Des accidents potentiels mais un plaisir inentamé
"Coureur" de Kenneth Mercken ou comment commencer l'année par une claque de cinéma

And a happy new year

Capture d’écran 2019-12-24 à 23.10.46

Cette image est extraite un billet du Standblog de Tristan Nitot dans lequel il analyse fort bien ce qui nous pend au nez, nous étant ici l'humanité. 

Par manque d'argent, je suis déjà respectueuse des trois premiers points ; ça recoupe mes convictions, ça tombe très bien. Seulement c'est comme pour des appels à boycotter certains produits que je vois circuler : je veux bien boycotter mais ça ferait comme un bruit blanc puisque déjà je ne suis pas consommatrice. 

Le seul boycott qui s'est trouvé à ma portée était celui des pâtes Barilla.

Par exemple je n'ai fait qu'un seul voyage de pur tourisme dans ma vie : mon voyage de noce. Tous les autres déplacements étaient pour des rendez-vous précis d'activités pratiquées, ou au moins des réponses à des invitations. 

Le hic c'est que collectivement nous sommes encore dans l'élan du capitalisme triomphant et que celui-ci ne tient que par la croissance, l'équilibre ou la décroissance lui sont fatales. Et que bien des personnes de peu de ressources financières continuent à ne rêver, si elles en avaient davantage, que de consommer.

Sans doute plus que Tristan, je me sens pessimiste pour l'avenir ; probablement car je me sens impuissante, réduite que j'en suis à tenter simplement de boucler les fins de mois, de tenter qu'on s'en sorte. L'essentiel de mon énergie passe dans lutter pour me maintenir dans l'emploi, et lutter pour me maintenir en bonne condition physique. Je serais sans doute parfaitement capable de tenir un poste à responsabilités, lequel permettrait d'agir sur certaines petites choses, seulement voilà je ne suis pas le type de personne à qui ont les confie.

Pendant ce temps les démocraties semblent malades. Ceux qui sont élus accumulent les incompétences, stimulent les haines, la sagesse des peuples a foutu le camp. Les élections de Trump ou de Boris Johnson, ou de Bolsonaro effarent. Plus ils balancent n'importe quoi, plus est grand leur succès.

Non seulement nous allons dans le mur, mais en plus on accélère.

Bonne année quand même.

 

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