand tu veux, tu toques à la porte. Le menu tu le connais, disait-elle quand je suis passée.
Une autre femme, elle aussi donnant toutes les apparences de qui revient du boulot demandait au téléphone à quelqu'un de vérifier que les contrats de travail pour deux autres personnes avaient bien été préparés et étaient prêts à envoyer.
Les dames, sans qui le monde ne tournerait pas, qui assument charges mentales et tâches indispensables.
Quelques SMS familiaux, une lessive lancée puis étendue, un petit dîner de restant de spaghetti, les petites écritures devant Rai News 24 puis Rai Storia et entrevoir une jeune Cambodgienne du temps de Pol Pot qui ressemblait de façon troublante à ma nièce.