Il faudrait que j'écrive
13 juillet 2017
Il faudrait que j'écrive le bonheur que c'était de boucler aux 3/4 3/4 un triathlon, un vrai et qu'en fait je tiens bien le choc. Mieux que ce que je croyais.
Une année d'entraînement normale (sans deuil, sans grands tourments, avec le boulot raisonnable), un vélo nouveau (peut-être) correspondant aux normes actuelles, et je ferais peut-être partie du grupetto plutôt que d'être la dernière à qui une visite touristique de sécurité est accordée - en même temps, c'était formidable, et grand merci à la dame qui m'a accompagnée -.
Me restera en mémoire la beauté du Léman.
Que nous y fûmes heureux.
Je suis lente, plafonnée par les battements de mon cœur, sans doute liés à la thalassémie - pomper plus pour oxygéner -, mais les jambes sont solides et assez infatigables, la #viedelibraire n'y étant sans doute pas pour rien. Quant au mental, si j'ai survécu à bon nombre de coups durs, ça n'est pas pour flancher aux premières douleurs.
Il faudrait que je passe à des courses longues distances, en natation c'est évident - j'ai un tel bonheur de nager en eau libre quand elle est agréable, je pourrais tenir 2h avec la combi -, en trail aussi peut-être - courir en forêt me rend heureuse -.
Pour l'heure pause dans le sport, à part de m'entraîner seule, tranquillement, nager en Normandie si j'y passe quelques jours. Et priorité à mon travail, à la maison de mes défunts parents, tout ce qui est devant être fait. J'y verrai plus clair, beaucoup plus clair après.
Je dois trouver le temps d'écrire même sans disposer de temps personnel.