Une allégresse
14 juin 2018
Une période de ma vie professionnelle va bientôt prendre fin ; compte tenu du contexte - je ne suis toujours pas revenue à mon équilibre après le décès de ma mère couplé à d'autres difficultés sérieuses concernant ma famille au sens large ; j'ai fait ce qui était devant être fait, mais il reste toutes sortes de tâches moins urgentes, pas moins importantes à accomplir - c'est peut-être quoique triste une chance. Tout s'est aussi passé comme si j'avais utilisé un de ces ustensiles d'aide au regonflage quand un pneu de vélo est crevé. OK ça permet de finir le trajet, il n'empêche qu'à un moment il faut bien s'arrêter et vraiment réparer.
Le temps est bientôt venu de le faire. Vraiment réparer. Ne plus tenir le deuil à distance à coup de sur-occupation professionnelle mais le laisser enfin traverser. Cette perspective, paradoxalement, me remplit d'allégresse.
J'ai bien d'autres projets pour la suite et eu de bonnes nouvelles récentes de ma santé ce qui me laisse croire à un possiblement bel avenir.
Mais d'abord finir les choses bien, puis souffler, faire bien du sport (sans forcer, comme pour une convalescence), prendre enfin le temps de pleurer, écrire, ranger, tenter de remettre enfin d'aplomb l'organisation de la maison.
Et dans le très immédiat, objectif Cublize : parvenir à le boucler, ce triathlon distance M. Malgré qu'entre le travail très prenant et le déménagement des affaires et meubles de mes parents, je n'ai pas pu m'entraîner comme il eût convenu. Et cette allégresse-ci est en forme de défi.