Previous month:
avril 2019
Next month:
juin 2019

0 billets

Triathlon (joie)


Capture d’écran 2019-05-30 à 23.24.54Aujourd'hui c'était pour moi le triathlon d'Hourtin, appelé Frenchman. J'y participais pour le M (les distances olympiques), je suis allée lentement mais tout s'est super bien passé  et j'ai été heureuse. 

Il faut dire que les conditions de lieu et météo étaient comme dans un rêve parfait, et mon corps exultait, il faisait le job sans trop de soucis, c'était la belle vie, on s'entraîne (1), on réussit, les camarades du club encouragent de ouf (2), what else ?

FB_IMG_1559283012832

(1) Même si pas tout à fait assez pour le vélo (euphémisme)

(2) Beaucoup d'entre elleux ont attendu longtemps avant de quitter les lieux de la course afin de m'encourager. Je leur en suis très très reconnaissante. 19-cordeillan-bages-M-16695

Crédits photos : Julia ou quelqu'un du camping pour la photo de groupe. Le photographe officiel de la course pour la photo (payante) de mon arrivée.

Le bus obligé


    Mon pass navigo n'est toujours pas reconnu par les néo-vélibs, et je ne parviens pas à prendre le temps de régler cette question (il faudrait que munie de mon identifiant et code en plus du pass je me rende à une station avec du temps devant moi et mon téléphone et appelle in situ - or je ne parviens pas à réunir tout ça, entre les remplacements, mon projet de reprise, les émissions de radio et le triathlon et diverses choses administratives (dont Pôle Emploi) et je cavale sans arrêt -), dès lors pour des déplacements dans Paris sans avoir la possibilité de garer un vélo de façon sécurisée, je prends mes pieds ou le métro. Plus rarement le bus qui ne vaut la peine que s'il est direct et qu'on ne l'attend pas (ou que l'on a le temps de se la jouer touristique).

Ce matin-là j'avais rendez-vous avec celui qui cède la librairie que j'aimerais pouvoir reprendre. Un rendez-vous de très bonne heure afin d'aller aux centres d'approvisionnements d'Ivry, voir comment ça se passait. 

J'étais juste en temps, une autre personne de la maisonnée s'était réveillée et mon départ c'était trouvé différé des cinq minutes qui auraient rendues ma durée de trajet confortable. Du coup pour me rendre à la station de métro (il était trop tard pour faire le trajet à pieds) tranquillement je trottinais, ce qui permet d'y arriver en 6 minutes au lieu de 9. Un bus à un moment m'a dépassée qui allait dans la même direction, je n'y ai pas prêté davantage attention : j'étais porte de Clichy et les travaux encore importants rendent la traversée piéton (et vélo) délicate. Je continuais donc à trottiner vers le métro à vitesse constante et confortable. C'était curieux quand même, ce bus à son arrêt qui ne redémarrait pas. 

Arrivée presque à sa hauteur j'ai soudain compris : le conducteur m'ayant vu courir, et ayant à cette heure matinale fort peu de voyageurs, m'attendait. 

Alors, j'ai pris le bus, bien obligée. Touchée par sa prévenance, merci à lui. Et stupéfaite. Que ma vitesse de croisière, moi qui suis (très) lente en course à pied, puisse être prise pour une vitesse de sprint pour arriver à temps à l'arrêt, c'était une grande première. Le triathlon, ça aide à la vie.

Je suis arrivée à l'heure à mon rendez-vous.

 

 


Toi aussi ta planète


    Sérendipité du net, d'un moment libre inattendu (un entraînement reporté que je n'ai pas eu la force de transformer en séance pour un autre sport), et d'une curiosité, voilà que ce matin, regardant une video de l'émission Blow up (1), je me suis interrogée sur Brad Pitt dont c'était le tour d'y être évoqué. 

Je me suis aperçue en effet que je n'avais pour ainsi dire vu aucun film dans lequel il tournait, ou très peu. Pour moi il était surtout le souvenir d'une affiche de ciné-club l'année où les bureaux donnaient rue Grétry et où je l'avais accrochée derrière mon bureau d'une sorte de semi-open space et les gens venaient me voir volontiers. Un jour j'avais pigé que la belle affiche y était peut-être pour quelque chose. Il m'en reste une sympathie pour lui.

Du coup j'ai jeté un œil à sa page wikipédia, je savais (fort) peu de choses, à part que oui, il avait été un moment le compagnon d'Angelina Jolie, qu'ils avaient eu des enfants et en avaient adoptés d'autres, mais qu'ensuite c'était parti dans un divorce compliqué. En fait j'en savais quelques trucs via l'histoire d'une entrepreneuse (décoratrice ? architecte d'intérieur ?) qui avait travaillée en leur chateau français mais qui pour cause de séparation en cours n'avait jamais été payée (2), ce qui avait mis sa petite entreprise en difficulté. Curieusement, je ne me souviens pas si je connaissais cette histoire pour avoir vu un documentaire, entendu une émission à la radio ou écouté une personne qui m'avait raconté ses mésaventures pendant une soirée ou un événement social rassemblant des personnes que je ne connaissais pas toutes. Si tel est le cas, et si cette dame venait à passer, qu'elle ne m'en veuille pas de ne plus rien me souvenir d'autre que la structure de l'histoire : le travail fourni, les clients soudain en séparation, et plus personne pour payer les factures et ce déséquilibre entre une petite entreprise pour laquelle c'est vital et une sorte d'entreprise familiale qui évolue dans une tout autre sphère, où l'argent se brasse avec deux (ou trois) zéros de plus dans les sommes concernées. C'est souvent surprenant, lorsque l'on ne suit pas un certain type d'œuvres ou d'actualités, ce qui parvient jusqu'à soi et de quelles façons.

Puis j'ai repéré cette petite phrase, "On June 2, 2015, the minor planet 29132 Bradpitt was named in his honor" et de là j'ai suivi quelques liens, le temps de comprendre que depuis longtemps on nommait de toutes petites planètes, voire des astéroïdes, d'après des gens (présomptueuse humanité), ce que j'avais peut-être su mais solidement oublié, et qu'il y en avait une liste.

Après, c'était un peu foutu pour ma productivité. Les catégories elles-mêmes sont fascinantes, il y a même un peu de place pour les personnages de fiction. Capture d’écran 2019-05-21 à 15.02.23

 

 

 

 

 

 

 

(1) J'apprécie particulièrement celles de Luc Lagier, son humour, sa voix, sa façon de présenter me donnent de l'énergie.

(2) Ça s'est peut-être arrangé depuis.


Tracas technique (des idées ?)

 

Depuis une semaine, plus moyen de connecter ma montre de triathlon Garmin Forerunner 735XT au MacBook Air (sous MacOS High Sierra 10.13.6) via le cordon USB.

Avant il suffisait que je la branche pour qu'elle apparaisse dans le Finder. Et puis soudain dimanche dernier impossible de la voir même en passant par Finder / Aller à / Ordinateur ou par certaines rubriques systèmes qui permettent de voir les connexions USB.

J'ai essayé tous les classiques : autre cordon qui marche bien autre Garmin autre ordi (le PC du conjoint), l'autre port USB du MacBook Air, vérifié que les ports USB fonctionnaient bien avec d'autres appareils. Et bien sûr, éteindre, rallumer, recharger Garmin Express.

Rien n'y fait au moment de "Connecter votre appareil" rien n'est détecté 

Capture d’écran 2019-05-20 à 01.56.07

J'en suis rendue au stade ou toute idée est la bienvenue. D'autant plus que j'ai un triathlon qui approche.

Remarque : La connexion fonctionne parfaitement, exactement comme avant le dimanche fatidique, pour ce qui est de recharger la montre. Et la montre elle même fonctionne tout comme avant, aucun problème apparent.

addenda de début juin : en fait et finalement, je m'en suis sortie en désistallant puis réinstallant complètement le logiciel Garmin Express sur l'ordi et en réinitialisant la montre. Je ne sais laquelle des deux manips aura été déterminante. 

 

 

 

Voter sans savoir ce qu'ils ont programmé ?

 

    Force est de constater qu'à une semaine des élections européennes à un tour, nous (Île de France et quelques provinces) n'avons toujours pas reçu l'ombre d'une profession de foi. Or on nous a annoncé 33 listes, en tout cas les panneaux électoraux, pour l'instant peu garnis, sont prévu pour ça. 

Comment faire un choix citoyen et réfléchi si l'on ne dispose pas des programmes des partis, pardon mouvements ?

De plus les débats dans les médias mainstreams ne portent pas sur le fond, mais sur des fights et des buzz, Untel a dit ci, Machin a dit ça, et l'extrême droite dit C'est la faute aux immigrés islamisés (le C'est portant sur à peu près tout). Ils se font bien l'écho aussi des querelles de personnes. 

Pour le reste ? Rien, rien de construit. En gros : Votez pour moi pour que je passe la fameuse barre des 5 %.

Les candidats au concours de l'Eurovision avaient dans leur paroles presque davantage de programmes militants. 

 

 


En direct d'à deux pas

    D'un moment en librairie je rentrais à pied, via le jardin Martin Luther King, il faisait si beau un bonheur.

Devant le Tribunal se tenait, conversant avec un confrère, Maître Dupond-Moretti. C'était curieux je venais de regarder sur Twitter où ça en était le procès Balkany. Et il y a eu comme ça un effet d'hyper-réalité, ce qui venait d'être lu - un temps de suspension - se matérialisant par une présence réelle, au même instant, en passant.

Ça n'est pas la première fois, qu'on se sent soudain au cœur de l'actualité, par simple effet de voisinage. Mais c'était un exemple parfait.

Il y aurait une expérience d'écriture intéressante à faire qui pourrait consister à se poster alentour, observer et imaginer les événements d'après ce qu'on en voit là. Puis rentrer et confronter la version écrite à ce qui se dit dans l'actualité concernant comparutions et procès.

La présence de ce tribunal, outre les sons de sirènes incessant, modifie l'ambiance du quartier, au gré de l'actualité. C'est impressionnant. 

 

 


Les oiseaux changeants


    Hier lors de mon entraînement de course à pied, alors que je passais, Parc des Impressionnistes près d'un vieil arbre que je chéris, j'ai été croisée par une mésange bleue. Ça m'a fait chaud au cœur. Longtemps que je n'en avais pas vue.

Cela m'a refait pensé qu'en une quarantaine ou cinquantaine d'années, alors que je suis restée à vivre en Île de France, j'ai eu le temps de voir la composition des peuples d'oiseaux de nos parcs et jardins visiblement changer. Et encore, je ne suis pas une experte et je suppose que si j'étais davantage compétente je pourrais témoigner de bien plus de changements.

D'ailleurs les oiseaux ne sont pas les seuls concernés, il y a les papillons, si nombreux dans mon enfance et mon adolescence, dès qu'arrivaient les beaux jours, au point que nous n'y prêtions plus trop d'attention malgré des robes chatoyantes ; si rares à présent.

Concernant les oiseaux, le point remarquable est peut-être qu'ils restent globalement nombreux. Seulement ce ne sont plus tout à fait les mêmes. 

Le plus impressionnant c'est la raréfaction des moineaux. Ils pullulaient. Ils sont encore présents mais si rares. 

Les pigeons n'étaient pas très nombreux en grande banlieue, on voyait plutôt des colombes d'ailleurs. À Paris ils étaient majoritaires et le sont restés. Je ne saurais dire si leur nombre s'est accru. 

Il y avait des mouettes et goélands dans les villes fluviales, Seine comme Oise, il y en a toujours. Peut-être un peu plus nombreuses.

Les pies étaient rares, on s'appelait quand on en voyait une, Hé, regarde, une pie ! Elles sont à présent nombreuses dans les parcs parisiens. Qu'est-ce qui a fait qu'à un moment donné leur nombre a augmenté ? 

Les mésanges et les rouge-gorges étaient minoritaires par rapport aux piafs mais cependant suffisamment fréquents pour que les croiser ne soit pas un événement. Ça l'est hélas devenu.

Les merles en tout cas dans le Val d'Oise étaient une espèce répandue qui nous gratifiait à certaines saisons de jolis concerts. La présence d'un merle à présent se remarque. Sans être rares, ils ne sont plus si fréquents.

Il y avait des hirondelles, on observait leur vol aux saisons de migration, alors qu'elles se rassemblaient. J'en croise encore parfois, rarement groupées. 

On voit beaucoup plus de passereaux gris ou marrons sombres, ceux-là en foules criardes, que je ne sais identifier. Je n'ai pas capté leur saisonnalité. Parfois sous leur nombre, un arbre semble être de lui-même animé. 

Les corneilles et d'autres plus grands corbeaux n'étaient pas rares mais se cantonnaient aux champs et aux tableaux du célèbre Vincent. Les voilà en ville à présent, peu farouches et intelligents. Elles me donnent toujours l'impression qu'il suffirait de pas grand chose pour que nous puissions communiquer. Une des personnes que je suis sur Twitter en a recueilli une qui devait être blessée et s'efforce de lui rendre progressivement son autonomie. Je pense que dans mon enfance, en ville et même dans les zones densément habitées de banlieue ça n'aurait pas été possible, je veux dire non de le faire mais de trouver sur son chemin une corneille blessée, à moins d'aller crapahuter dans les parties encore en campagne. 

Comme il y a davantage de zones humides, pour certaines artificielles (des étangs dans des parcs très étudiés), les canards, cygnes et autre oiseaux d'eau, y compris les hérons sont devenus fréquents. Un héron en pleine ville, c'est beau et ça surprend.

Voilà, ce sont des observations totalement empiriques, au ressenti de mes déplacements, et chasse-photos et d'écouter leur chants. J'ai cependant la conviction que : moins de passereaux plus (+) de pies et corbeaux correspond à une réalité. 

 

PS : Un très beau blog si vous souhaitez identifier un oiseau rencontré. 

 

 

 

 


Les photos les souvenirs


    Aujourd'hui j'avais décidé de m'occuper de moi, entraînement et repos (relatif, lectures pour la prochaine émission sur Cause Commune, mais ça peut se faire en reposant le corps) et donc inévitablement j'ai terminé en m'occupant de l'ordi, tentant de débugger le problème de communication survenu la veille et persistant, entre le MacBook Air et la Garmin 735XT que le cordon USB de la montre ne suffit plus à faire se causer. Ce n'est ni le cordon (testé avec celui de la montre de JF, même invisibilité), ni le port USB (testé sur autre port, même invisibilité, testé avec autre appareil, aucun problème) et le forum Garmin est annoncé en maintenance jusqu'au 16 mai - just my luck eût dit Adrian -. De fil en aiguille j'en suis revenue à faire des sauvegardes et du tri de photos, puisque je ne peux plus rien mettre à jour, disque trop rempli. Le téléfonino, malgré un ménage énergique récent est dans le même cas. 

Dès lors, il était inévitable de tomber sur quelques souvenirs. J'ai vécu trop vite, au moins depuis 2015, entre les événements et les emplois qui se sont enchaînés, sans compter le triathlon, et beaucoup de moments n'ont pas été mémorisés, comme si aller trop vite supprimait une forme d'indexation. Les souvenirs sont là, mais pas en accès directs. 

Alors j'en redécouvre certains grâce aux photos que je sauvegarde sur un disque externe avant de les effacer de la mémoire de l'ordi.

P8062215 Ainsi le 6 août 2017, en plein épisode du Voisin Voleur, nous étions quand même allés à Pirou voir le film d'Agnès Varda et JR en la compagnie de certains de ses protagonistes (du moins pour l'une des séquences). Ils étaient si heureux de se revoir à l'écran. Ça faisait chaud au cœur.

 

Le 11 août 2017 j'avais trouvé par terre à La Haye du Puits un pendentif avec les prénoms Sarah et Maëlle inscrits dessus. Je l'ai déposé à la mairie, on m'avait dit que c'était là le bon endroit pour laisser des objets trouvés. 

P8112288

 

 

À la fête du Malt d'octobre 2017 un whisky nous a été présenté qui s'appelait Writer's tears 

PA022808

J'avais retrouvé chez mes parents un poème que j'avais commis pour un recueil collectif.

 

PA223028

Le 3 octobre 2017, sans doute à l'occasion de la signature de documents dans le cadre de la succession de ma mère, j'étais allée à Sannois et de là avait fait la petite marche pour me régaler de la vue du haut de la Butte des Châtaigniers 

 

PA032817

Je retrouve aussi des notes de lectures de ma mère que j'avais prises en photo avant de ranger les carnets ou ses livres dans des cartons (pieusement conservés). Je peux ainsi facilement les relire ... ce que je n'avais pas fait depuis un an et demi. Très vite il est l'heure de passer à la nuit (de sommeil). Je quitte l'ordi à regrets.

Sympathique spectacle mais légèrement décevant (sur la fin)

 

    Une de mes amies habite près du Monfort et prend parfois la peine de réserver pour certains spectacles et de m'y inviter. C'est toujours un bonheur.

Ce soir il s'agissait du spectacle "Le gros sabotage" par la compagnie La mondiale générale. La première partie comportait des acrobaties sur bois debout puis du travail avec des cerceaux. 

C'était impressionnant. 

Puis il y eut une scène de changements de vêtements, une oraison funèbre  et  un gars qui imitait Elvis Presley.

Nous avons pensé qu'ils et elle prenaient leur souffle avant de nous offrir un nouvel aperçu de leur travail acrobatique. Et puis, non.

Alors nous sommes restées un tantinet sur notre fin. 
(ou alors il y a quelque chose que nous n'avons pas compris)

 


En dessous

 

    Journée décevante, un temps pluvieux et froid, qui m'a dissuadée d'aller courir ou faire du vélo, d'autant plus que le vélo jaune reste à réparer du pneu avant et que l'homme selon son habitude a préféré son club de pétanque aux tâches domestiques même sportives. Seul le fiston aura eu le courage et la vista d'aller courir tôt, au moment de la matinée où la pluie s'est faite inexistante ou fine. 

Il aura eu aussi la gentillesse de me porter à la radio un livre qui me manquait. La pluie n'y était pas pour rien : belle drache à l'heure où je devais partir, changement de sac en dernière minute pour prendre l'un de ceux qui était imperméable (ou censé l'être) et lors du transfert l'un des ouvrages les plus fins était resté sur le carreau.

Malgré son secours qui me permit d'avoir tout ce dont j'avais besoin, je n'ai pas été au mieux de ma forme radiophonique, plutôt en dessous, pas assez incisive en tout cas pour évoquer "Les prédateurs" de Catherine Le Gall et Denis Robert, alors que leur ouvrage est formidable d'intelligence et de pédagogie, sur des montages complexes. 

Par dessus le marché j'ai bafouillé sur la fin et je n'arrêtais pas de clinguer par mégarde sur la lampe qui me permettait de bien y voir pour lire.

C'est curieux comme après une émission que j'estime peu satisfaisante, où j'ai l'impression de n'avoir pas joué à mon niveau, je me sens comme après un match de foot ou un triathlon où sans échouer je suis seulement parvenue à limiter les dégâts. 

Pourtant j'avais passé la journée à préparer l'émission, bien chronométrer les passages, compléter mes informations et dormir afin d'être en forme à 22h. 

Ça n'a pas fonctionné comme je l'aurais souhaité. 


Rien à voir mais deux faits divers ou leur suite venant de Belgique étaient bien plombants : un procès est en cours pour assassinat en réunion, et le leader du groupe a avoué et une jeune femme, Julie van Espen, a été assassinée par un violeur récidiviste qui était en liberté dans l'attente de la révision de l'un de ses procès ; ça pourrait être en France tout pareil, symptômes d'un monde sans repères. Dans le premier cas je me demande si le plus horrible n'est pas que les bourreaux aient filmé leurs tortures (ça marche comment dans leurs têtes, là ?) et dans le second, qu'il apparaisse que la seule cause qui eût pu conduire à l'enfermement du coupable avant la révision de ses procès eût été un doute quant au fait qu'il risquait de ne pas s'y présentait. Sa dangerosité et le risque de récidivent n'entraient légalement pas en ligne de compte.

Pour tenter de se remonter le moral, les touitons discutaient de savoir si le prénom du Royal Newbie Baby se prononçait Arkie ou Archie. Je crois que je dirais Thelonious, tant qu'à faire.