parfaite dans son genre (Une journée)
30 septembre 2017
Notre première dédicace collective - et qui m'a mise en joie, j'ai pensé au travail de Grand Corps Malade Il nous restera ça -, des clients juste ce qu'il fallait compte tenu de tout ce qu'il y avait à faire, un peu de mode coursier, nager pour commencer, danser pour terminer, les amis du triathlon - que j'ai l'impression de connaître depuis toujours alors que nous avons fait connaissance il y a un an seulement.
Une amie qui me fait la bonne surprise de passer.
Une rencontre qui trouve sa date.
Être efficace dans le boulot - le plaisir qu'il y a à sentir les choses avancer -.
De la chaleur, la petite parcelle d'été dont le mauvais temps trop précoce nous avait privée.
Un lieu comme hors-sol à Saint-Ouen et repérer l'entrée grâce au vélo d'un ami (1).
Dans son genre c'était parfait. Manquait seulement l'homme de la maison (2).
Manquait du temps personnel et de l'écriture.
Traînaient encore les usual tristesses et celle plus particulière du départ de l'un de mes cousins. J'éprouve du mal à faire le deuil de sa présence parmi nous. Et je ne sais que trop ce que ma cousine peut ressentir. J'éprouve aussi toujours un immense désarroi lorsque se dévoile le côté mister Hyde de personnes que j'admirais.
(et puis comme toujours dans ces cas, des sortes de pensées bizarres qui traversent le cerveau, par exemple m'être dit que c'était bien que ma mère soit morte avant d'avoir su, puis prendre conscience de ce que signifiait vraiment ce qui venait de se penser et se dire Mais ça va pas la tête ?).
Les semaines filent à vitesse folle. Être heureux au travail, c'est miraculeux.
(1) Ça ferait une jolie scène comique dans un film, marcher à grand pas en cherchant un café et voir le vélo et faire quelques pas de plus avant que l'info ne parvienne au cerveau : si le vélo de Martin est là, c'est que cette entrée qui semble fermée est peut-être bien celle du Mob Hôtel.
(2) En mission normande de récupération de quatre des objets volés et qui étaient conservés à la gendarmerie ; accessoirement de petits moments festifs avec les voisins, ce que je ne peux comprendre qu'à demi : comment peut-on célébrer l'enfermement de quelqu'un [même s'il nous a fait du mal] ?