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Tu les attires, mon pauvre lapin !

 

    C'était hier en quittant la BNF, vers le RER, en chemin. Même trottoir, me précédant, un homme d'allure jeune et une femme qui l'accompagne, vêtements neutres, air alerte, elle peut être jeune ou moins, sa compagne, une amie ou sa mère. Soudain surgit un des types, jeune marginal, vif, qui fait habituellement la manche dans ce coin, il se colle pratiquement au jeune homme et réclame d'un ton mi-enjôleur, mi-suppliant, en le tutoyant, Me laisse pas comme ça, Aide-moi, Dépanne-moi, Allez. 

J'ai juste le temps de me dire Heureusement qu'il ne m'a pas fait ça à moi, perdue dans mes pensées, je serais capable par réflexe de défense de lui coller un direct du gauche digne de Zio Enzo, avant même d'avoir compris ce qui se passait. 

Et d'ailleurs le jeune homme bousculé n'a pas vraiment eu le temps lui non plus de piger, ni d'esquisser un geste, pas même d'émettre un son, c'est la femme qui l'accompagne qui a réagi, disant avec énergie, détermination,

- Mais foutez-lui la paix !

 Le mendiant recule d'un pas, lève les yeux, tout se passe comme s'il n'avait absolument pas calculé la femme au début, pas vu que celui qu'il avait accosté était accompagné. alors oui, il recule d'un pas, lève les yeux, voit la femme et lui lance :

- Hé mais t'es belle, toi !

Alors celle-ci d'un ton las, d'un ton On ne me la fait plus, d'un ton Ça suffit c'est bon, rétorque :

- T'es belle aussi, va !

Et le type, soudain semble s'être effacé, comme si la réplique l'avait désintégré.

En fait il a dû se replier vers le carton au sol où auprès d'un autre gars il s'était au départ installé. 

Le champ est libre, mes deux piétons poursuivent leur chemin, moi le mien. J'entends alors qu'ils s'apprêtent à entrer dans la poste ou le Monoprix et que je poursuis droit, la femme dire au jeune homme : 

- Tu les attires, mon pauvre lapin !

Et le jeune homme, toujours, ne répond rien.




                                        *                         *                      *                                               

 


Si sa conclusion reste un peu surprenante, et je l'avoue, m'a amusée, cette scène a quelque chose de très typique du Paris d'aujourd'hui, à tous points de vue (la manche agressive, la stupeur de celui qui n'en a pas l'habitude, la femme qui ne se laisse pas faire, le type qui tente une apostrophe de séduction, la femme qui ne se laisse pas davantage faire, un côté : la femme et l'homme qui quêtait connaissent les règles d'un même jeu, je ne suis pas de passage, je ne suis pas quelqu'un que tu peux duper).

Je reviens d'une semaine en Normandie et si la ville m'a manquée, comme souvent après une période là-bas, une fois écarté le danger du voisin voleur et potentiellement violent dont la présence avait inversé les rôles - la grande ville apparaissant alors comme le refuge calme et la petite ville le lieux de multiples dangers -, certainement pas cet état de société qui conduit tant et tant d'êtres humains à mendier, et les proportions que ça a pris ces dix dernières années. N'ayant pas l'habitude d'avoir de l'argent, j'ai pris celle de faire abstraction, même s'ils se font de plus en plus insistants - peut-être parce que les détresses sont de plus en plus fortes, ou la pressions des chefs mafieux dans certains cas -. Quand ce ne sont pas ceux qui réclament de l'aide, les sollicitations sont publicitaires ou caritatives. Citadines et citadins passent donc une partie non négligeable de leur temps à distribuer de la monnaie - pour les généreux des moins impécunieux - ou à refuser des interactions qu'ils n'ont pas souhaitées. Ça n'était pas comme ça il y a encore une quinzaine, une vingtaine d'années.  


Rencontre avec Anne Savelli


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Ça sera demain soir, à partir de 19h30 à la librairie Charybde. On parlera de la rue Daguerre, d'écriture, d'Agnès Varda, mais aussi de danse, de ce que ça travaille en nous, les corps, la peau, peut-être un peu de Marilyn et sans aucun doute d'une mystérieuse Dita (et d'un non moins mystérieux Mystag).
Bien sûr, on boira un coup ou plusieurs (avec ou sans alcool).

Si avec tout ça, vous ne venez pas ! 


L'odeur de la maison

 

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Quand on est dans la maison [de Normandie] on ne sent pas d'odeur. Rien de particulier. Rien de différent de l'extérieur c'est-à-dire d'un côté la route (légère odeur de bitume et de circulation), de l'autre un champ, des arbres non loin, odeur de végétation, humide le plus souvent.

Pourtant deux personnes de la famille sont plutôt équipés d'hyperolfactie.

Et lorsqu'on en revient, nos bagages, nos vêtements, sentent ; une odeur particulière, d'humus et d'humidité, pas totalement désagréable mais dont personne ne ferait un parfum. L'odeur de la maison de Normandie, sa signature. 

Et alors que sur place on ne sentait rien ni sur nos vêtements, retournés dans la puanteur ordinaire de l'air parisien, soudain on sent. On sent qu'on sent.

Si l'on ne fait rien de particulier. Par exemple en remettant dans un placard un tee-shirt non porté, au bout de 24 à 48 heures, l'odeur d'elle-même, s'en va. 

J'aimerais bien trouver l'explication chimique ou physiologique de cette odeur intermittente, absolument caractéristique (on la reconnaîtrait tous entre mille) et qui se perçoit parfois et parfois pas.

 

PS : Depuis plusieurs années la cheminé n'est pas ramonée, nous nous abstenons donc d'y faire du feu. Il ne s'agit donc pas d'une odeur liée au feu de bois. 


En gros c'est fait

 

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Je traine un état particulier des trois mauvaises nouvelles de jeudi matin, pas encore capable d'écrire à ce sujet un billet. 

Comme je me connecte peu ou sur le téléfonino, et que je ne vois pas tout, je ne sais quand leurs décès respectifs ont précisément eu lieu mais c'était sans doute la première fois qu'il m'arrivait de recevoir d'un seul coup l'annonce de trois fins de vie qui me faisaient me sentir concernée, touchée, attristée : Bernard de Fallois, Paul Otchakovsky-Laurens, et Aharon Appelfeld. 

Une image qui s'est imposée à ce moment-là, d'une sorte d'orphelinat où se bousculeraient tous les écrivains redevenus enfants qu'ils laissent en tant qu'éditeurs ou que maître à penser, ne cesse de me hanter. Je pense aux ami-e-s directement concerné-e-s. 

Pour autant j'ai bossé comme un forçat, il fallait que tout fût fini ce soir : tri de ce qu'il fallait jeter, trajets à la déchetterie, cartons de ce qu'il est bon de conserver, trajets au box que nous avons commencé à louer, stockage de certains sous une partie du toit.

Ma montre de sport, une Tom Tom Runner 2 Cardio rencontre depuis quelques temps de sérieux problèmes de batterie. Elle m'a donc lâchée au bout de 7h alors qu'avant elle pouvait tourner 24h au moins sans être rechargée. Ce qui fait que deux trajets n'ont pas été enregistrés. J'ai donc parcouru 21 km dont la moitié en tirant un diable chargé d'en moyenne trois cartons dont deux de livres. Une seule pause à 13h d'environ une heure, le temps de déjeuner.

Me voilà soudain optimiste quant au trail de Bouffémont.  

Je découvre qu'on est, ou plutôt que je suis, efficace quand je suis parfaitement seule : zéro temps perdu zéro perte d'énergie à devoir négocier, expliquer, justifier. Pas d'interruptions (ça se savoure ; mon métier fait que je suis interrompue sans arrêt dans chaque tâche du travail, et que c'est bon signe que je le sois ; il n'empêche, j'ai besoin en contrepoids de faire des choses longues sans qu'elles soient hachées). Ça me repose le corps de n'avoir pas à parler. 

Et donc voilà, engloutie dans cette suractivité, dont une part est très satisfaisante, j'ai envie que cette maison devienne un bon endroit de vie, et, qui sait, d'écriture, j'ai été protégée des chagrins enchâssés. Seulement il va bien falloir rentrer, reprendre le travail nourricier et s'y confronter. Le paysage, qu'on le veuille ou non aura changé. Un temps s'achève.

Aux interstices, je lis des poèmes de Frédéric Lasaygues et ne peux m'empêcher d'en faire des variantes, heureuse d'avoir retrouvé un usage désentravé d'une maison d'édition que j'appréciais, mais que des circonstances m'avaient brouillée. Il m'aura fallu cinq ans et bien des deuils plus féroces pour mettre à distances les pensées parasites qui m'assaillaient.

Les moyens modernes de communication auront fait que ces quelques jours de labeur f(am)ilial ne m'auront pas coupée des miens. Je suis passée au moins six fois devant l'emplacement de l'ancienne cabine téléphonique d'où je tentais jadis mes appels. Certains progrès restent appréciés. 

Je prépare aux soirs venus une rencontre prévue à la librairie. Au boulot de déménagement, c'est un bon contrepoint.  

 


Leurs mensonges

(billet rédigé une autre année)

    

    C'était une autre année, j'écoutais une émission de radio au sujet de la sortie d'un livre et l'ancienne amie s'y trouvait conviée. 
Huit ans plus tôt, un ami commun mais qui ignorait notre lien, en ma présence avait avoué un travail pour elle effectué. Il en parlait parce qu'un point précis correspondait à la conversation en cours et prêtait à sourire. Il en parlait aussi parce qu'il s'était bien amusé à reprendre pour elle quelque chose qu'elle ne pouvait produire in fine dans les délais. Sur le moment j'avais souri, j'étais bien placée pour savoir comment ça pouvait fonctionner. Je m'étais également interrogée sur cette bizarrerie : les femmes ont la réputation de souvent trop parler, mais il se trouve que dans ma vie, j'ai toujours fait l'expérience du contraire : quand quelqu'un en disait trop, c'était un homme, le plus souvent. 

J'avais sans doute été un peu triste aussi : s'il avait parlé avec tant de liberté, c'est qu'il imaginait que ses interlocutrices (nous étions trois, je crois) vivaient toutes dans des cercles éloignés du milieu professionnel qui était le sien. Qu'il n'imagine pas que j'en sois, ne serait-ce qu'à la marge, et alors que je ressentais si fort que ma place possible était là (1), m'avait montré à quel point ça n'était pas gagné (2).

Et voilà qu'en écoutant l'ancienne amie à la radio, je l'entendais parler de ce même travail, avec une aisance stupéfiante pour qui connaissait le dessous des cartes.
Du temps de notre amitié, elle avait été LA personne au monde en qui ma confiance était absolue. Comme l'avait dit plus tard celle qui m'avait succédée en termes de proximité, "C'est quelqu'un avec qui je pourrais faire de la résistance". Et je m'étais souvenue l'avoir aussi pensé. D'ailleurs même si ça n'était en rien clandestin, bien au contraire, nous avions milité.

Depuis très longtemps, moi qui ne sais pas le pratiquer, je sais que le mensonge est partie inhérente du fonctionnement courant des êtres humains. Que parfois même certains mentent sans aucune autre raison que le plaisir d'inventer une histoire. Par exemple il diront Au feu rouge, j'ai vu une voiture verte, quand bien même non seulement il n'y avait pas de voiture mais une moto, et qu'elle était noire, mais qu'aussi la présence ou non d'un véhicule ou de la personne qui passait importait peu.
Le jour tardif où j'avais compris ça, parler pour parler, inventer pour parler, j'étais restée longtemps stupéfaite, avec plus que jamais cette impression qui m'est familière d'être une extra-terrestre .

Il n'empêche que ce matin-là entendre "on air" la personne en qui j'avais placé le plus de confiance de toute ma vie, enfourcher allègrement la monture d'une participation pleine et entière à un travail passé évoqué qui n'était au fond qu'une fiction m'avait glacée. Qui l'écoutait sans savoir pouvait n'avoir aucun doute. 

J'ai songé au principal intéressé, qui ne manque pas d'humour et qui était peut-être dans sa salle de bain, entendant et souriant, un peu épaté, en mode "Elle est gonflée", amusé et admiratif (elle joue le rôle à merveille). Et finalement fier que le monde entier n'y ait vu que du feu.

J'ai songé, C'est ainsi que le monde des humains fonctionne. Et que décidément ma franchise et mon honnêteté, ma façon de ne pas tricher (3), faisaient de moi quelqu'un de fort décalé.
[- Where do you come from ?
- Some outer space]

Il n'empêche que son aisance dans l'embrouille, m'avait bien un peu peinée. On aimerait bien que ceux et celles que l'on a beaucoup aimé-e-s ne perdent pas tant de qualités après qu'ils nous ont quitté-e-s. On aimerait garder l'illusion qu'ils étaient quelqu'un d'exceptionnel, du moins avant la rencontre pour eux décisive, qui nous en avait privé-e-s.

 

(1) un peu comme une pièce de puzzle. Ce moment où : it fits.
(2) Le drôle du truc c'est qu'une dizaine d'années plus tard, j'y suis mais pas du tout là où je m'y attendais. C'est comme d'avoir emprunté un chemin de traverse. 
(3) à moins de devoir obéir à un ordre et qui ne mette personne en danger.

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A very good but bad news day

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L'homme a au téléphone un vieil ami à lui avec lequel, pris dans la tourmente d'une année 2017 mouvementée, voire deux (2016 ne fut pas des plus calmes) il n'avait depuis longtemps pas communiqué.

J'entends la demi-conversation, puisque la petite maison est une Une-pièce. Et soudain le fou-rire me saisit : l'enchaînement des circonstances décrites (deux décès, un long chômage, un incendie (de club sportif), des cambriolages successifs, des menaces subies assorties ...) et surtout la façon de passer de l'un à l'autre d'un ton léger - tout va plutôt mieux, en effet - rappelle irrésistiblement la chanson (1), en partant de l'incident de chaudière actuel pour monter crescendo. Et encore, y manquait les miens tracas secondaires tels que le téléphone subtilisé et le sac volé avec l'ordi et tous les papiers. 

Plus tard il y eu d'autres échanges de vœux tout aussi Que n'avais-je pas dit ? : de différentes personnes nous avons appris pour qui un deuil, pour qui un incendie (sueurs froides rétrospectives en songeant à ce qui aurait pu se produire s'ils n'avaient pu quitter la maison à temps). Sans compter une mauvaise nouvelle qui nous concernera peut-être : le retour probable du voisin voleur dans la localité, après son temps d'incarcération. 

L'ensemble sur fond de tempête, déjà active la veille pendant notre trajet, escortée d'un violent orage vers 1h du matin, et d'un vent à décorner les bœufs ce lundi dans la journée. La photo d'illustration, statique, sans drapeaux ni arbres n'en montre rien. Et pourtant si je n'avais calé l'appareil sur le muret qui fait office de premier plan je n'aurais pu la prendre tant ça soufflait. 

Pour autant, bien belle journée : l'abri pour les affaires de mes parents est trouvé, les lieux non sans beauté, le propriétaire sympathique ; nous avons fait   20180101_134033 

une balade magnifique sous le vent si grand qu'il faisait voler une laisse de chien.

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 et nous nous sommes accordés dans ce qui semblait être le seul restaurant ouvert ce lundi soir férié de toute la presqu'île, un excellent dîner, un peu repas de fête et qui aura constitué le réveillon que nous n'avons pas fait (2).

On en oubliait presque la maison sans chauffage avec l'eau possible qu'en ouvertures rapides, le temps de remplir une cuvette, une chasse d'eau, un baquet. Ce n'est pas non plus si grave (et je songe au grand froid du Canada (chutes du Niagara enserrées par les glaces), au fait que notre confort amoindri n'est que le confort classique du temps de nos grands-parents, et je relis mentalement les pages impressionnantes de Laura Ingalls au sujet de l'année des blizzards, eux coincés dans la maison, de plus en plus glacée, eux de plus en plus affamés, et combien la vie se rétrécissait, jusqu'à une sorte d'engourdissement indifférent, propice à laisser la mort s'insinuer) 

Pour finir il y aura eu la voix de Mathieu (Simonet) à la radio, alors qu'une impulsion soudaine m'avait poussée à mettre France Culture.

Demain, bien du boulot. 

 

(1) Dont voici une version inattendue et savoureuse

et bien sûr celle de Ray Ventura et ses collégiens (mais je trouve la fausse voix de femme insupportable)

(2) Pour autant pourquoi diable a-t-il fallu que le groupe arrivé après nous entame à peine posés une discussion sur les désavantage du prénom de Francis par rapport à Fabrice ? Mais. Comment. 


Les réflexes appris (ou : le réveillon pré-post-apo)


    Fullsizeoutput_5ed Décidément cette vie a décidé de continuer sans trêve. Et donc voilà qu'au lieu du petit réveillon intime à deux en Normandie prélude d'une semaine chargée (préparation de déménagement) nous allons devoir faire face à deux réparations sérieuse : une chaudière à gaz sera probablement à changer et le toit présente une fuite en mode tâche d'humidité menaçant une poutre maîtresse.

La panne de la chaudière est du genre spectaculaire : dès qu'on ouvre l'eau ce sont les chutes du Niagara (hors gel). Du coup et comme nous n'avons pas su trouver de vanne intermédiaire : pas plus d'eau que de chauffage. Reste l'électricité.

Marrant du peu de temps qu'il nous aura fallu pour nous organiser, grâce à la subsistance d'un chauffage d'appoint et pour le reste : ouvrir le temps de remplir des bassines. Retrouver un grand contenant pour mettre sous la fuite [en l'occurrence une ancienne baignoire de bébé]. 
Je n'ai pas oublié la maison du grand-père dépourvue de chauffage centrale et d'eau courante dans les étages, j'ai retrouvé les gestes de toilette à partir de l'eau que l'on chauffe, de ma période africaine (ou plutôt celle de l'homme, et mes visites alors fréquentes) j'ai retrouvé l'adaptation aux nuits froides (oui, il y avait une saison où ça caillait la nuit et comme le reste du temps il faisait une chaleur à méconnaître le chauffage, rien n'était prévu pour se prémunir des nuits fraîches) et d'être capable de me laver avec l'équivalent d'eau du contenu d'un bol. 
Je crains que si ma vie dure, j'en vienne à retrouver des conditions de vie plutôt rudimentaires, peut-être que ce réveillon me reviendra à la mémoire comme un premier entraînement. 

Ce n'est pas la première fois que cette réflexion me vient, mais je reste surprise de constater d'à quel point tout l'extrême confort qui nous était devenu habituel était en fait récent - du moins pour les classes moyennes -. Le perdre serait pour ceux de mon âge et plus vieux seulement une question de retrouver des gestes autrefois appris, entre-temps oubliés, mais tout à fait près à se reconstituer.

Et pour conclure j'enfilai un bonnet susceptible de faire un excellent bonnet de nuit.