Cahier du jour, confinement 2 jour 24 : Doux dimanche rétrécit
Cahier du jour, confinement 2 jour 26 : On va pouvoir retourner courir en forêt !

Cahier du jour, confinement 2 jour 25 : retrouver l'usage du Vélib

(lunedi)

Journée sérieuse de boulot, le rythme est redevenu plus humain mais il me reste beaucoup à apprendre. La journée passe très vite à la recherche d'informations et la résolution de ceux des problèmes qui étaient à ma portée.

Comme j'allais chez le kiné (mal à l'arrière de l'épaule gauche, ça faisait un moment que cette douleur ne s'était pas faite sentir), j'étais partie le matin en RER C (puis RER B). Ça tombait bien, il pleuvait.

Ça tombait bien aussi pour un appel téléphonique reçu au sujet d'une commande qui m'était destinée et ... qui est repartie, renvoyée par le transporteur car nous n'aurions pas répondu. Nous sommes convenus qu'ils réexpédiaient en visant le samedi. Puis nous avons discuté brièvement de la particularité de ces temps. C'était intéressant. Je me souviendrai de cet échange, comme d'un instant d'abri dans la tourmente.

En repartant de chez le kiné, revigorée, les vertèbres à nouveau dans le bon ordre de leur numéro, j'ai vu un Vélib en bon état à une station et suis rentrée ainsi, dans le confort de ces vélos citadins au développement trop petit mais si facile à enrouler. 

20201123_202807    Les Champs Élysées étaient tout illuminés comme pour un Noël d'an normal. Mais il y avait une dominante rouge, assez inhabituelle.

J'ai remarqué qu'il y avait moins de forces de l'ordre qu'à l'ordinaire du couvre-feu ou du confinement, cru que c'était parce qu'un allégement sérieux allait être annoncé le lendemain et qu'aussi il était un peu plus tard que d'habitude. Las, j'ai appris après être rentrée que c'est parce qu'une violence brute dont ils étaient les acteurs avait lieu dans le quartier République avec expulsion sans merci des réfugiés qui y dorment sous des tentes fournies par les associations de secours. 
De mon côté je n'avais vu qu'un Paris encore plus calme que d'habitude et que j'avais traversé avec Careless whisper en tête (la faute à Xave et Gervaise), car c'était si calme qu'on pouvait sans problème écouter une musique que l'on avait en tête. 
Preuve s'il en fallait des apparences trompeuses de l'état des villes à un moment donné : un quartier peut être en paix et qui le traverse tout ignorer, quand son voisin est le théâtre d'affrontements violents que sur leurs écrans voient des personnes dans le monde entier. 

Soirée efficace, lessive, poubelles (pas moi, pour une fois), courrier administratifs et paiement de factures. Sauf qu'il est ensuite, le temps de répondre à un message amical et plus tôt un SMS, 1h du matin

 

(pas le temps pour les stats, il se fait trop tard).

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