S'imposer (du foot pour les filles)
Légère dépression des victoires (ou plutôt : le prix de certaines victoires)

Avis divergents (livre)

    Ce matin, j'ai lu ceci : sur l'instagram de Bree La Brèche dont je me permettrai de citer un extrait :

"[...] c'est une lecture qui apaise, à défaut de rassurer. Ça parle de deuil, d'écoféminisme, de science et d'émotion, d'interdépendance, des "autres qu'humains" (coucou Baptise Morizot* et Frans de Waal *). Ça raconte (c'est anecdotique dans le livre mais mon cerveau mouline comme il peut) comment la religion est une forme appauvrie de la spiritualité, ce à quoi j'adhère complètement."

Il s'agit du livre "Une autre fin du monde est possible" de Servigne Stevens et Chapelle

Cet après-midi en cherchant une chronique d'Emmanuel Requette de la librairie Ptyx concernant un autre ouvrage, voilà que je suis tombée sur ceci, avis tout à fait divergent, au sujet du même. Voici sa conclusion : 

"Qu’aujourd’hui des teletubbies du végétal auto-proclamés collapsosophes, sous prétexte que « le réchauffement, la domination, la méchanceté, c’est la faute à la science », s’échinent à saper les fondements mêmes de la raison au profit de ce qu’il nomme le « spirituel », n’est pas sans risque. Après qu’on soit enfin parvenu à établir indiscutablement, grâce à des discours communément partagés que la science parait aujourd’hui être la seule à offrir, les causes d’une situation donnée, mettre aujourd’hui radicalement – et bêtement – en doute les paradigmes de production de ces discours ne pourra, aux yeux des suspicieux enfin convaincus, que discréditer les moyens d’action censés en pallier ou atténuer les désastreuses conséquences. S’il est important d’interroger continuellement ce que l’on fait de la raison, il parait au moins aussi essentiel de continuer à la considérer comme un bien partagé par le plus grand nombre.

Sauf si, évidemment, l’on cherche à se « reconnecter à la part féminine de la Terre-Mère » (et à se faire un paquet de thunes en vendant du bouquin)…"

Comme l'écrirait un mien ami blogueur, on n'est pas rendus. 

PS : Ces deux ami·e·s ayant la lecture subtile, je suis surprise d'un tel écart d'avis, sans savoir si mon goût personnel et mes convictions me porteront vers l'une ou l'autre analyse. Il ne me reste plus qu'à lire le bouquin. 

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