L'importance de la voix
Le jardin d'acclimatation d'autrefois

Athlètes de haut niveau

    

    En cet automne je goûte enfin quelque chose qui m'aura manqué jeune, alors que je crois, thalassémie ou pas (que j'ignorais que j'avais, de toutes façons ; tout comme j'ignorais que ça rendait les choses socialement différentes de n'être pas un garçon), que j'avais un réel goût pour ces efforts-là, à défaut d'avoir les capacités physiques assorties : mener une vie axée sur les entraînements, prioritaires dans l'emploi du temps, je ne peux pas j'ai piscine.

À cause de mon âge et des autres contraintes de la vie, je travaille sur la régularité, sans trop forcer, l'idée est d'être en meilleure forme et non de s'épuiser ou se blesser.
Je sais que je n'atteindrai jamais un haut niveau. En revanche j'aimerais avoir le temps de voir jusqu'où ce bon vieux petit corps féminin peut aller.

Il y a déjà un réel bonheur à se sentir de plus en plus capable et que les épuisements douloureux d'hier soient des entraînements courants d'aujourd'hui. La difficulté consiste à caser les plages de récupération dans une vie active normale. On verra ce que ça donne dans les mois à venir.

En attendant je m'instruis en regardant des vidéos sur le quotidien des athlètes de haut niveau. Aujourd'hui sur Zane Robertson parti vivre et s'entraîner depuis bientôt dix ans au Kenya avec son frère Jake.

D'autres jours avec la fameuse Team Ingebrigtsen previously on Norvegian Tracks mais qui a disparu, sans doute pour des problèmes de droits (il va falloir que j'aille vivre en Norvège pour pouvoir suivre la suite, je crois).

Ça manque un peu de documentation sur le quotidien des femmes athlètes de haut niveau, mais peut-être n'ai-je pas encore exploré assez.

Commentaires