Première journée de réel confinement, quoi que non encore obligatoire
15 mars 2020
Je ne suis donc pas sortie, descendant tout au plus les poubelles et vérifiant le courrier. Tout le reste : à la maison.
L'Homme en avait décidé autrement, faire de multiples courses, une démarche pour le club, une autre stupidement physique à la mairie quand un coup de fil aurait suffit, et surtout rester au club le laisser ouvert.
Nous avons sévèrement discuté. Ma fille, de son côté, s'est finalement laissée dissuader d'aller voir des amis et aller au café.
Pour autant, à part de bons échanges sur Twitter entre ami·e·s - nous tentons pour l'instant de trouver l'énergie de rire - et suivre les infos via l'Italie, je n'ai rien su faire d'utile. J'ai beaucoup et longuement dormi comme si mon corps disait Chic alors on a le droit d'hiberner.
À 20h Édouard Philippe a annoncé la fermeture de tout lieu public non indispensable et les boutiques aussi, fors produits de première nécessité. Je me suis sentie triste pour toutes les librairies, mais soulagée.
Voilà, lockdown
Tard le soir un regain d'énergie. Poubelles, lessives, suivre les infos italiennes en faisant les LT.
Les infos italiennes me font me poser des questions sur le voyage en Normandie. Si seulement nous pouvions faire le test avant tout déplacement. Quant à mon rendez-vous pour le futur travail je crains fort qu'il ne soit repoussé aux calendes grecques.
Je me sens étrangement calme.
Trump, entouré de plusieurs cas contacts ou en ayant croisés vient d'être testé négatif. Y a de la chance que pour la crapule comme disait la grand-mère de mon amie Anne (ou quelque chose d'approchant).
Il est question des Eroi per caso, les salariés des usines qui se trouvent être devenues stratégiques soudain, parce que le matériel qu'elles fournissent est devenu primordial, et qui doivent aller bosser malgré les risques #Covid19Italia