Eternal darkside of the internal jetlag
Vie moderne, petit gag (livraison)

Lire, dormir et cuisiner

Au surlendemain du Maxi Trail de Bouffémont, les jambes étaient trop douloureuses (mais une bonne douleur, équitablement répartie et pas aigüe, sauf au moment de se lever et s'asseoir) pour penser sortir. 

Donc pas de piscine le matin, pas de piste en fin d'après-midi. Et pas même descendre les poubelles (je l'avais fait la veille en rentrant du déjeuner de la veille avec une grande amie), et pas même descendre chercher le courrier (ma fille qui a regardé en rentrant de son travail m'a dit qu'il n'y avait rien).

Du coup journée, à préparer mon émission du lendemain, en plus de solides moments de sommeil qui font du bien. 
Sauf qu'au soir et alors que j'ai tout dans la tête, reste à chercher la bonne version des musiques sélectionnées, la transmettre à O. qui tient désormais la régie, établir le filage, chronométrer les extraits, mon élan m'abandonne. J'ai cuisiné pour le dîner (ingrédients achetés le samedi, après la séance de cinéma), cherché à suivre le 1500 m du meeting de Düsseldorf, que Filip Ingebrigtsen a emporté en 3'36'', et le saut à la perche au cours duquel Mondo Duplantis a tenté et manqué de peu le record du monde. Mais ne le trouvant pas, j'ai erré sur l'internet de façon un peu bête, en plus que la connexion par moment patinait. Pure perte de temps. 

Belle interview du jeune perchiste : il est heureux déjà d'avoir atteint le niveau pour tenter un record du monde ; et il insiste sur le rôle joué par sa mère durant toutes ses années pour arriver jusque là. 

 

Une amie m'indique une semi-offre d'emploi : quelqu'un qui cherche des personnes pour s'associer pour un projet de librairie. Hélas, je manque d'argent (plus encore que l'an passé) et de confiance (en les autres plus qu'en moi ; j'ai été témoin de trop de choses, je crois). Mais j'apprécie qu'elle ait pensé à moi. 

Déception en soirée : nous devions aller en Normandie le week-end prochain (il y a du travail à faire dans la petite maison et j'ai besoin d'une pause, de m'occuper de celle-ci) mais l'Homme qui conduit a oublié ou mal compris. C'est reporté. Je m'étais fixé ce moment comme jalon pour relancer une fois rentrée, pas mal de trucs, en particulier professionnels. C'est raté.

Mon plat a du succès, à tel point que l'un d'entre nous n'en aura pas mangé (indice : c'est celui qui a préféré aller à son club plutôt que de dîner alors que c'était prêt).

Je peaufine ensuite mes lectures pour l'émission du lendemain, trop tard pour établir le filage, faire les liens des extraits musicaux. 

 

Sur le front du 2019-nCov : 20704 cas et des 427 morts mais 727 guérisons. 

La Chine a décidé sous son prétexte de cesser tout contrôle anti-dopage pendant six mois. Tiens, pile jusqu'au J.O. de Tokyo. Les malins ! 
Par ailleurs une conséquence de l'épidémie qu'on ne trouve pas illogique si on y pense un instant est la chute du prix des produits pétroliers

En Italie, l'état d'urgence sanitaire a été déclaré ... pour calmer l'opinion. Les gens ne comprennent pas (et pas qu'en Italie) que les masques ne sont utiles qu'aux malades, pour leur éviter de postillonner sur le reste du monde, ou en limiter l'effet. Ils ne protègent pas des virus entrants, pas spécialement. 

Comme je ne suis pas sortie de la maison, je n'ai aucune idée de si quelque chose à Paris s'est doucement modifié. Pour l'instant les gens semblent peu affectés. Ou alors ceux qui paniquent se terrent et on ne les voit pas. Le fait que je ne fréquente pas de lieu de travail me donne peut-être une fausse illusion d'indifférence générale. 

 

 

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