Une douce journée, heureuse, à savourer
11 octobre 2019
C'était d'abord une solide journée de boulot, des retours sont urgents, cartons cartons cartons et pas mal d'édition de documents pour des clients, le tout presque non-stop de 7h30 à 12h25 environ. Puis ce moment magique de se donner rendez-vous au café restaurant où bosse le camarade de pétanque cuisinier, et d'y parvenir chacun venant de son travail par deux points différents et deux trains qui arrivent à la même gare presque en même temps. Passer ensemble voir un ami commun pour lui proposer hop, à l'improviste, de se joindre à nous.
Puis cet autre moment heureux de commencer à préparer mes achats de Noël, délicatement.
Et de passer ensuite à ma librairie camp de base, l'Attrape-Cœurs, parce que les libraires, comme tous les soignants ont besoin de prendre des soins pour eux-mêmes aussi chez une consœur, un confrère.
Entre les deux s'offrir sous le soleil et une température douce, un petit morceau de Montmartre à pied, préparer un mot pour une romancière invitée, dans un square où une petite fille, toute menue, vient gentiment me parler. Délicatement reprise en main par sa nounou, dont je me serais bien fait une amie - ça arrive parfois que l'on se sente en proximité immédiate avec de parfaits inconnus -. Comme nous étions dans la vraie vie et non au cinéma, nous avions l'une et l'autre à faire dans des directions différentes. Nous aura réunie une brève conversation autour d'une enfant bavarde comme un pinson.
Croiser un groupe de gens avec des bérets noirs ou bleu sombre. Plutôt touristes, plutôt joyeux, mais quel sens avaient pour eux cet accessoire ?
Dégager un peu de boulot administratif / maison avant de filer à l'AG du club de triathlon et y recevoir un trophée au mérite ce qui était très émouvant pour moi qui n'aurais jamais cru toucher la moindre récompense sportive.
Et ce d'autant plus que cette coupe a été créée par l'un des membre du club afin d'honorer la mémoire de sa femme, morte après une longue lutte contre un cancer il y a quatre ans de cela.
Faillir recevoir également un "Aito d'or" récompense accordée par les nouveaux de l'an passé, mais le cumul des mandats était interdit.
En revanche la coupe était accompagnée par une bouteille de champagne et au buffet de l'amitié d'après l'assemblée Valentin André qui est à la fois du niveau mondial en pâtisserie et en triathlon L avait apporté un gâteau du genre à nous faire oublier que normalement on n'aime pas les desserts.
Bref, cette journée fut un régal.
PS : Et par dessus le marché Olga Tockarczuk et Peter Handke sont prix Nobel de littérature