Être pris pour un tueur en série
Journée studieuse, journée sportive et le retour des tracas financiers

Claire Brétecher

 

    La nouvelle de son décès est tombée dans la matinée. Je l'ai appris via Twitter, comme le plus souvent les décès de personnalités, d'artistes, ces dernières années. 

Pas le temps d'écrire un vrai billet, je prépare mon émission du lendemain et je suis en retard dans des démarches administratives un peu pressées (tracas financiers, chômage non indemnisé) et je dois poursuivre à rythme soutenu mes recherches d'emploi. 

Il n'empêche que c'est pour moi grande émotion, et une fois de plus la fin d'une part d'enfance. 

Dans les années 70, je piquais à mon père le Nouvel Obs avant son retour de l'usine et je me jetais sur Les Frustrés. Je rigolais grâce à elle de la vie des gens riches, qui me paraissait d'un autre monde, il faut bien l'avouer. Mais ils étaient si marrants avec leurs problèmes légers. Et j'étais si d'accord avec la combattivité des femmes, même si je ne percevais pas encore l'ampleur des inégalités dans lesquelles nous étions enfermées. 

Sans savoir dire à brûle-pourpoint en quoi ça consistait, il me semble que je lui dois beaucoup.

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