Previous month:
août 2020
Next month:
octobre 2020

0 billets

Cahier du jour, déconfinement jour 99 : un doux dimanche malgré l'époque

(domenica)

déconfinement officiel 1 jour 126

20200913_124330    Un très très chouette sunday morning run en forêt de Montmorency, mais nous n'étions vraiment pas les seuls en forêts (un groupe important de marcheurs non masqués croisé dans un singlet, était-ce prudent ?) 
Une sieste Tour de France tout en écrivant ici ou là puis en dormant, mais pour une fois sans manquer les derniers kilomètres, tandis que JF était à la pétanque, comme à l'accoutumée.
On en est rendu à ce point de dopage systémique que lorsqu'un des plus grands est depuis plusieurs jours sans briller voire défaillant, un commentateur laisse échapper : "Dans un certain sens, c'est rassurant".  

Le fiston est passé (signer quelque chose) après une visite de l'expo Pompeï au Grand Palais qu'il nous a décrite. Il y était allé avec son amoureuse et ils étaient rentrés en marchant, ce qui ne semblait pas l'avoir fatigué plus que ça. Ça faisait du bien de se voir, même brièvement.
Je m'attendais à ce que la soirée soit trop courte, mais je suis parvenue à terminer ce que je devais, et même à sortir la lessive, donc entre le fait d'avoir pu boucler, le bonheur de la course en forêt et de la présence du Fiston, et la reconstitution de force qu'offre une sieste-Tour de France, le Sunday Evening Five O'Clock blues a dû s'avouer battu. 

Je suis même parvenue à envoyer quelques mails que je voulais expédier depuis plusieurs jours, je vais donc pouvoir entamer la semaine sans trop de chagrin du travail salarié à temps plein.
 
Capture d’écran 2020-09-13 à 14.53.02

 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
29 153 843 cas (dont : 927 696 morts (198 470 morts aux USA) et 21 001 608 guéris

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs


Cahier du jour, déconfinement jour 98 : jour de pause

(sabato)

déconfinement officiel 1 jour 125

Fullsizeoutput_1bc5     Aller chez l'opticien commander mes rechanges de lentilles ophtalmiques était la seule contrainte. Je l'ai dégagée dès l'heure d'ouverture et ensuite, comme si cet ultime effort d'une semaine de travail chargée m'avait cramée, je n'ai plus été capable d'une réelle efficacité.

Ce qui a donné un samedi en mode Finzi-Contini (1), sieste devant tour de France, un peu d'écriture, tentatives de rangements et d'écluser des retards domestiques et d'écrits.
Vers 20h j'ai regardé un direct Insta de Baptiste Cartieaux faisant un temps remarquable pour un 3000 m cadet et cette sympathique video prise par quelqu'un qui se donnait un mal fou pour mettre ses amis en valeur tout en les encourageant, m'a donnée la pêche. 

Mais cela n'a pas duré. 

Il faut désormais que j'inscrive un "day off" par semaine, mon corps en a besoin. Vieillir, c'est nécessiter vraiment plus de temps pour récupérer. Il y a également un effet confinement : j'ai appris à apprécier de rester chez moi au calme, sans agitation. Il n'y a pas si longtemps rester chez moi correspondait à aller mal ou avoir une urgence administrative, domestique ou d'écriture à écluser. Rester chez moi PAR PLAISIR n'était pas concevable - je n'y pensais même pas -, ça n'était qu'une option par défaut : pas un jour de travail, rien de prévu, bon, je reste chez moi. À présent c'est Chic alors je vais pouvoir faire la sieste / écrire / bouquiner / m'occuper de mes photos.

À défaut de pouvoir être d'une quelconque efficacité dans mes différentes tâches en cours, j'ai passé quelques commandes alimentaires et d'équipement sportifs, façon de conjurer la crainte que dans quelques semaines tout ne s'interrompe à nouveau et fait du tri et sauvegarde et ménage de photos. 

La fatigue ne m'empêche pas de fourmiller d'idées nouvelles de blogs et d'écritures, c'est ballot de n'avoir plus de temps personnel.  

[photo : JF avait mis les radis à sécher, qu'il venait d'acheter et de laver]

(1) appellation personnelle et impropre. L'idée étant : un retrait du monde, rester dans son "jardin".

 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
28 891 006 cas (dont : 923 309 morts (197 944 morts aux USA) et 20 730 436 guéris

 

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs


Tri de photos (2018 et alentours)


    Une fois de plus mon ordi tout comme le téléfonino, ont la mémoire saturée des photos que j'ai prises sans les trier ni les sauvegarder. Avant toutes choses je dois donc faire le tri. 
Je n'ai pas envie d'automatiser l'ensemble (en dehors des sauvegardes hebdomadaires de mon Time Machine qui m'avaient sauvé la mise en octobre 2017 lorsque je m'étais fait voler mon ordi). J'aime revisiter le passé proche et mon petit boulot de photographe du quotidien.

Je vais poster ici quelques images que je suis contente d'avoir retrouvées.

 

IMG_20171231_150424_242

Forêt domaniale de Bord-Louvier, Incarville, France 
autoroute A13
dimanche 31 décembre 2017 15:04

 

DSC01585

Le Guilvinec, France
détail d'une peinture murale d'une maison près du port
mardi 1er mai 2018 10:00

 

DSC01639

Paris, France
voie Rive Droite circulations douces, sur mon chemin de vélotaf de l'époque (je travaillais pour la librairie Charybde)
samedi 5 mai 2018 19:59 ou 20:59 (je crois que mon appareil photo n'était pas à l'heure d'été)

 

 

 

Fullsizeoutput_1bc0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Champs de Mars, Paris 
podium du No finish line
dimanche 6 mai 2018 18:26 

 

20180507_142614

Club de sport, quartier des Champs Élysées, Paris 
avant le cours de danse, alors que nous ne savions pas encore que six mois plus tard ils cesseraient.
Ces cours me manquent terriblement.
lundi 7 mai 2018 14:26

 

P5080118
P5080118

près du Parc des Impressionnistes, Clichy la Garenne, France
Ces bâtiments ont depuis disparu ; c'est en ce moment un immense chantier.
mardi 8 mai 2018 15:38 ou 16:38

 

P5080125

Intérieur jour, cuisine, Clichy la Garenne, France
Je ne peux me résoudre à changer les fenêtres car je ne peux me résoudre à perdre ces vieux carreaux
mardi 8 mai 2018 16:43 ou 17:43 

 

IMG_20180508_140406_828

Bulle sur bière 
mardi 8 mai 2018 22:50

 

 


Cahier du jour, déconfinement jour 96 : une manif à l'Élysée (et voilà un chemin de #Vélotaf détourné)

(giovedi)

déconfinement officiel 1 jour 123

Une journée de boulot encadrée de deux trajets #Vélotaf.
Journée dense : je commence à travailler sur un dossier de tâches de fond, à combiner avec le traitement des appels. Rien de spécial n'était prévu pour la soirée. Mes journées ne m'appartiennent plus.

Je croise le Fiston rue de Paris, en partant. Ça m'a fait chaud au cœur même si en cet instant l'absurdité de devoir aller travailler impérativement plutôt que d'aller partager un petit-déjeuner m'a violemment éclaboussée. 

20200910_085505    Vélotaf du matin détourné comme je ne l'avais jamais vu, la rue de Miromesnil fermée y compris aux piétons. J'ai d'abord cru à un conseil spécial de sécurité - cela dit, consulter l'agenda de l'Élysée peut n'être pas tout à fait stupide avant de me lancer dans le trajet du matin -. En fait il s'agissait d'une manifestation de Greenpeace. Et c'est mon boss qui a résolu l'énigme.

(La camionnette de gendarmerie sur l'image était stationnée là pour bloquer la rue)

J'ai dû, comme tant d'autres, remonter vers La Madeleine et me fader la dangereuse traversée de la place de la Concorde avec un tourneur à droite qui m'a violemment klaxonnée alors que c'était à lui de ne pas me couper la route. J'ai l'habitude heureusement.

Il y aura eu un moment magique. Entre le point de la rue de Miromesnil où les voitures étaient détournées et celui au croisement suivant où même les piétons ne pouvaient passer, la maréchaussée a concéder un passage exclusif aux vélos (et piétons) et c'était merveilleux cette rue remplie de bicyclettes. Et aussi le policier qui soulevait la rubalise pour dire, Allez-y les vélos. 

 

Capture d’écran 2020-09-11 à 00.01.46

Déjeuner à la salle commune, à base de mon doggie bag de la veille, ce qui était cool. Et puis un petit tour, pour être dehors et marcher au moins un peu.
Comme la veille j'ai assisté à un accrochage bizarre.
Fullsizeoutput_1b9f

 

Une voiture pas bien grande, pas un de ces SUV que les gens ne maîtrisent pas, a foncé sans contrainte extérieure, sans péril particulier, sur un de ces petits plots de pierre. Peut-être voulait-il se garer et ne les avait-il pas vus ?
Roue avant gauche littéralement pliée. Et un bruit bien bizarre. Aidé par d'autres qui semblaient travailler là et le connaître il a déplacé la voiture jusqu'à une place voisine, la roue à angle droit. Et crevée tant qu'à faire. Que diable avait-il voulu tenter ? 

Vu aussi en arrivant, une voiture marquée du A des novices, me doubler avenue Léon Gambetta trop vite trop près, mais bon voilà, un grand classique, et ensuite manquer d'écraser un ouvrier qui longeait sa camionnette après y avoir pris quelque matériel. Le type heureusement avait de bons réflexes et il a gueulé très fort après le chauffard après. Ce dernier peut le remercier d'avoir su bondir très vite pour s'aplatir contre son propre véhicule. La voiture continuait avec sa vitesse mal contrôlée. 

 

Vélotaf du retour : un autre vélotafeur a remarqué vers le ministère du travail Alexandre Benalla en terrasse de café. 
Au delà de l'anecdote - je ne sais s'il disait vrai, ou s'il avait vu un ressemblant -, je remarque chaque jour davantage combien un des aspects sympathique du Vélotaf se confirme être les brèves causeries de feux rouges. 
Il faisait un temps merveilleux. 

On a appris la mort de Diana Rigg, qui avait 82 ans. Souvenirs. Les Chapeau Melon furent la première série "pour les grands" que j'ai eu le droit de regarder. 
Quelle classe elle avait !

Je mets longtemps à préparer mon premier sac de piscine depuis le 7 mars je crois bien. Puis tarde un peu à aller me coucher car j'écoute The Cycling Podcast.

 

Capture d’écran 2020-09-10 à 20.44.38
Capture d’écran 2020-09-10 à 20.44.38Capture d’écran 2020-09-10 à 20.44.38
Capture d’écran 2020-09-10 à 20.44.38

 

 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
28 288 965 cas (dont : 912 660 morts (196 090 morts aux USA) et 20 314 059 guéris

Près de 10000 nouveaux cas en France aujourd'hui. 

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs


Cahier du jour, déconfinement jour 95 : Je parviens à suivre le procès

(mercredi)

déconfinement officiel 1 jour 122

20200909_190038  Partir au taf à vélotaf. C'est amusant je me dis toujours que j'ai le temps d'y aller sans me presser. Et puis à un moment du trajet, pas toujours le même le temps qui passe et mon rythme s'accélère et je me trouve arriver juste à l'heure. 
Les points de ralentissement, d'un matin l'autre ne sont pas les mêmes. 

Avec un de mes collègues, en arrivant dans la rue des bureaux, nous avons assisté à un étrange accrochage : une camionnette blanche qui dans la rue droite sans aucun péril immédiat de circulation racle en passant une autre camionnette laquelle était garée.  Qu'est-ce qui lui a pris (au conducteur de la première) ? 


Journée de boulot dont il est comme dab impossible de savoir quelle allure elle aura => en fait, juste ce qu'il fallait de boulot ; et pu partir à l'heure. Déjeuner collectif dans une bonne pizzeria de la grande avenue. Nous parlons par moment boulot très sérieusement (les mesures contre l'épidémie, les développements à venir du logiciel)
Rentrer du taf à vélotaf est un plaisir à présent que j'ai mon trajet calme, celui où la circulation est généralement plutôt apaisée même s'il comporte des points avec dangers. 
Je croise Julia Porte d'Asnières, elle aussi à vélo mais ne prenant pas le même chemin, le mien (la piste cyclable filant vers Le Tribunal) l'effraie. Sa rencontre, nos quelques mots, me réjouissent et m'accordent une bouffée d'énergie comme si nous étions deux gamines à nous être croisées en dehors de l'école un dimanche. Peut-être parce qu'enfant on est fières d'avoir une vie en dehors de la famille et qu'en miroir, adulte, on peut être fières d'être parvenues à maintenir une vie en dehors du travail.

Je n'aimerais pas être chef d'entreprise en ce moment : les mesures pour tenter de limiter les dégâts épidémiques sont en elles-mêmes un foyer de contradictions, même avec la meilleure volonté du monde (par ex. : où déjeuner ?). Le masque en non-stop, c'est un peu fatigant. Mais un effort supportable. 

Je trouve au pied de l'ascenseur un colis assez gros destiné à la société du rez-de-chaussée. Alors je vais prévenir le gars sympa qui s'apprêtait à partir. Il est surpris que ça se soit retrouvé là, et très reconnaissant. 

Contrairement à la veille, pas de chat ce soir à la maison. 
Comme je l'espère tous les soirs, un morceau de temps pour moi avant de tomber de sommeil et qui sera bien (trop) court.

Je parviens (déjà le cas un peu la veille) à suivre le procès des attentats de janvier 2015. Ça n'est pas évident pour moi, ça remue de fortes peines. Seulement je pense que c'est peut-être précisément cela qui me permettra, ensuite, de tourner la page. Peu importe d'ailleurs les condamnations ultérieures, il ne s'agit que de complices. 
J'ai même pu lire le portrait d'Honoré. Sans pleurer. 
C'est curieux, j'habite près de là où les choses sont jugées et je travaille à proximité des lieux d'une des attaques.  

Je suis aussi le tour de France. Calmement, sans plus de passion que ça ; sans en tenir pour l'un plutôt que l'autre. Aujourd'hui Peter Sagan a été rétrogradé car le sprint fut un tantinet trop tumultueux. Ce qui ne m'avait pas choquée plus que ça. Looks like les commissaires de course sont particulièrement implacables cette année. 

Une belle petite course de Jakog Ingebrigtsen (à Ostrava), pour faire bonne mesure. 

J'essaie de reprendre contact avec mes collègues de la radio, mais c'est difficile quand mon seul espace de liberté est l'envoi de messages au soir - il faudrait que je téléphone, que je passe, que je sois présente aux apéros -. 
Les enfants se sont rendus service mutuellement et j'apprécie très profondément (un carnet de santé retrouvé, un sac de vêtements préparés, des courses faites).

[photo : perfect #GCUM ; à gauche la bidir de la porte de Vanves, à droite une rue, normalement relativement passante]

Capture d’écran 2020-09-10 à 00.33.59
Capture d’écran 2020-09-10 à 00.33.59

 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
27 995 417 cas (dont : 906 907 morts (195 153 morts aux USA) et 20 081 129 guéris
La France et l'Espagne sont à des + 8000 nouveaux cas (dont les asymptômatiques), loin devant les autres pays d'Europe où reprise il y a également mais dans des proportions moindres (1500 nouveaux cas par ex.).

En Inde c'est soudain la folie, avec +95 529 nouveaux cas et plus de 1 000 morts. Alors certes c'est une région vaste et très densément peuplée. Il n'empêche que ça fait froid dans le dos.
L'OMS ne s'attend pas à ce qu'un vaccin soit réellement opérationnel avant 2022. 

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs


Cahier du jour, déconfinement jour 94 : une bonne séance de piste

(mardi)

déconfinement officiel 1 jour 121

 

Fullsizeoutput_1b9e    Une fois de plus Carl Vanwelde exprime quelque chose que je ressentais également sans savoir y mettre les mots. Même s'ils portent un risque, c'est bien que les jeunes le soient encore. Covid ou pas, nous ne sommes pas appelés à leur survivre, il est bon signe qu'ils ne soient pas trop entamés par ce qui se passe. Le contraire serait probablement rassurant du point de vue prophylactique, mais pas pour l'avenir de cette espèce humaine dont nous faisons partie.

Il y aura eu aujourd'hui florilège d'annonces de contamination renommées, si l'on peut dire ainsi. Par exemple M'Bappé et par ailleurs le directeur du tour de France en personne. Ce qui a fait un peu vaciller l'ensemble puis ils se sont empressés de dire que de toutes façons il s'était toujours strictement tenu en dehors de la "bulle coureurs". 
Par ricochet et peut-être aussi pour faire face à une déferlante de remarques sur Twitter - j'imagine le Mauvais Esprit qui s'en est donné à cœur joie -, le premier ministre qui venait l'avant veille de partager de longues heures en voiture avec lui a annoncé qu'il se ferait tester. 

Pendant ce temps Berlusconi communique par téléphone avec son parti. 

Partir au boulot à vélo, avec un passage de la Porte de Clichy moins compliqué que prévu, la voie de bus vélos large ayant été rendue à la circulation, mais des difficultés rues de Miromesnil et vers le Grand Palais (une expo était montée ou démontée, plein de camions et de matériels).
Un point à noter : 
 
Capture d’écran 2020-09-09 à 00.56.22
À un moment donné, vers l'Assemblée Nationale, j'ai été saisie par l'émotion, une sorte de "On a ga-gné !" que clamait, joyeux, mon cerveau de vieille adepte du vélo.

Une journée de boulot plutôt intéressante, un ou deux tickets en valaient la peine. 
Pause-déjeuner à la salle commune basée sur mes achats alimentaires de la veille, puis un temps de vraie pause au square Doisneau.
Avant un retour un peu compliqué par les travaux entre le bd Raspail et le bd Saint Germain. J'étais parvenue à partir pile à l'heure, enfin je veux dire, quitter mon poste de travail ; il me faut 6 minutes ensuite avant de ressortir, fin prête au #Vélotaf de retour. 
À peine un peu en retard pour l'entraînement de CAP à la piste, qui fit du bien. J'ai pu un peu causer avec mon parrain mais quand même boucler la séance (celle pour la préparation aux triathlons courts : 1000 m, 1500 m, 1000 m avec 2 minutes de récup' théorique entre chaque). J'ai fait un peu plus que la récupération requise : revu mon Parrain de triathlon et c'était la première fois depuis début mars. Alors nous avons échangé des nouvelles, forcément.
Non sans regrets je ne suis pas allée achever la soirée à l'Attrape-Cœurs où avait lieu une soirée de lancement qui m'intéressait à plus d'un titre (dont : le nouveau roman de Gilles Marchand) : j'étais requise côté famille - et sans doute plus fatiguée que je ne le croyais -.
Ce sérieux m'aura permis, puisqu'à mon retour, de plutôt moins mauvaises nouvelles que ce que je craignais, de lire un LT du procès des attentats de janvier 2015, et ça fait peine mais aussi une forme de catharsis.  Vu aussi un des flashs d'infos de Rai News 24 avec une belle intervention de Giuseppe Conte et une autre de Lucia Azzolina la ministre de l'éducation nationale italienne. C'est peut-être seulement une excellente gestion des apparences, il n'empêche qu'on dirait depuis le début, qu'elle se donne un mal fou. On a envie de croire à leur sincérité, même s'il s'agit d'un élan naïf.
 
 
Capture d’écran 2020-09-08 à 23.55.46
Capture d’écran 2020-09-08 à 23.55.46


Capture d’écran 2020-09-08 à 23.55.46
 
Capture d’écran 2020-09-08 à 23.58.24
Capture d’écran 2020-09-08 à 23.58.24
 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
27 715 383 cas (dont : 900 753 morts (193 946 morts aux USA) et 19 802 368 guéris
En France 5644 nouveaux cas, ce qui ne rassure pas, et l'Espagne en pleine deuxième vague avérée (8964 nouveaux cas recensés). L'Italie fait figure de bon élève (1370 nouveaux cas), mais dont les dirigeants s'inquiètent pourtant et j'ai la naïveté de croire qu'ils ne font pas semblant. 

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs


Cahier du jour, déconfinement jour 93 : Paris au bord du soir

(lundi)

déconfinement officiel 1 jour 120


Fullsizeoutput_1b9d    Partir bosser en vélotaf, même si la circulation est rude, entre les complications dues au procès Porte de Clichy et à la densité de véhicules, motorisés et non, est un bonheur, un enjeu stimulant. Ce n'est plus seulement une journée de travail qui s'annonce mais avant tout un moment entre la ville et soi. 
La journée de boulot fut plutôt cool, c'est quelque chose d'assez stimulant de cet emploi : aucune journée n'est prévisible, et en ça, il y a une belle ressemblance avec les journées en librairie ; ce qui est tout sauf surprenant. La pause déjeuner fut en mode courses chez Auchan, un peu d'intendance, et le frugal repas mangé au soleil devant chez Doisneau.
Parmi les nouvelles mesures prises par l'employeur pour tenter de s'adapter aux risques du Covid-19, il y a de pouvoir éventuellement manger à notre place. Je pense que je m'en servirai, les frimas arrivant. L'idée pour eux est que la salle commune est trop petite pour nous offrir des conditions d'espacement suffisantes. En même temps si nous allons dans un restaurant du voisinage, la distanciation y est encore moins. 

Dans mon environnement personnel et professionnel, tout le monde se pose des questions et tente de faire au mieux. Les questions sont nombreuses et les réponses incertaines. 

Des masques chirurgicaux (les désormais classiques bleutés) nous sont depuis le début fournis par l'employeur. Certain·e·s ont leurs propres masques en tissus. Un collègue a commandé des masques noirs très souples qui donnent moins la sensation d'étouffer (parfaits pour le vélo). Il en distribue à qui veut.
Il paraît que le test d'efficacité d'un masque est de ne pouvoir souffler la flamme d'un briquet au travers. Il y a eu une jolie scène de collègues testant ainsi leurs masques respectifs. J'en aurais bien fait une scène de film. 

Il nous a été confirmé que la théorie était que nous restions masqués tout le temps. C'est ce qui a été demandé au niveau gouvernemental. Il nous a aussi été confirmé que l'obligation serait appliquée humainement. Ce qui est logique dans la mesure où nous passons de longs moments au téléphone et que l'autre obligation est que nos interlocuteurs nous entendent clairement. 

Je suis sans nouvelles de plusieurs de mes ami·e·s et ça m'inquiète un peu. En même temps entre les retours maisons trop tardifs et les week-ends occupés par sports, écritures et récupération, je ne donne pas non plus de nouvelles. Quand je suis au travail, du fait de passer notre temps au téléphone, nous ne pouvons pas non plus intercaler d'échanges de nouvelles, moins encore qu'en librairie. En gros, je commence à revoir les personnes avec lesquelles mon lien est à la fois amical et du domaine professionnel, mais pas encore les ami·e·s des autres mondes de ma vie. Le travail est plus contraignant qui nous laisse moins d'énergie, moins de temps pour le reste. Et chacun évite de faire potentiellement courir un risque à l'autre. J'ai par exemple revu Simone et il était grand temps. Mais C. qui souhaitait qu'on se voie est à présent en retrait - ce que je respecte et comprends -.

Retour vélo grandiose : Paris au crépuscule. Comme je suis équipée de lumières depuis le week-end d'avant j'ai un peu prolongé le moment, le savourant.
Contre toute attente la soirée ne m'aura pas semblé si courte (je me sentais enfin présente, réveillée), les petites corvées (poubelles, lessives ...), la préparation du lendemain, écrire au moins ici, tout en écoutant plus que regardant un documentaire sur un acteur et danseur hollywoodien qui s'était présenté juste après un Blow Up sur les regards caméra.

Capture d’écran 2020-09-07 à 23.28.09

Capture d’écran 2020-09-07 à 23.28.09
Capture d’écran 2020-09-07 à 23.28.09

 

 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
27 464 896 cas (dont : 896 079 morts (193 507 morts aux USA) et 19 561 847 guéris
La France avait aujourd'hui environ 4200 nouveaux cas, et voilà qu'on se sent soulagés, parce qu'on avait dépassé les 7000 auparavant, et quand bien même ce chiffre de plusieurs milliers est en soi fort inquiétant.

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs


Cahier du jour, déconfinement jour 92 : Nice sunday (avec une ombre au tableau)

(dimanche)

déconfinement officiel 1 jour 119

 

20200906_115900    Après un excellent sunday morning run en forêt de Montmorency en testant l'itinéraire façon inversée afin de tenter de trouver une fin stable qui rassurerait JF.
Somptueuse sieste tour de France, mais qui me fit manquer ma fille, je l'ai vue descendre, n'ai échangé que trois mots et à mon réveil, elle n'était plus là, remontée en ses quartiers.
Petit dîner en famille à l'Indien du parc des Impressionnistes. Les jeunes avaient longuement marché dans Paris.
  
Il y a eu un gag : un coureur à pied venant de la piscine vers le parc, vêtu d'un bermuda technique noir et d'un tee-shirt rouge est passé, un peu replet, dodelinant de la tête. Nous avons eu le fiston et moi une controverse : je pensais cet homme heureux, un peu dansant, tandis que le Fiston y voyait de la souffrance. Dix minutes plus tard nous voyons un homme, vêtu d'un bermuda technique noir et d'un tee-shirt rouge passer dans le sens opposé, jeune, grand, élancé, belle foulée. Et nous sommes partis en vrille sur le fait qu'il y avait vers le parc un truc magique qui rendait les gens sportifs et performants. Le raconter rend mal l'effet burlesque fait.
Quelques minutes plus tard l'homme dont on ne savait s'il souffrait ou était allègre, est repassé, brisant notre élan scénaristique. 

Le Fiston n'a pas retrouvé son carnet de santé, à cause du bazar que, lors d'une de mes tentatives interrompues de rangements, j'ai mis dans ce qui fut sa chambre. Il va falloir que je le recherche. 

La fin de soirée a été bien entendue trop courte et demain il faudra reprendre le travail. Comment parvenir à concilier un minimum de vie familiale et projets personnels avec un temps plein enrobé de trajets, that's the eternal question.

Capture d’écran 2020-09-06 à 14.37.52

 

 

 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
27 251 021 cas (dont : 886 574 morts (193 122 morts aux USA) et 19 316 462 guéris

Capture d’écran 2020-09-06 à 23.20.45

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs

 


Cahier du jour, déconfinement jour 91 : quiet day home

(samedi)

déconfinement officiel 1 jour 118

 

À la maison, une journée Finzi Contini, pas même descendu les poubelles ou cherché le courrier, pas fait de sport, commencé par une grasse matinée et beaucoup regardé de télé (tour de France et en fin de journée quelques chaines d'infos étrangères). Bref, une journée de récupération.
Je me suis même offert le luxe de regarder la fin du Chanteur de Mexico que j'avais manqué la veille au soir pour cause d'endormissement profond et soudain. Nous regardions au lit, à deux sur l'ordi et j'ai continué à servir bravement de support, seul réveil vers la toute fin, replier la petite machine, et poursuivre ma nuit.

Je rattrape des retards d'écriture, très moyennement efficace. 
Quelqu'un sur Twitter faisait remarquer sa lassitude face aux contraintes épidémiques qui se prolongent, se prolongent. Je crois que je ressens effectivement une fatigue de n'en plus voir le bout, de vélotafer vraiment tous les jours, de porter le masque en gros de 8h à 20h30 même s'il y a de brèves pauses (manger, boire, avoir les clients au téléphone). C'est aussi que presque aucune réjouissance n'est sans arrière-pensées de risques. 
Il y a de mes ami·e·s que je n'ai pas revu depuis au moins un an. Ça va très vite : au printemps 2019, j'étais à fond dans le projet de reprise d'une jolie librairie à Paris, puis j'ai accusé le coup que ça ne se soit pas fait (j'y avais cru à fond), mais j'ai vite été engloutie par mon job en maison de la presse dont les week-ends en plus étaient décalés. Le temps d'aller au Arras Film Festival et j'ai enquillé sur le CDD chez Les Mots et les Choses, en février j'étais épuisée (1) et en mars j'ai cherché (et trouvé) du travail et voilà que ce fut le confinement et que depuis juin je travaille en un bien gros temps plein. Je sens que nous sommes en train de nous perdre de vue, seulement je n'ai rien à proposer : se revoir, en cette période de remontée épidémique est risqué, je n'ai pratiquement pas de temps libre, n'ai pas encore repris la radio (2), et m'apprête seulement à reprendre les entraînements en club. Alors c'est vrai que la force de prendre le temps de dire aux personnes auxquelles on pense que l'on pense à elle, je n'arrive pas bien à le trouver. Moins que s'il s'agissait de se dire : Hé, tu vas bien ? Si on allait boire un coup ?
Parce le risque est loin d'être nul qu'à la première question la réponse soit plutôt non et que poser la seconde c'est inciter quelqu'un à venir courir éventuellement un danger. 
 
En fin de journée, un homme au masque rabattu sous le menton a engueulé pendant de longues minutes un groupe d'enfants ou de jeunes qui jouaient au ballon (je suppose devant le parc à la fermeture de celui-ci). Mais ces derniers restaient calmes et lui semblait n'être agité que verbalement. Soudain, tout est redevenu tranquille, précisément au moment où je me demandais s'il fallait ou non intervenir.

J'aurais au moins profité de ce samedi pour reprendre des forces. 
Un petit bout de soirée devant un match France - Suède de football, gradins vides, un match de Ligue des Nations, j'ai cru comprendre sans trop d'enjeu. 

 

(1) Peut-être bien un petit coup de Covid-19 mais sur le moment je n'y ai pas pensé.

(2) Messages restés sans réponse, il serait temps que je vienne aux nouvelles autrement que par mails.

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
26 956 917 cas (dont : 881 493 morts (192 425 morts aux USA) et 19 047 132 guéris

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs