La Sedan-Charleville (7 octobre 2018)
Un si beau samedi

Mes cyber-frères et cousins

 

    C'est parti d'un touite de @Celinextenso qui répondant à une question sur ce qu'on pouvait regretter n'avoir pas eu dans notre éducation, écrivait qu'elle aurait aimé avoir internet petite. Dans un premier temps je me suis dit Oh oui, c'est exactement ce qui m'a manqué. Puis je me suis souvenue qu'en fait je suis très heureuse d'avoir pu bénéficier des temps un peu pionniers et de l'émerveillement que fut son arrivée, pour la citoyenne quelconque que j'étais, une révolution : pouvoir communiquer d'un seul coup sans entraves avec des personnes du monde entier.

J'ai dû déjà l'avoir écrit cent fois, j'ai eu cette chance pimentée d'éléments logiques (des centres d'intérêts communs) de croiser via l'internet des personnes formidables. Et aussi d'une certaine façon de me constituer une famille élargie avec de très solides affinités ou (inclusif) de ma part des admirations pour ses membres. Dresser une liste exhaustive prendrait trop de temps, je n'ai pas encore trouvé celui de mettre à jour ma blogroll, j'espère je ne sais quand y parvenir. Mais en attendant et en ces temps où les blogs actifs se font plus rares qu'avant les réseaux sociaux, je souhaite prendre note dans un billet de ceux que j'ai tendance à considérer comme mes cyber-frères ou cousins. Parce que je ressens que nous pourrions être de la même famille quand les personnes qui la compose s'entendent bien. 



Matoo , que je connais depuis un bon moment maintenant, et qui est comme le petit frère que je n'ai pas eu. Nos vies sont géographiquement proches - ce qui renforce à n'en pas douter cette impression de lien de parenté que j'éprouve -, d'un quotidien différent - ce qui fait que certains de ses textes sont pour moi comme ceux d'Alice lorsqu'elle parle de théologie, sources de perplexités et en même temps de s'ouvrir l'esprit -, et on se rejoint sur plein de sujets, avec un écart générationnel que je ressens personnellement comme bien moindre que le nombre strict des années que j'ai de plus. 

- David Madore qui me rappelle qu'il fut un temps où mon cerveau fonctionnait à fond (en gros avant mes 19 ans, lorsqu'un chagrin de ceux dont on ne se remet jamais tout à fait, m'a cramé bien des neurones) et où j'appliquais en toutes choses une logique sans faille. Je ne prends pas le temps de comprendre chacun de ses billets, mais ils me font du bien. Je lui dois l'effet Zahir, entre autre, et comme ça fait du bien de pouvoir mettre un nom sympathique sur quelque chose qui nous arrive souvent. Par exemple ce billet, Exilé hors du royaume magique , correspond exactement à quelque chose que je ressens mais n'aurais su formuler aussi bien.

- Virgile qui m'amène souvent dans ses billets à réfléchir sur des sujets qui n'avaient fait que m'effleurer. Il m'arrive aussi, avant d'écrire ici certains billets dans lesquels je sens que je vais me laisser embarquer sur un sujet de société d'aller vérifier chez lui s'il ne l'a pas déjà abordé, analysant dans le même sens que moi, mais plus finement, ce que je souhaitais exprimer. Comme à l'"Usine" je faisais un travail par époques relativement proche de son domaine professionnel, je me sens fréquemment très en phase avec ce qu'il en écrit. Splendide exemple ici (Start up fiction

 

Je leur suis très reconnaissante de ne pas avoir cessé d'écrire, même si le rythme est moins soutenu que "du temps des blogs". Ils m'aident à conserver l'esprit encore (un peu) agile, malgré les fatigues qui le rendent moins disponible aux réflexions posées, et les années qui nous poussent à cheminer suivant les mêmes canaux de pensées. 

PS : Xave fait au départ aussi parti de la liste, plutôt comme grand copain, ou co-national (de mes rêves car je ne suis pas passée à la réalité de la chose ;-) ), seulement il ne blogue presque plus. 

 

 

nb : L'appellation cyber-lien de parenté est un usage que je dois @samantdi 

 

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