Chroniques du confinement jour 67 : un terrain de pétanque personnel affiné
22 mai 2020
Déconfinement officiel 1 jour 12
C'est une journée qui s'est avérée efficace alors qu'elle était mal embarquée :
Nous devions aller courir, réveillés trop tard, ne l'avons pas fait.
Je voulais accrocher un grand cadre (tapisserie) et un lourd miroir, je n'en ai rien fait.
J'avais différentes choses brèves à écrire, ne l'ai fait qu'en toute fin de journée.
Mais voilà, alors que la pluie menaçait j'ai décidé de déplacer le tas de petit bois pour agrandir le terrain de pétanque personnel de notre passionné familial.
Et comme souvent dans les activités de type "travail au jardin", une fois lancée je ne sais que tenter d'aller au bout de ce qui est entrepris.
Alors voilà, à l'heure du déjeuner, un grand sac de végétaux et branchages et gravats (beaucoup de cailloux) plus tard, c'était fait.
Et comme ses collègues de pétanque l'ont appelé au moment de la sieste parce qu'il y a encore des embrouilles - elles doivent être tellement ridicules et lamentables, qu'il n'a pas souhaité m'en parler -, il s'est du coup immédiatement mis à jouer.
Nous avons rendu (après échange téléphonique, par temps de pandémie on ne débarque pas sans prévenir chez les gens) sa souris à la voisine avec en remerciement un paquet des bons gâteaux de la biscuiterie de Sortoville en Beaumont. C'était chouette de la voir et de parler un peu. Ils nous manqueront après leur déménagement.
J'étais vannée alors je me suis régalée de sommeil et lecture, toujours Liverpool, à présent durant les mid-fifties. C'est impressionnant la force qu'à cet ouvrage de m'embarquer. Je ne pensais à plus rien ni personne d'autre, j'étais à Liverpool avec les pas-encore-Beatles ado et Makka qui est en classe avec un pote à That Lennon car la mère dudit pote n'a pas voulu que son fils reste dans le même établissement scolaire que ce John qui a si mauvaise influence. À quoi ça tient, les choses ...
Petite séance de Tabata en replay à présent - puisque le rythme des un jour sur deux n'a plus lieu d'être à présent que les triathlètes ont presque tous repris leurs habituels entraînements et leur boulot IRL -. Nous avons donc fait celle du 20 mars. Avec des musiques que j'ai trouvées sur Youtube.
Puisque les limitations du confinement ne sont plus, nous avons pu après dîner faire une petite promenade à pied. C'est JF qui a choisi : centre ville puis retour par la voie verte. Un camion de pizze à emporter attirait son petit monde - zéro précautions sanitaires - pas plus qu'à l'autre point de vente de pizze à emporter.
Pour autant trois avis affichés à la devanture des pompes fu et un rappel des conditions particulières actuelles. Ça n'est pas habituel, trois d'un coup pour une si petite ville. Dont un avec des remerciements appuyés au personnel soignant.
J'ai lu aussi un peu.
Ainsi Guillaume Vissac qui propose que l'on refuse de déconfiner, que ça serait une belle façon de protester. Belle idée, qui m'aurait bien plu. Mais c'est raté. Tout le monde s'est précipité à refaire les mêmes bêtises qu'avant. François Bon qui constate que le déconfinement du moins en son début n'a rien changé pour lui et interroge mémoire, outils, rapport entre vidéo et photos. Dr Caso qui pour ne pas trop en dire sur de nouvelles perspectives, répond à un questionnaire (je me le mets de côté pour plus tard).
Dans la série des #Étonnements de la pandémie de #Covid_19, cet article qui relate la situation terrible de bébés conçus en Ukraine pour autrui et qui restent sur place sans parents puisque ceux-ci devaient venir les chercher d'autres pays. C'est impressionnant d'à quel point l'épidémie nous cogne aux folies de nos sociétés, à leurs formes excessives. Ça met le grain de sable qui nous fait nous poser des questions, surtout sur des sujets où l'on n'a pas d'opinion car les points de vue des uns et des autres sont inconciliables. Je me demande par exemple comment les femmes qui ont délivré (est-ce le terme ?) ces bébés font avec le baby-blues ou si elles ont été payé, puisque la "livraison" n'a pas pu avoir lieu, même si l'objet de la transaction est disponible. Sur certains sujets, la modernité me dépasse un peu.
Et en Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern continue à avoir de bonnes idées : travailler moins pour consommer plus (et sans doute aussi diminuer le chômage plutôt que de surmener celles et ceux qui ont un emploi).
Un brin de LT des TG italiens. Rien de particulier. J'arrêterai sans doute en reprenant le boulot, d'autant plus que la pandémie est à présent partout et que les dés sont jetés. Il n'y a plus à tenter d'avertir les français des nouvelles d'Italie.
Lien vers le site de la santé publique en France
Liens vers des statistiques :
Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
5 294 870 cas (dont : 339 279 morts (dont 97 554 morts aux USA) et 2 139 388 guéris)
Je ne comprends pas pourquoi la Belgique a un si fort taux de morts par Covid_19 par million d'habitants (plus de 700 alors que l'Espagne n'est "qu'à" plus de 600 et l'Italie et le Royaume-Unis vers 630. Peut-être est-ce surtout une question d'honnêteté ?