Éclats de tristesses
22 janvier 2018
Il y a de rudes tristesses, puis nous y pensons moins, puis nous n'y pensons plus, ou plus beaucoup. En tout cas pas dans nos pas quotidiens, alors que nous sommes accaparés par nos tâches domestiques ou nourricières et nos tracas présents, quand il ne s'agit pas brutalement de violentes catastrophes.
Quand soudain par un jour de pluie, en allant bosser ou bûcher ou prendre un cours de danse, voilà qu'un véhicule entrevu nous en rappelle un autre, et celui qui le conduisait, et qui depuis le temps en a sans doute changé, mais voilà, on s'est repris au creux du plexus un violent coup de chagrin et l'on repense à l'absent·e, qu'il ou elle soit mort·e ou qu'iel nous ait quitté·e·s.
Et l'on se surprend à souffrir, même si ça ne dure plus, alors qu'on se croyait guéri·e.
C'est ballot.
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