Sauf erreur de calcul de ma part, j'en suis à [...]
16 décembre 2019
Sauf erreur de calcul de ma part j'en suis à 266,49 km de #Vélotaf cumulés depuis mes débuts à la librairie "Des mots et des choses", soit un peu moins d'un mois. J'en aurais sans doute fait moins sans les grèves, notamment les jours où je dois aller Porte de Saint-Ouen pour mon émission de radio du mercredi soir sur Cause Commune (93.1 FM) et aussi parce qu'en tant que libraire, les temps de trajets en transports en commun présentent une plage de lecture non négligeable.
J'en aurais sans doute fait plus si je n'avais pas eu un problème mécanique à tenter de faire réparer car il dépassait mes compétences. Alors les premiers jours je n'ai pas pris le vélo. Le problème hélas n'est que partiellement résolu pour l'instant mais au moins n'entraîne plus de risques, simplement du ralentissement et un léger inconfort.
Mes trajets aller et retour sont désormais stabilisés. J'aimerais les filmer, parce qu'ils correspondent à une recherche de combiner relative efficacité et itinéraire agréable voire sécurisé. Alors ils pourraient servir à d'autres ou à des débutant·e·s.
J'ai supprimé un aléas de durée non négligeable en évitant la place Marcel Sembat : désormais je passe par l'ouest de Boulogne (rue de Silly notamment) quitte à ce que ça représente un détour (en fait pas tant).
trajet aller :
trajet retour :
La différence entre les deux trajets s'explique par des sens interdits et le fait que l'aller se doit d'être efficace. Je suis surprise par le temps cumulé d'arrêts, dus aux feux de signalisation (que je respecte sauf pour ceux qui n'ont pas de sens pour un vélo - certains d'ailleurs sont dûment équipés du signe qui autorise le tourne à droite ou le tout droit si la voie est libre -)
6 minutes ce matin, 8 minutes ce soir.
Or ce soir il n'y avait pratiquement pas de circulation - je me suis même demandée s'il n'y avait pas eu une annonce de démission du Président Macron et que tout le monde serait scotché à des fournisseurs d'infos (1) -, ce qui signifie que l'entière différence entre temps écoulé et temps de déplacement était constituée par les arrêts aux carrefours.
Je pense que ce billet aura quelques suites, je vais peu à peu affiner.
(1) C'est un côté curieux, presque un peu amusant dans ce monde moderne, de mes emplois depuis septembre : ils sont d'une intensité telle - c'est stimulant, je ne m'en plains pas - que je ne peux matériellement pas consulter mon téléphone quand j'y suis.
Je jette généralement un coup d'œil à ma messagerie pendant la pause déjeuner, et brièvement sur mon fil Twitter - avec l'aléa que si une infos est tombée bien plus tôt ou tombera juste après, je n'en saurais rien sur le champ et pas avant un moment -. Dès lors je me retrouve dans un mode de vie qui était celui d'avant l'internet : les informations ne nous atteignent qu'une à deux fois par jour. C'est simultanément assez frustrant et relaxant.