(mercoledi)
Journée de boulot bien costaud, fin assez lourde et tardive (18:50 à 18:55, impossible d'abandonner les en-cours avant qu'ils ne soient un minimum dépotés) encadrée par deux trajets #Vélotaf dont un retour dans une circulation accrue, comme si tout le monde se hâtait de rentrer avant le couvre-feu, ce qui à 20:00 à Paris est totalement utopique. Porte d'Asnières, vers 08:10, un solide embouteillage.
À l'aller, le matin, le brouillard rendait invisible our famous Eiffel Tower - je fais en piéton le Pont Alexandre III pour pouvoir prendre des photos -, je garde sur le vélo (celui "de Fabien") la loupiote principale + 1 à l'arrière.
Un scooter s'est spontanément poussé porte de Clichy, alors que résignée, je m'étais paisiblement arrêtée derrière lui, pour me laisser passer à droite de véhicules coincés passage pour lequel il était trop large. Vous voulez passer ? m'a-t-il gentiment demandé. Gratitude, en plus qu'il m'a vraiment permis de gagner du temps car pouvant ainsi retrouver la piste cyclable un peu plus haut, j'ai eu le feu suivant au vert.
Sinon les usual frôlages et tourne-à-droite, quoiqu'une voiture civilisée au carrefour du Lutetia soit passée derrière moi (comme elles devraient toujours le faire au redémarrage d'un feu) pour tourner, tandis que j'allais tout droit.
Journée coupée agréablement, à présent que nous sommes libres de nos mouvements entre 06:00 et 20:00, par un passage chez le traiteur italien et à la librairie Le Bonheur ; puis dégustation au 4ème en solitaire car j'étais partie déjeuner tard et que nous n'étions que 4 puis dans l'après-midi 5, en présence ce jour, en plus des deux standardistes.
Une soirée qui file comme de rien, mais je réponds au moins aux paquets reçus (les commandes de cadeaux passées le week-end dernier + le livre de Pieterke Mol + l'appareil photo de Valérie), lance une lessive, et vois des images du tribunal d'à deux pas de chez moi sur Rai News 24 (les condamnation du procès "Charlie" on été prononcées). C'est toujours curieux de voir sur un écran (de télé ou de cinéma) des images de près de chez soi lorsqu'on ne s'y attend pas spécialement. Pour un peu je me serais vue passer à vélo.
Soirée au cours de laquelle je n'aurais quasiment pas vu mon conjoint, déjà au lit après son dîner quand je suis rentrée - il avait pu respecter le couvre-feu, lui - et endormi lorsque j'ai eu terminé ma douche et mon dîner et que je suis revenue ponctuellement vers la chambre.
J'ai appris incidemment, à l'occasion du partage d'un Vos Souvenirs sur FB, qu'une de mes connaissances amicales - parmi les personnes que l'on rencontre par le travail, mais qui sont au bout de quelques temps plus proches que de simples connaissances professionnelles - était morte début mars 2017. J'en reste, presque deux heures après toute destabilisée et bien sûr émue.
En fait elle avait commenté un des statuts un peu bien passés que je partageais, je me suis dit que Tiens, ça faisait longtemps, que devient-elle et voilà que s'affiche la page "in memoriam" que FB applique désormais aux profils des défunts.
Il n'est pas exclu que je l'aie su au moment même, mais que comme ma propre mère venait de mourir, ma mémoire ait refusé de retenir un décès de plus, surmenée que j'étais par un travail avec d'un peu longs trajets, le deuil, et l'organisation des obsèques avec changement de région, sans parler de l'affaire du voisin voleur qui survenait au pire mauvais moment.
J'espère pouvoir lire, le journal et un peu du livre arrivé, avant de tomber de sommeil.
PS : Blimey, le sang de San Gennaro ne s'est pas liquéfié, c'est signe de malheur comme par exemple les grandes épidémies. Lo sapevamo già. Ou alors c'est une forme d'hommage posthume à la mémoire de Maradona, le Saint étant lui-même affligé par cette disparition ;-)
PS' : J'avais oublié de le noter, mais il semblerait que le déménagement du week-end dernier était celui des jeunes voisins du 4ème gauche dont le chat si beau venait souvent nous rendre visite, ces derniers temps. Dommage je n'ai même pas pu lui dire au revoir.

