photos prises à la librairie l'Attrape-Cœurs le mardi 12 juin 2018 lors de la venue de Dame Fiona Kidman.
Partir au boulot à vélo dans une ville assez vide, en passant par "San Francisco" (la passerelle piéton qui relie la rue Rostropovitch et l'autre côté des voies de chemin de fer et son extrémité en zig-zag pour les vélos, comme certaines rues mythiques de San Francisco) et l'Élysée devant laquelle se tenaient deux grands camions de retransmissions télé à la typographie menaçante (lettres majuscules sans jambages).
Devant l'Assemblée Générale un petit utilitaire laisse passer un vélo et moi avant de tourner à droite et se fait klaxonner par l'auto qui le suivait alors qu'il avait tout mis son clignotant tout bien, et nous respectait.
Journée de taf assez productive, j'avance plutôt pas si lentement sur mes propres tickets, coupée par un déjeuner de mieux que rien d'une sorte de fougasse prise dans une boulangerie proche ; et heureusement complétée par une clémentine offerte par une de mes collègues qui était allée à l'Auchan et avait acheté un filet complet qu'elle partageait avec générosité.
Retour tranquille, RER B puis ligne 14 pour arriver à 20:01 (!) sans m'être hâtée particulièrement. Deux voitures de police attendaient à la sortie de la ligne 14 à Pont Cardinet et je me suis demandée si s'était parce que leurs occupants s'apprêtaient à se livrer à quelques contrôles, une fois l'heure de couvre-feu tombée.
Ma fille m'a laissé la place du salon afin que je puisse me livrer pas trop tard à l'écriture quotidienne et aux sauvegardes de photos. Brièvement, JF fit un saut à son club, alors que le couvre-feu était déjà avancé, car il devait rentrer les poubelles.
WhatsApp en rade sur mon téléfonino, la nouvelle mise-à-jour n'a pu être effectuée car la mémoire était saturée, ce qui me motive d'autant pour faire le ménage des photos, en plus qu'un vague souvenir d'une annonce de la fin de la Galerie Samsung, si pratique pour les photos, m'enjoignait de me hâter.
Toujours aucune nouvelle de DHL (que j'ai tenté de joindre par mail et par les réseaux sociaux sur lesquels le téléphone renvoyait) et du mystérieux Gothier qui a signé la réception de mon colis. En revanche j'ai bien reçu le joli petit cadeau de Noël que j'ai prévu via l'Attrape-Cœurs.
(martedi)
Partir travailler en traversant le parc Martin Luther King (puis ligne 14 dont la vitesse m'épate toujours autant, puis RER B, léger retard)
Journée de boulot comme à ferrailler sans arrêt, collègues présents accaparés sur des sujets saisonniers, collègues en télétravail inévitablement moins présents pour aider et moi butant sur certaines choses que je n'avais jamais rencontrées ou que je ne sais pas encore faire (aider un client à l'aveugle sur un type de questions que je ne maîtrise pas déjà, ou du moins sur lequel il posait des questions de quelqu'un qui en sait plus que moi).
Passer vite fait au Bonheur chercher le roman de Claro, manqué au printemps, et que j'avais récemment commandé ; mais sans pouvoir passer chez le traiteur italien, fermé ; alors vague truc pris au restaurant chinois voisin mais la viande d'accompagnement n'était pas très bonne. D'ailleurs pourquoi avoir pris de la viande, quelle idée ?
Retour à vélo à 18:35, alors que j'étais censée terminer à 18:00. C'est dire l'état de fatigue dans lequel j'étais pour avoir tout au long de la journée tenté d'écoper. J'ai donc roulé particulièrement lentement, d'autant plus il venait d'avoir plu, c'était dangereux et l'épuisement n'arrangeait rien. Recherchant le calme je suis passée par la bidir de la Porte de Vanves, prise à hauteur de vers chez CPR, après avoir passé en mode cyclo-cross qui soulève le vélo par dessus les gros tuyaux, tout un carrefour occupé par les véhicules des pompiers, comme s'il venait d'y avoir un incendie (il venait probablement d'avoir eu un incendie).
La Tour Eiffel à 19:00 qui scintillait de mille feux alors que j'étais tout près de ma zone d'escale au grand carrefour toujours désert, vers la CNIL. Boire un coup à la gourde LSC, repartir.
Passée par Rostropovitch, pour le plaisir de cette rue-là.
13,74 km
01:18:29 durée dont 01:08:56 de déplacement
Rentrée trop tard pour écouter Marie sur France Cul, ou faire ma séance de Tabata de la veille et que je comptais rattraper.
Tout le monde sauf moi avait eu ce jour dans cette unité familiale des rendez-vous médicaux - rien à voir avec l'épidémie et finalement rien d'inquiétant -.
Mon moment de respiration de la journée aura été de regarder la nouvelle video de Syblo en rêvant à des stages à nouveaux possibles pour les vieux amateurs.
Soirée aux écritures quotidiennes devant Rai News 24, éteinte après deux flashs d'infos qui n'apportaient rien de nouveau. Les campagnes de vaccination commencent, et la France s'y prend mal
La jeune infirmière première vaccinée d'Italie s'est reçu des tombereaux d'injures et de menaces sur les réseaux sociaux, c'est désespérant.
Biden commence à prendre la parole et dit des choses censées, qui ne sont peut-être que de la communication politique, mais ça fait tellement de bien après quatre ans à se demander quel était le cinglé à la tête de l'une des plus grandes puissances mondiales.
PS : toujours pas de nouvelles de mon colis DHL. Il va vraiment falloir que je m'en occupe. En revanche j'ai reçu So Foot et un livre de poche commandé le 9 décembre et expédié d'Allemagne (et pour lequel c'était un 2ème envoi, la première tentative avait été retournée sans que j'aie été avertie du colis, ni qu'il fût déposé).
(lunedi)
Je commence à avoir un historique de photographies suffisamment imposant pour que s'en perde le souvenir.
Ainsi cette photo prise en septembre 2008 à La Défense, un peu curieuse quand on y pense.
J'ignore qui il sont, et surtout j'ignore à présent si je l'ai jamais su. Peut-être que si je retrouve un agenda où parviens à remettre en forme les sauvegardes de mon ancien fotolog, la mémoire me reviendra. Et de savoir ce que je faisais à La Défense le dimanche 21 septembre 2008 à 15:33
J'aimerais pouvoir consacrer du temps, paisiblement à mettre de l'ordre dans ma mémoire, mes photos, mes affaires.
(sabato)
Partir bosser à vélo dans une ville quasi déserte, de bosser une journée plutôt calme (de permanence avec deux collègues), interrompue par une brève collation (je suis allée prendre une salade à l'Auchan, tout était fermé sinon) et de revenir, toujours à vélo dans un Paris plein de circulation avec même des touristes certains qui marchaient (certains masqués d'autres non), et d'autres entassés dans des Tuk Tuk (tous sans masques, ni les familles ni les conducteurs), comme si l'épidémie n'y était plus. Y aurait-il déjà des pays où bien des gens sont déjà vaccinés et qui peuvent voyage comme si de rien n'était ?
Comme l'écrivait @thorn_bulle sur Twitter :
On commence à comprendre, enfin en France aussi, que la vaccination ne se fera pas en un clin d'œil mais prendra bien toute l'année 2021 et les gens, nous ou d'autres, continueront à mourir pendant ce temps.
Merci @temptoetiam pour ce touite éclairant, parmi tant.
Une soirée un peu triste, chi sa perche ; petites écritures devant Rai Storia
Un documentaire sur Rai Storia et qui retraçait la vie de Vittorio Gassman nous a gentiment changé les idées. Notre fille, elle aussi fatiguée, était montée se coucher.
Je crois qu'à force de durer la pandémie plonge tout le monde dans l'épuisement, les malades comme ceux qui y ont (pour l'instant) échappé.
Au sein d'une journée morose le petit amusement de se retrouver google street viewisée
en août près du boulot, en revenant de ma pause déjeuner, un jour où il ne faisait pas très beau.
J'existe donc. Et en 2020 je portais un masque, scrupuleusement.
À part ça, l'accord du Brexit résumé par @collabblues
(venerdi)
(mercoledi)