Chroniques du confinement jour 46 : Finalement je n'ai pas rien fait (1er mai)
Chroniques du confinement jour 48 : doux dimanche

Chroniques du confinement jour 47 : grosse journée de boulot

 

    Journée de sport et qui commence par une bonne petite satisfaction : le 7 mn/km de moyenne sur le short legal morning run. C'est très lent, je le sais. Seulement pour moi c'est déjà bien. L'objectif sera d'être bientôt capable de courir 10 km à cette vitesse. Avant que d'être trop âgée j'aimerais atteindre le 6 mn/km qui me permettrait de les courir en 1h tout rond. J'ai les jambes, c'est le cœur qui galope trop vite. 

Et qui fini par une bonne petite satisfaction aussi : la séance de Tabata passe crème. Deux des exercices sont similaires à ceux du défi quotidien (abdos - squats - pompes) alors c'est sans doute ça. 

Entre les deux je n'ai quasiment fait que travailler, une fois passée les petites écritures du quotidien, et un peu de lecture chez les ami·e·s, dont ce billet chez Guillaume Vissac, fort bien vu, concernant le mois dernier (sans surprise : ça ne s'est pas franchement arrangé depuis). Le temps s'y prêtait : beau, pas trop venteux, pas chaud au point d'être tentée de sortir la chaise-longue pour lire au jardin. Alors j'ai attaqué la tâche rude du tri et rangement de la cabane à outils.

Le temps doit être clément car il convient de sortir un nombre certains de cartons et autres objets lourds et les laisser dehors le temps de ranger ce qui est dans et sur les deux établis (celui d'ici, celui de Taverny). Car oui, j'ai une cabane à outils avec ceux établis (on dirait le début d'une chanson).

Une fois lancée il y a des points d'arrêts possibles et d'autres états intermédiaires où il est fortement déconseillé de laisser les choses en plan. Alors histoire de bien dépoter une première partie, j'ai bossé jusqu'à 18h, sauf le temps du déjeuner, que JF après avoir fait les courses (ce qui en cette époque qui craint est une mission) avait assuré : des merguez et de la semoule. 

Cela dit : j'ai bien oublié le reste du monde, pensé à mon père avec une certaine tendresse - sa méticulosité et sa logique dans la façon de disposer les choses - et bien maudit le voisin voleur qui s'était servi dans ce qui était le plus usuel. Heureusement il a dû trouver trop vieux les magnifiques outils de mon grand-père et ceux-là sont, me semble-t-il, pour la plupart, restés. Bon d'accord, ils sont rouillés.

J'ai même retrouvé des masques (de bricolage). Que je n'ai pas eu le cœur de jeter même s'ils sont inutilisables. C'était mon père qui les avait customisés à sa bonne taille.

Il y avait aussi un plan de la maison qu'il avait lui-même dessiné. 

Après il a fallu remettre en place les différents cartons, outils et objets que j'avais sortis pour ranger. Et me reposer un petit peu pour pouvoir attaquer le Tabata. 

Soirée avalée par une recherche de musique pour m'ôter Le bal des Laze de la tête, suis passée par Tubular bells, un peu du groupe de Luke Oldfield. Et de liens en liens, je me suis retrouvée à regarder un documentaire joyeux et plein d'énergie sur The Undertones, tandis qu'une lessive de blanc que j'avais lancée avec entre autre des tissus retrouvés, tournait. 

Ne restait plus qu'à bloguer et jeter un coup d'œil aux infos italiennes ; par les temps qui courent trop se déconnecter n'est pas bon non plus. Les choses peuvent très vite déraper encore plus qu'elles ne l'ont fait et mieux vaut savoir à quoi s'attendre. 

En France bon nombre de parents et d'enseignants ne veulent pas reprendre le 11 mai, dans des conditions qui semblent en pratiques irréalisables. Les parents ont peur pour la santé de leurs enfants. Du moins les parents censés. D'autres n'en peuvent plus de supporter leurs propres mômes H24 et n'ont qu'une envie de les confier à d'autres le temps des journées. Ça promet mal.

Phénomène prévisible : pas mal de personnes semblent considérer que allez hop le 11 mai c'est fiesta et on reprendra la vie où elle en était comme elle l'était. Ça va être chaud de faire comprendre que non. La suite de l'épidémie risque d'être dévastatrice. En avoir marre d'être confinés n'est pas une bonne raison de se déconfiner. 

 

 

Lien vers le site de la santé publique en France 
Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
3 462 897 cas (dont : 243 569 morts (66 819 aux USA) et 1 104 723 guéris) 

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