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Cahier du jour, déconfinement jour 55 : jour de paie

Déconfinement officiel 1 jour 82

 

    Journée de boulot densifiée par l'absence d'une collègue, significative de l'époque que nous traversons : elle se sent simplement  enrhumée, quelque chose qui en temps normal ne l'aurait pas empêchée de venir travailler, seulement c'est le #Covid_19 et les consignes obligent en de tels cas à se faire tester et à attendre le résultat.

J'ai plusieurs fois au téléphone de grandes amies libraires et ça me fait chaud au cœur, même si je regrette de n'être pas sur le terrain avec elles. J'ai appris incidemment une nouvelle inquiétante concernant son foyer de la part d'une amie qui compte beaucoup pour moi ; décidément, pendant l'épidémie, les mauvais coups de la vie et les autres maladies graves continuent.

Trajets en transports car Météo France annonçait des orages et du vent en soirée (train + ligne 14 + ligne 4)

Constater que j'avais reçu ma paie pour juillet, un salaire honnête et ça fait tout drôle. Ces dix dernières années je n'avais touché autant que lors de la période de 55 à 60h/ semaine près des journaux et des cigarettes, ce poste que je ne pouvais tenir qu'au prix de ma santé. C'est de plus vraiment très agréable de recevoir son salaire avant la fin du mois ce qui permet aux débits de cartes bancaires de passer calmement sans risquer de mettre les comptes dans le rouge. 

Pour le dîner puisque je passe, en rentrant de la gare, tout à côté, je passe au restaurant japonais du bout de la rue prendre deux menus à emporter. Mais le préparateur ne porte pas de masque. J'attendrais peut-être la fin de l'épidémie pour y retourner.

Les travaux sous le pont ferroviaire sont loin d'être terminés, ne reste qu'une voie étroite en passage (les bus n'ont aucune marge), prendre soin de n'y pas retourner à vélo, tant que cette configuration sera en vigueur, c'est beaucoup trop dangereux malgré le feu de signalisation pour que la circulation soit alternée (les véhicules n'ont pas forcément le temps d'arriver au bout pour peu que ça soit un peu embouteillé).

Une soirée qui passe trop vite avec entre autre la lecture du fil #TheBrexiters.

Je n'ai pas eu la force de LT les TG de Rai News 24 mais il était à remarquer que le #Covid_19 est revenu en tête d'édition, pour la force de l'épidémie dans le monde et la remontée des cas dans les pays européens. 

Alan Parker est mort (apparemment d'autre chose), très âgé. Je me souviens de The Wall et Fame, vu à Oxford en juillet 1982, et pris pour un film joyeux et optimiste à l'époque.

 

 

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Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
17 727 472 cas (dont : 681 934 morts (156 699 morts aux USA) et 11 142 561 guéris

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Cahier du jour, déconfinement jour 54 : Mes itinéraires de #Vélotaf sont enfin au point

Déconfinement officiel 1 jour 81

 

    Une journée de boulot consacrée à des inventaires (j'étais en observation) et deux trajets #Vélotaf enfin équilibrés (assez rapides, assez safe). J'aurais mis un mois et demi avant de les trouver, car ce qui est indiqué sur des cartes n'est pas toujours conforme à la réalité. Et que rien n'indique le trafic tel qu'il sera : certaines grandes avenues très calmes sont plus sûres, même sans piste cyclables, que des petites rues que l'on pourrait croire secondaires mais qui sont pourvues d'une forte circulation.
Une bonne douche et un shampoing dès en rentrant, ressentis comme une nécessité. Prudence face à l'épidémie, qui remonte presque partout, et forte chaleur et fatigue de la journée de travail n'y sont pas pour rien.
Soirée que j'imaginais longue puisque je terminais une heure plus tôt mais qui a été courte, il ne faut pas rêver. Réussi à m'occuper d'un abonnement auquel je songeais depuis longtemps mais qui jusqu'à présent n'était accessible qu'à l'ancienne (courrier et chèque), ainsi que de ma résiliation de mutuelle [d'avant celle souscrite via mon employeur actuel]. 

Albin Chalandon est mort à 100 ans. Je me souviens des chalandonnettes.

J'ai regardé les infos sur Rai News 24 (mais sans LT, trop fatiguée) tandis que l'Homme de la maison dans un élan d'énergie, sortait la lessive que j'avais lancée un peu plus tôt dans la soirée. Je lui en sais gré. 
On dirait que la mobilisation autour du décès de Mario Paciolla commence à porter ses fruits, il fut question du trouble qui entoure les circonstances de sa mort au TG tardifs de Rai News 24. 
Dans deux jours, l'attentat de la gare de Bologne qui début août 1980 m'avait tant marquée, au point d'être pour moi le début de considérer le risque d'attentat comme permanent en ville, datera d'il y a 30 ans. Avec des coupables et des modes opératoires différents selon les périodes, ainsi que des risques plus ou moins élevés, mais toujours persistants.
Magnifique tribune de Cloé Korman dans Le Monde au sujet de l'affaire Matzneff et de ses répercutions, pendant ce temps Trump débloque à pleins tubes mais on presume as usual que c'est part of his strategy.

 

 
 
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Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
17 433 136 cas (dont : 675 168 morts (154 980 morts aux USA) et 10 917 809 guéris

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Cahier du jour, déconfinement jour 53 : le travail et (presque) rien d'autre

Déconfinement officiel 1 jour 80

 

Journée de travail encadrée par deux #Vélotaf dont l'un n'a pas été correctement enregistré sur la Garmin (si mais à retardement) : en tout cas le chemin "efficace mais pas trop dangereux et agréable" tant pour l'aller que pour le retour, se précise. Je croise Ét et Jacob rue des Cailloux, alors que je file bosser ; les deux garçons élégamment masqués.  

Donc une journée de travail moins dans tous les sens que la veille mais néanmoins pas de tous repos. Je commence à être réellement autonome sur certains tickets. Mais sur les questions complexes il me faudra un peu de temps.
C'est intéressant de constater le poids de l'épidémie sur le processus, d'abord parce que certains collègue me sont toujours inconnus, ensuite parce que je connais peu les visages - et je n'y suis pour rien -, aussi parce que des modes de travail en s'entraidant, tout le monde auprès d'un ordi, deviennent un risque supplémentaire. 
Nous sommes sérieux sur le port du masque, et ça, c'est (très) bien.

J'ai récupéré pour la première fois une commande au pick up dispositif de l'entrée du RER C (et ça fonctionne plutôt bien, moins pénible que de passer dans un "point relais"). J'avais fait en vain une tentative de livre d'occasion il y a plusieurs années : n'avais jamais reçu les codes et le livre était reparti comme "non réclamé" auprès de l'envoyeur.

Les enfants passent la soirée ensemble, je trouve ça rassurant. Je puisse de l'énergie pour LT les TG de Rai News 24, la pandémie augmente, c'est devenu clair et net. Non seulement les pays dirigés par des types qui ont voulu se la jouer, Masqué, moi, jamais, mais des pays tels que l'Espagne (+ 2031 nouveaux cas) et la France (+ 1392 nouveaux cas) et apparemment à Hong Kong qui s'attend à un lockdown très prochain.

 

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17 134 076 cas (dont : 668 424 morts (153 477 morts aux USA) et 10 659  300 guéris

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Cahier du jour, déconfinement jour 52 : une vieille chanson de JJG (clin d'œil mais pas que)

Déconfinement officiel 1 jour 79

 

Un de mes amis est parti sur l'idée plutôt jolie de revisiter les succès musicaux des semaines de son anniversaire année après année. Je la trouve intéressante. Au passage, j'ai vu ou revu (1) la vidéo de la chanson Sache que je de Jean-Jacques Goldman (Joachim et Anne (S), si vous passez par là, rappelez-moi que j'ai quelque chose à vous dire à ce sujet qui pourrait vous faire rigoler). Elle date de 1997, l'année où mon conjoint fut sérieusement malade et lui si faible après, et moi si seule avec les enfants alors 2 et 7 ans, mes débuts comme choriste en octobre 1997 pour planche de salut - il allait mieux et m'avait concédé une soirée par semaine en plus des cours de danse du samedi après-midi -. Plus tard à l'été 1998, l'une des plus belles périodes de ma vie, quatre semaines de congés payés - un chef formidable comme j'en ai rarement eu m'avait poussé à les prendre, Il faut faire un vrai break pour récupérer -, dont deux et demi passées à vivre la vie d'une musicienne, une chanteuse de chorale, des répétitions - concerts au Zénith et comme j'étais heureuse à travailler comme ça. J'avais la sensation de faire enfin un vrai travail.
Jean-Jacques Goldman faisait partie de ceux qui participaient aux concerts et je me souviens de sa discrétion et de son efficacité. Yvan Cassar était impressionnant aussi. L'art de changer la perception d'un air, en modifiant presque rien, ou ce que l'on croyait presque rien.
À part ça, cette rétrospective est un peu frappante pour moi, de quasiment chaque année correspondant à ma vie d'adulte ce qui me revient en repère ce sont des coups durs (horreurs générales comme en 2001 ou 2015, maladies graves des proches, galères de boulot et de manque d'argent, deuils et ruptures subies). 
Et si, après tout, je devenais fière d'être parvenue, sauf en 2006, à tout traverser sans m'effondrer et en maintenant une vie à peu près normale pour les enfants ? Ne reste d'anormal que l'état de l'appartement. Deux années de paix pourraient suffire à le remettre d'équerre. J'ai été efficace pendant le confinement, pour la petite maison.

Que dire d'une journée intense de boulot quand il n'est pas question d'évoquer le boulot en tant que tel ? Je sors progressivement de la période de pure formation en tentant de soulager mes collègues d'une part de travail, c'est stimulant mais je finis fatiguée (de concentration, d'efforts d'apprentissage).
Globalement, il me semble que les libraires, contrairement à des années normales où elles et ils peuvent un peu souffler de mi-juillet à mi-août et enfin lire pour préparer la rentrée, n'ont pas dételé. En particulier l'épidémie a apporté un surcroît de boulot à tous les étages (administratifs, réorganisations, devoir écluser ce qui s'est trouvé totalement désorganisé (le système de livraisons), entrée forcée à fond dans une part de ventes numériques (2) ...) et même si à présent une part de leur clientèle est en vacances, il y a un retard fou à écluser et des dossiers de demandes d'aides à remplir. 
Je suppose que c'est le cas pour d'autres commerces aussi, seulement je ne parle que de ce que je constate directement à échanger avec les principaux et principales intéressé·e·s.
 
Un déjeuner vite fait dans la salle de l'entreprise prévue à cet effet : j'avais un reste de la veille qui m'attendait au réfrigérateur collectif. Je me demande si nous ne sommes pas au bord de nouvelles restrictions qui rendront à nouveau ce type de facilités quotidiennes indisponibles. 
 
Deux trajets #Vélotaf pour une fois sans dangers particuliers, ou du moins pas de dangers impossibles à anticiper ; j'ai ainsi fait le super-piéton pour traverser les Champs Élysées au niveau du Rond-Point : des véhicules d'urgence ou de répression avaient traversé au moment où c'était vert pour ma direction. Dès lors c'était à la fois dangereux de rester sur place alors que le feu n'avait pas fini d'être vert et dangereux de passer car le temps restant n'était, pour un vélo, pas suffisant. 
Trajet aller : à présent parfait (je maîtrise la bonne distance entre plaisir et efficacité et chemins pas trop dangereux)
Trajet retour : encore du boulot pour la partie une fois passé le Rond-Point des Champs Élysées. Je me suis retrouvée à descendre la part de la rue de Rome de Chaptal vers Pont Cardinet qui est diablement dangereuses (frôlements d'un côté, portières de l'autre)
 
Soirée calme, l'un rentre tard du boulot et d'avoir fait quelques courses, et s'endort vite, l'autre monte se coucher tôt. Un message reçu me donne bon moral.
Le fait que le stage oulipien date d'il y a 11 ans, me laisse ébahie. Photos prises par Dom Moreau par ici.
 
 
 
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(1) Je suis restée de très nombreuses années sans télévision ou sans la regarder, ce qui fait qu'il m'est fréquent de découvrir vingt à quarante ans plus tard des vidéos d'airs que je connaissais.
(2) Sachez que vous pouvez acheter des livres numériques auprès de votre libraire, dès lors qu'il dispose d'un site où d'une place sur un site où ils sont également proposés. 

 

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16 868 479 cas (dont : 661 952 morts (152 114 morts aux USA) et 10 431 413 guéris

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Cahier du jour, déconfinement jour 51 : Un trajet magique un autre moitié manqué (et une solide journée de boulot in between)

Déconfinement officiel 1 jour 78

Très beau temps d'été mais fortes rafales de vent sur le trajet de retour 

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Aller - retour en #Vélotaf, donc. Avec l'aller heureux (j'ai eu la chance de croiser un gars super en fixie blanc et orange qui m'a fait le chemin tout au long du boulevard Raspail, on s'est salué à Denfert mais je n'ai pas pu le remercier comme il convenait (ni lui expliquer que si je n'avais pris aucun relais c'est qu'il allait quand même un cran plus vite que moi qui pouvait suivre mais guère davantage) et le retour mitigé (optimal jusqu'au Rond Point des Champs Élysées puis peu raté, pas trouvé de bonne solution pour la partie nord de mon trajet et failli me manger (avec une trottinettiste qui me suivait de près) une portière droite de la part du passager d'un conducteur qui s'était littéralement arrêté en plein milieu d'une large rue (mais j'étais sur mes gardes et j'avais bien ralenti donc j'ai pu freiner, seulement la trottinette a eu peur aussi))

Journée de boulot avec un faux rythme difficile  être en stand-by et puis soudain bouffées de demandes, et hélas aucune que je ne puisse traiter en toute autonomie ; j'en suis au stade où je peux débroussailler une demande pour qu'un·e collègue plus expérimenté·e puisse ensuite la traiter sans perdre de temps ; mais guère davantage.

soirée calme : bref échange avec le Fiston on WhatsApp au sujet de l'épidémie qui a nouveau enfle, notre fille décide de se coucher tôt elle doit débuter à 7h le lendemain (1)  ; lessive (la lancer, plus tard l'étendre) ; rattrapage Garmin, qui semble réparé ; écritures du quotidien ;  LT du TG de Rai News 24 présenté par Riccardo Cavaliere => et hop il est déjà minuit passée et je n'ai rien fait de ce que j'escomptais.

J'oubliais : bouffée de courrier dont l'envoi date du 2 juillet en région parisienne. Heureusement aucune facture, mais visiblement quelque chose n'est pas rentré dans l'ordre depuis le déconfinement. Parmi les documents : le programme du Rutebeuf, pour le mois de juillet, jusqu'au 28. Il ne m'en restait plus qu'une journée.

J'ai cru comprendre que ma carte de chercheur à la BNF était devenue pendant le confinement un Pass Chercheur valable jusqu'en novembre. Je crois en conséquence que plutôt que de me précipiter sur les lieux à ce qui aurait dû être ma date prochaine de renouvellement, je vais continuer d'attendre un peu avant que d'y retourner, malgré l'envie que j'en ai. 

En fait, face au risque épidémique persistant alors qu'on a repris le chemin du travail lorsqu'on en a un, deux attitudes principales : 
- se dire qu'on court plein de risques (les transports, le lieu de travail, les courses à faire ...), alors il n'y a pas de raison qu'on se prive des moments festifs ou conviviaux ; 
- se dire qu'on court plein de risques (les transports, le lieu de travail, les courses à faire ...), alors ça suffit bien, inutile d'en prendre davantage ; et donc éviter toute sortie peuplée superflue. 

Je suis bien d'accord avec Maître Pandaï et fais partie de la seconde catégorie (restons prudents, pas de risques superflus) : 

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(1) Je le note ici pour elle pour le cas où elle aurait à retrouver la date de cette journée aux horaires particuliers.

 

 

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Cahier du jour, déconfinement jour 50 : Courir quand même, rêver longuement, revoir Le Fiston

Déconfinement officiel 1 jour 77

 

C'était une journée de forte fatigue, ça tombait bien que c'était dimanche.

J'ai lutté pour trouver la force pour aller courir ; nous avions prévu d'aller faire un entraînement long en forêt de Montmorency : peine perdue et pas un pour rattraper l'autre. Nous nous sommes quand même secoués et finalement à la définition de parc pour peu courir tout près, nous avons trouvé le parc Martin Luther King qui s'aggrandit à mesure que les travaux avancent et présente désormais un tour acceptable, en effectuant deux tours + un saut au square Ernest-Gouin, plus quelques petites fantaisies sur les allées intérieures nous sommes parvenus à 8 km (pour moi) à 9 km (pour lui). Un peu d'énergie est venue en se secouant mais la fatigue s'est ensuite, c'est souvent le cas quand on décide de ne pas lui obéir, déployée plus fort encore.

J'avais pris mon petit-déjeuner avant de partir puisqu'au départ nous avions prévu de partir loin et plus longtemps, et soudain j'avais eu l'impulsion de proposer un restau le soir à trois parents et fiston, auquel il a dit oui (joie) et je me suis donc contentée d'une légère collation (yaourt et truc comme ça) avant d'entrer dans une sieste géante dont je ne suis sortie qu'en fin d'après-midi. 
Le joueur de pétanque s'était également reposé un peu avant de partir jouer, avant de partir re-s'occuper de la Mercedes qui n'est plus prêtée mais reste dans les parages (1). 
Ce fut une sieste étrange avec de longues plages de lectures ("The Beatles Tune In"), de longs moments à écouter ou regarder des vidéos concernant les musiques dont il était question - j'ai ainsi fait la connaissance envers le précurseur de Michaël Jackson et son tragique destin, Frankie Lymon -, et de non moins longues plages de sommeil, avec des rêves dans lesquels je tentais de vivre ma vie de tous les jours mais les yeux fermés (car les paupières étaient trop lourdes). 

L'énergie n'est revenue qu'en soirée, à peine le temps de se préparer, le Fiston passant nous prendre pour aller au restaurant indien calme près du parc des Impressionnistes. Comme nous étions peu nombreux (deux tables occupées) les distances étaient bien respectées et nous portions le masque et les serveurs aussi, et nous avions eu du gel en entrant. 
Le Fiston nous a relaté sa semaine multi-sports à l'UCPA où il s'est régalé dans plein de sports risqués mais où les précautions anti-covid-19 étaient très illusoires. En gros les gens suivent les consignes à un moment puis il y a telle ou telle activité (ne serait-ce que les repas, ôter les masques pour manger) puis plus personne ne remet de masques ou encore il y a des soirées où les gens sont entassés (karaokés, différents jeux ...). 
J'ai l'impression que c'est le cas partout dans le pays, trop d'activités ont repris comme avant alors que rien n'est réglé réellement. 

En attendant de voir s'il y aura des conséquences ou pas, nous avons passé une excellente soirée. Son seul défaut fut qu'ensuite, le dimanche était fini et qu'arrivait une semaine de boulot - je n'ai rien contre, sauf le temps confisqué, des pans entiers de nos vies qu'on doit louer -. 

J'éprouvais le besoin de garder mes forces et de me concentrer sur la semaine à venir, les reconstituer à temps ; alors j'ai simplement échangé brièvement sur les réseaux avec mes vrai·e·s ami·e·s, mais pas suivi les informations ni d'Italie ni d'ailleurs.

 

(1) Cette histoire m'échappe. Depuis quand une voiture a-t-elle besoin d'être soignée en l'absence de ses propriétaires comme on s'occuperait de leur chat ?

 

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16 376 228cas (dont : 651 162 morts (149 740 morts aux USA) et 10 002 800 guéris

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Cahier du jour, déconfinement jour 49 : l'air de rien une journée confinée

Déconfinement officiel 1 jour 76

 

Petit-déjeuner vers 9h avec croissant, à l'issu d'un rendors étrange qui avait fait que je croyais que JF venait de sortir chercher le pain alors qu'il l'avait déjà fait et était à présent parti rendre sa Mercedes à celui de ses amis qui la lui avait confiée (une histoire de garage trop loin, d'utilisation familiale, de rendre service)
Hésiter à partir faire du vélo à deux ou pas, finalement pas (1) (nous étions fatigués, et avions envie de profiter d'être seuls) et donc :
journée tranquille à la maison d'abord à deux puis tandis que le joueur de pétanque était à la pétanque seule à la maison, à lire des bribes d'infos, faire de petites écritures du quotidien, lire, dormir, échanger des messages (les enfants, les ami·e·s ...) et savourer ça, d'être seule ou seuls à deux selon les moments. Petit dîner frugal, à base des restes de courgettes toujours aussi bonnes, grâce soit rendue au collègue qui me les donna.
Le Fiston m'envoie de belles photos alors qu'il est dans son train de retour. 

C'est curieux comme le confinement m'a donné de l'appétence pour passer des journées sans sortir. Je ne suis même pas descendue dans la cour (poubelles, courrier, l'Homme s'y est collé), je n'éprouvais pas l'envie de prendre l'air.   

Atelier Robert Doisneau
Robert Doisneau, le révolté du merveilleux.
En détente j'ai regardé qui suivait ou quasi cette curieuse video : un bon conteur qui a du matériau de choix, se marre, nous fait rire ; et si l'on y regarde de plus près : il ne parle presque que de gens morts et des circonstances de leur mort. Ce qui ne l'empêche pas de se marrer. Ce qui est somme toute sans doute la meilleure attitude à avoir si l'on y parvient. Il n'empêche que ça fait bizarre, après coup (2). 
Je prends au passage conscience que comme je sais qui sont tous ces gens et en ai même croisé certains, je dois être sacrément vieille, l'air de rien. 

J'ai un peu rêvé devant des (enfin, un) entraînements  de natation. 
Le sommeil en fin d'après-midi a surpassé mes velléités de rangements. Puis la journée était passée.  
En soirée il pleut un peu et ça fait du bien.

(1) Mais grâce à Bilook un itinéraire est repéré pour un prochain samedi.
(2) Je m'imaginais en parler à quelqu'un - Tiens tu sais quoi, samedi sur youtube j'ai vu une vidéo marrante. C'est un type il a été animateur radio, patron de boîtes de nuit, il a une foule d'anecdotes à raconter sur tout le monde et il raconte rudement bien, son interview est drôle, à la regarder on rigole bien.
- Ah oui et il parle de qui ?
- Un peu tout le monde, [et là tu commences l'énumération], [et là tu te tais car tu t'es aperçue qu'il a relaté la mort ou les derniers instants de chacun d'entre eux])

 

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16 162 007 cas (dont : 647 023 morts (149 314 morts aux USA) et 9 862 662 guéris

Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs

 


Droit à l'image : des questions

 

    Je me suis retrouvée cette après-midi pour une raison de voisinage de mon lieu de travail avec un autre lieu, à regarder des documentaires concernant le droit à l'image pour la photographie de rue. C'est un sujet qui m'intéresse étant donné que même si je ne commercialise rien, et m'efforce de ne rien publier sans l'acquiescement des gens (1), je ne sais plus ce qu'on peut faire ou pas et au concret du quotidien j'ai un peu tout croisé : des personnes qui se mettent en colère alors qu'on ne les photographiait même pas (voire : que le fait qu'elles déboulent soudain nous gâchait la photo), à celles qui réclamait et d'être photographiées et de se voir quelque part. Et j'ai perdu une amie proche du fait qu'elle savait que j'avais les outils pour éventuellement mettre en ligne des photos où elle figurerait (2).

Le plus récent article en termes non purement juridiques, que j'ai trouvé est celui-ci. Et j'en retiens ceci : "Il est licite de prendre des photographies, dans un lieu public, de plusieurs personnes identifiables. L’autorisation ne devient nécessaire que lorsque l’image de la personne est isolée, prise pour elle-même [...]".
J'ai trouvé également un documentaire québecois de 2004, résolument du côté des photographes. On y voit au passage Willy Ronis, très classe (3).

Je n'ai pas personnellement d'avis. Au delà du cas des gens qui espèrent un gain d'argent facile en réclamant dédommagement, et, à l'opposé, de certains cas où des profits ont été tirés de l'image des gens sans leur accord, je sais pour avoir eu quelques emplois où il fallait faire gaffe, qu'on peut avoir des ennuis du simple fait de figurer sur une photo qui a circulé du simple fait que c'est mal vu. Alors je peux aussi comprendre le point de vue de personnes qui ne veulent pas que leur image circule, même si aux yeux de qui l'a saisie elle semble anodine et peu compromettante. 

 

 

(1) Il m'est arrivé assez souvent, du temps de Fotolog d'y publier des photos à leur demande.
(2) C'était si étrange de se voir reprocher non seulement une intention mais en plus une intention que l'on n'avait pas eue, qui n'avait même jamais effleuré. Ça n'était pas quelqu'un qui avait de la notoriété, ce qui aurait pu expliquer qu'elle tenait à pouvoir monnayer par ailleurs son droit à l'image. J'ai supposé à l'époque que comme elle était prof et que c'était le temps de l'explosion de l'usage des réseaux sociaux avec des élèves qui abusaient de cette toute nouvelle liberté non encore bornée, qu'elle avait soit été victime d'un agissement irrespectueux, soit craignait que ses élèves puissent trouver sa trace. Dans l'un ou l'autre cas, pourquoi m'avoir écrit pour me reprocher vertement d'être de ces personnes qui risquaient de mettre en ligne une photo où elle figurait, plutôt que de m'avoir calmement demandé S'il te plaît ne mets jamais de photo de moi en ligne - auquel cas j'aurais répondu que je n'en avais pas l'intention - ? 
(3) et aussi un homme qui depuis a hélas mal tourné, comme atteint d'une forme de délire de la persécution ; à l'époque il ne semblait pas raciste ni fou


Ta montre de sport rançonnée (si l'on peut dire)

 

    J'ai aperçu les premiers symptômes jeudi matin vers 7h. Il se trouve que j'utilise ma montre de sport pour mesurer mon sommeil, et que sauf qu'il n'est pour l'instant pas possible d'activer une mesure des siestes, ça n'était pas du tout une utilisation que j'avais prévu d'en avoir mais qu'elle me rend de grands services (1). J'ai donc voulu comme chaque matin de jour ouvré relever la trace de ma nuit (2) et ça ne fonctionnait pas ("difficultés de communication avec nos serveurs"). J'ai pensé à une connexion défaillante de mon côté, à une mise-à-jour qui s'était mal faite, tenté une fois d'éteindre et rallumer (l'ordi, la montre, leur connexion filaire), ça ne fonctionnait toujours pas, je n'ai pas demandé mon reste j'ai filé bosser.

Ce n'est qu'en rentrant du travail, bien au soir, et en tentant de relever mes parcours #Vélotaf (3) que j'ai pigé qu'il y avait un problème, un vrai. 

Le message était le suivant : 

Capture d’écran 2020-07-23 à 20.09.34 Puis il y a eu quelques échanges avec mes camarades de triathlon (4) et il est apparu assez vite que la panne (la "maintenance") allait perdurer. 

Plus de 48h après le premier signe de dysfonctionnement que j'avais constaté, toujours rien. 

Grâce à mes co-touiteuses, j'ai pu creuser un peu le sujet. L'entreprise aurait donc été victime d'un piratage avec demande de rançon. 

C'est tout bien expliqué : 

- dans cet article chez Nakan.ch
- dans celui-ci chez Bleeping Computer
- et pour les implications, dans un thread chez Jake Williams;
- un autre article en français qui a le mérite d'employer le terme rançongiciel (qui me plaît beaucoup, c'est tout) (5). 

Je n'ai pas un niveau tel que la perte de l'historique de mes données puisse vraiment m'affecter et la plupart du temps, pour les parcours ou les moments particulièrement intéressant, j'effectuais des copies d'écran afin de conserver une trace. 

Il n'empêche que je pense aux sportives et sportifs pro ou d'un certain niveau et qui doivent commencer à s'inquiéter. Je pense aussi aux informaticien·ne·s de l'entreprise qui doivent être sur le pont en train de tenter de sauver ce qui peut l'être, et aussi aux juristes, dans une moindre mesure (encore que, de nos jours, les enjeux sont souvent déplacés de la production (de l'objet ?), vers la surcouche sociétale). 

Et j'aimerais bien pouvoir récupérer les traces de mes #Vélotafs de fin de semaine, il y avait certains points qui m'intéressaient. 

La suite sans doute pas avant dimanche soir. En attendant, c'est un phénomène symptômatique de #NotreÉpoque et en faire un billet, même incomplet (et qui risque de le rester, avec la semaine de boulot qui se profile, je n'aurais probablement pas le temps d'y revenir, me semblait nécessaire.

 

(1) entre autre pour tenter de dormir assez malgré un emploi à temps plein et de solides temps de trajets, d'éviter de tomber de sommeil par moment dans la journée, de savoir quand je risque de le faire et de tenter de m'organiser pour pouvoir bosser quand même etc. 

(2) La montre permet de mesurer les temps de sommeil profond. Et c'est pas mal fiable. 

(3) J'aime beaucoup, c'est mon plaisir, procéder par essais-erreurs. Je règle donc ma montre pour enregistrer mon trajet vélo, improvise en fonction des portions qui semblent accueillantes aux cyclistes et de l'état ponctuel de la circulation, et ensuite relève le parcours, via le site du fabriquant de la montre, afin de repérer les portions que j'estime digne d'intérêt et pour tenter d'affiner de jours en jours les trajets. Ce que je recherce : éviter les zones particulièrement risquées, passer par des portions qui sont des moments de plaisir vélocypédiques sans toutefois rallonger trop la distance. Je m'appuie aussi sur les vidéos de celleux qui partagent leurs trajets et leurs essais dont Bilook Le Cycliste à qui je dois de chouettes parcours (ça tombe que plusieurs de mes tafs ont été sur ses zones depuis qu'il est à Bezon), gratitude envers lui.

(4) Ce type de montre, très fonctionnelles, est particulièrement répandu chez les multisportifs. 

(5) À propos voisin, j'ai remarqué lors de mes retrouvailles avec le monde de la vie de bureau que le terme courriel était bel et bien entré dans les usages. Ce qui me conforte dans l'idée que lorsqu'il se prononce bien et dit bien ce qu'il veut dire, un mot fabriqué peu passer dans l'usage en lieu et place d'un mot étranger mal utilisé (mail comme parking et quelques autres sont des faux-usages pour les anglo-saxons).


Cahier du jour, déconfinement jour 48 : une journée bien dosée

Déconfinement officiel 1 jour 75

 

Fullsizeoutput_1b61    Une journée de boulot encadrée par deux trajets #Vélotaf l'aller classique assez direct (à présent que je sais par où passer more safe and soundly dans Montrouge) et le retour via la porte de Vanves, la bidir mais seulement de là, et des essais vers la fin (un peu ratés, me suis retrouvée à Levallois et à passer sur le trottoir sous le périph afin d'éviter le pont du chemin de fer en travaux). J'ai pris le temps de m'arrêter prendre quelques photos, street art mostly (vers la Porte Didot).
Donc une journée de boulot sur des sujets variés et en binômes avec différents collègues selon eux. 
coupée par un déjeuner dans le local du 4ème de truc de traiteur asiatique à emporter (gag : je me dis j'évite le Thaï Box il faut bien changer et finalement je prends la presque même chose dans un chinois parisien).
Une soirée à deux - mais comme nous sommes vieux (et fatigués par nos semaines respectives de boulot), nous n'en profitons qu'un peu -. 

 

Lien vers le site de la santé publique en France 

Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
15 847 504 cas (dont : 639 949 morts (148 184 morts aux USA) et 9 651 159 guéris

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