Mini randonnée du tour de France
29 juillet 2019
C'est la troisième ou quatrième fois que je participe à ce genre de choses : opération promotionnelle en marge du tour de France.
En 2003 pour le centenaire c'était somptueux : le vrai tour que les pros faisaient quelques heures plus tard dans Paris soit une trentaine de kilomètres. J'avais loué un vélo au "Groupe Sportif" de l'entreprise qui alors m'employait et roule Nénesse.
D'autres fois c'était sympa mais trop court : un petit tour de Champs Élysées. Je le savais qu'aujourd'hui aussi ça aurait un goût de trop longue attente pour trop peu de vélo mais je n'ai pas su résister : j'aime quand la ville appartient aux vélos.
Alors je me suis retrouvée affublée d'un casque trop petit - pas du tout fait pour ma forme de crâne platte dessus et allongée vers l'arrière -, d'un tee-shirt jaune de coton de base (1) à faire la petite boucle avec une foule de femmes et d'hommes (2), à part quelques-uns (il faut toujours qu'il y en ait qui fassent les malins à zigzaguer vite entre les autres) toutes et tous tranquilles. J'ai croisée une amie du club de triathlon mais qui elle-même attendait une amie alors nous nous sommes perdues de vue ; ne me suis arrêtée qu'à la toute fin pour prendre une selfie. C'est curieux comme la sorte de long peloton que nous formions s'était allongé (la selfie finale donne l'impression trompeuse de presque personne).
J'ai attendu un peu à la fin après la distribution d'eau et de banane (oui une eau minérale et une banane chacun·e) voir si je revoyais ma camarade, mais ce fut en vain.
Alors je suis rentrée préparer mon autre vélo pour le lendemain matin puis faire ma dernière sieste royale de l'été devant une étape du Tour.
J'oubliais : nous étions précédées par d'anciennes championne cyclistes inconnues du grand public (malgré des palmarès remarquables, mais voilà une championne femme ça compte pour du beurre) et de deux anciens coureurs pro hommes, un Australien et Cancellara, applaudi pour ses 28 ou 29 jours en maillot jaunes sur des tours de France, comme si de rien n'était.
Ce fut globalement un bon moment, malgré l'attente longue du départ, mais bien un peu court.
(1) Un peu surprenant à l'époque où chaque course nous gratifie d'un tee-shirt en tissus technique
(2) Et oui, je m'étais inscrite à un truc qui s'appelait "Les Champs pour elles" mais il y avait en même temps d'autres cyclistes, ceux-là hommes ou femmes pour une association et d'autres encore pour une autre. Nous avions le tee-shirt et le casque FDJ obligatoire et les soutiens d'associations seulement le tee-shirt.