Chroniques du déconfinement jour 23 : Travail, trajets, et une corvée
29 juin 2020
Déconfinement officiel 1 jour 50
Journée de travail pas très productive : je suis à nouveau en formation auprès de collègues. De ce fait, l'intérêt de ma journée, de se que j'apprends, dépend de ce qui leur échoie. Et la moisson du jour n'était guère variée, c'est tombé comme ça. Après le déjeuner que je n'avais pas vraiment pris (un 2/3 de sandwich enfilé en marchant, en attendant), j'ai dû lutter contre le sommeil. J'ai hâte d'être responsable d'appels qu'on m'attribuerait. Même si ça ne sera pas évident dans un premier temps.
Déception pour le premier d'avoir mis si longtemps malgré le tout droit à base de grosses pistes partagées avec les bus, grands boulevards, grosses avenues. Ce qui est certes efficace mais guère agréable.
Déception pour le retour : la voie verte est entrecoupée de ses barrières hostiles aux vélos (et vu l'affluence elles génèrent des embouteillages) ; d'Austerlitz à l'Institut du Monde Arabe la piste cyclable n'en est pas vraiment une ; dans la rue de Rivoli que je me réjouissais de prendre en toute sécurité, à deux reprises on (tout un petit peloton de cyclistes) s'est retrouvé avec des voitures sur la piste nouvelle large (pas des taxis) et c'était dangereux aussi vis-à-vis des bus. Ça donnait l'impression qu'un accès avait cessé d'être fermé et que du coup des automobilistes s'étaient engouffrés par là, pour se retrouver complètement perdus au milieu du flot de vélos et dans la voie voisine de bus et taxis. Bizarre. Et guère rassurant.
Soirée trop courte (le temps du retour etc. il était 20h35, 21h après avoir dîné). J'ai appris que si le boulot du fiston a repris en "présentiel" comme on dit désormais c'est qu'à part lui presque tout le monde a profité du télétravail pour ne pas remplir ses objectifs. Alors ses boss ont sifflé la fin de la récré. Y compris pour lui qui avait prouvé ses capacités d'autonomie et d'autodiscipline et aurait pu bénéficier de prolongations comme une récompense.
L'Homme est littéralement tombé de sommeil (son ordi sur les genoux ou quasi) après un bref dîner. Même si le repas d'anniversaires de la veille avait engendré un surcroît de fatigue explicable, je suis inquiète pour lui.
Celui dont le nom commence par un Z et que les télés convient à loisir afin qu'il étale sa haine aurait dit sans rire que si les écologistes ont emportés des victoires majeures aux municipales c'est parce que ce n'est pas un hasard avec le fait que le vert soit la couleur de l'islam. Là, je pense qu'il devient difficile de faire comme si on ne voyait pas qu'il s'agit d'une sévère névrose obsessionnelle.
(je continue tellement c'est gros, à voir apparaître d'un moment à l'autre un touite du Gorafi qui dira, On vous a bien eus, c'était en fait de nous)
À cause des pays comme le Brésil ou les États-Unis qui ont choisi de ne pas vraiment confiner, ou bien trop tard ou pas assez, la pandémie se porte à merveille et devrait pouvoir revenir en boomerang vers l'Europe à l'automne, alors que nos immunités ne seront plus tout à fait efficaces - du moins si ça fonctionne comme pour la grippe (ce qui est fort possible en plus que le virus aura eu le temps de muter) -.
Je n'ai plus matériellement le temps de suivre les infos italiennes et le regrette bien.
Lien vers le site de la santé publique en France
Liens vers des statistiques :
Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
10 373 333 cas (dont : 506 928 morts (128 665 morts aux USA) et 5 615 646 guéris
Pour tenter de tenir le moral bon, l'Auberge des blogueurs.