Cahier du jour, couvre-feu 3 jour 21 : Le rat des Champs
Cahier du jour, couvre-feu 3 jour 22 : Jour de ciel jaune (mais pas ici)

Jeux interdits

(rêve de rendors)

    C'est pour une fois un rêve lié à l'épidémie. D'une façon générale ceux de mes rêves dont je me souviens et qui sont, sauf exception, ceux de juste avant de devoir me lever le matin, sont au contraire ces temps-ci des rêves qui se passent dans un temps sans la générale maladie, soit qu'elle n'ait pas eu lieu, soit qu'elle a déjà été dépassée depuis assez longtemps pour que les contraintes afférentes ne s'en fassent plus sentir.


Et puis ce samedi, celui-ci :

Je suis en mission avec un de mes collègues  auprès d'un gros client (une vaste librairie dans un grand musée pourvue d'un auditorium comme celui du Louvre ou du Petit Palais). Nous bossons dur à installer leur réseau, quand l'annonce de nouvelles mesures prises par le gouvernement pour tenter de lutter contre l'expansion de l'épidémie survient. Certains jeux vidéos sont interdits. Et les entreprises, pour se faire bien voir et ne pas être soupçonnées de traîner les pieds en refusant le télétravail, en rajoutent à la liste vis-à-vis de leurs salariés. Nous recevons d'ailleurs un document papier que les personnes pour lesquelles nous travaillons ce jour-là viennent nous remettre. Nous nous demandons s'il ne s'agit pas d'un canular, car le lien n'est pas évident, si ce ne serait quelque chose comme le manque de sommeil qui rendrait faible si le virus attaque. Vieille daronne, je date d'avant [les jeux vidéos], c'est pas mon truc, je préfère lire, écrire, les films, les photos, je reste solidaire. Un mouvement de protestation semble se répandre comme une traînée de poudre via les réseaux sociaux.

Je me réveille hélas avant de connaître la tournure prise par les événements. 

C'est quelques minutes après m'être levée, et alors que je confiais à mon compagnon de routes avoir fait un rêve bizarre, tout en me demandant, moi qui ne suis pas gameuse, où j'avais pu chercher une idée pareille, que ça m'est revenu : c'est Brigitte Macron qui, ces jours derniers, avait trouvé moyen de prononcer une phrase bizarre (1) contre le jeu Fortnite.

 

(1) Les médias se sont fait une joie de la décontextualiser pour en exagérer la portée, il n'empêche que c'était passablement #WTF dans un contexte où pas mal de jeunes n'ont plus vraiment d'autres loisirs et que précisément on leur demande, hors cours, de rester autant que possible chez eux.


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