Les maths me manquent (et la physique aussi)
Ce matin j'ai posé

Ma Normandie me déçoit

 

    En août j'ai eu une fausse joie : j'ai cru que la petite ville de #MaNormandie s'était mise à la transition écologique et procédait la nuit à l'extinction des feux. Les principaux carrefours restaient éclairés et pour le reste : le noir. C'était beau. On voyait de nos fenêtres les étoiles. 

Alors ça n'aura été que sur une période puisqu'à présent c'est revenu, la lumière dans la petite ville toute la nuit sans arrêt. 

Je suis une indécrottable optimiste, au fond ; toujours prête à croire que l'on va vers le mieux.

Une maison que mes grands-parents possédaient et dans laquelle ma grand-mère et son dernier-né étaient mort à la fin de 1944 vient d'être vendue. Je l'apprends par le panneau "à été vendue" accroché par une agence. Si seulement j'avais su qu'elle était à vendre j'aurais pu tenter de faire quelque chose (1). C'est irrationnel mais j'ai ressenti cette vente sans que je puisse au moins tenter ma chance comme une trahison. Et le fait de ne l'avoir pas su comme un grave manquement à la mémoire de mes ancêtres, comme si j'avais commis une faute vis-à-vis d'eux.

 

Un arbre de type acacia que nous avons au fond du petit jardin a subi une violente attaque de quelque chose : branche principales arrachées. J'en ai ramassé une. Le reste étrangement n'y est plus. Y aurait-il eu une tempête particulièrement meurtrière entre le 2 septembre et le 1er novembre ? Le propriétaire du champ derrière, où paissent des vaches - je ne vois pas trop en quoi un arbre de taille modeste au fond de notre jardin aurait gêné même s'il dépassait un brin de la clôture (2) - serait-il un malotru ? Ça me paraît insensé.
Que s'est-il passé ?

Je vais essayer de sauver l'arbre puisque le mal est fait.

 

(1) Ma mère et ses sœurs avaient souhaité la vendre au lendemain de la mort de leur père qui l'avait toujours conservée mais la louait (il habitait au dessus et derrière sa boutique, sur la place de la petite ville). Pour elles cette maison était celle du malheur. Pour moi elle est celle de l'âme de ma grand-mère (et aussi : très belle à l'intérieur, un oloé parfait ; j'adorais son grenier). Bref lors de la vente précédente, je n'avais pas eu voix au chapitre.

(2) Et quand bien même, il convenait d'abord de nous contacter.

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