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Eternal darkside of the internal jetlag

La fièvre tombe, les courbatures montent (lundi au lit)

 

    Je commence à avoir l'habitude, ça me le faisait dans ma jeunesse déjà : après chaque effort physique très intense (en longueur ou en rythme cardiaque) j'ai une poussée de fièvre. En général le soir du jour où elle a eu lieu. J'y avais échappé au soir du Frenchman (courte distance, un M) l'an passé, et sans doute un peu après le trail de La Chouffe, mais il faut dire que pouvoir enchaîner quelques longueurs de bassin après la course, puis une chambre ultra-confortable et le lendemain matin des soins de type balnéothérapie, ça aide. Du coup je m'étais crue sortie de ce symptôme post-sportif là. Et puis finalement non. 

Après 6h à crapahuter dans la boue, ce dimanche, dont une partie sous la pluie (quoique par temps doux : pas eu froid), j'y ai eu droit, à ma soirée au fond du lit.

Comme souvent au lendemain, donc ce matin, cet accès était passé. Montent ensuite les courbatures, en intensité. Le matin peut être trompeur, finalement je n'ai pas trop morflé. Et puis au fur et à mesure de la journée ça se grippe. En fin d'après-midi - heureusement j'avais déjeuné avec une amie, et j'étais vite rentrée, prévoyant ce qui allait arriver -, j'étais clouée au lit au sens littéral. Par chance aucune douleur renforcée en un point particulier, il faut dire que j'étais passée par la case kiné, mais en quelque sorte des courbatures qui se solidifiaient. J'avais procédé aux habituels remèdes, un baume et une aspirine, mais quand vint l'heure du dîner, j'ai été incapable dans un premier temps, de me lever pour le préparer. 

Plus tard, j'ai rassemblé mes forces et j'y suis parvenue. Puis une fois assise et pas d'efforts sur les jambes ça va. 

Ç'aura été quand même une belle journée, j'ai bien lu, le déjeuner était un bon moment, même si je m'inquiète pour l'amie qui m'a invitée et que toute sorte de travail en retard s'accumule. 

Au moins cet état de fatigue physique ne m'empêche pas, voire favorise, la préparation de mon émission du mercredi soir : je ne peux rien faire de physique mais en dehors des plages de sommeil récupérateur, le cerveau fonctionne. 

En fin de journée j'ai pu sortir une lessive. 

Je me demande ce soir ce que je serai capable d'accomplir demain (ou pas).

J'affine mes objectifs pour les prochains rendez-vous sportifs : 1/ être capable de terminer 2/ dans les temps (pas comme hier) 3/ sans être clouée au lit les trois ou quatre jours suivants  ( #VieDeTriathlète )

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