"L'Opéra", le film
Cinq avril

Et une fois de plus quelqu'un publie l'un de mes petits chantiers (tant mieux, c'est fait)

 

  Capture d’écran 2017-04-04 à 11.11.03    Ça arrive souvent avec les oulipiens (1), là je crois qu'elle leur est voisine, il s'agit de Clémentine Mélois dont j'ai passé le dimanche après-midi (une partie du) à admirer les titres détournés, alors voilà, moi aussi je ramasse les listes égarées et j'en imagine des histoires - les miennes plus réalistes et moins envolées dans l'imaginaires semble-t-il -. Ainsi quelqu'un s'est chargé du projet, une liste trouvée, une histoire inventée. Le livre s'appelle "Sinon j'oublie" et le titre est parfait. 

François Angelier en a fort bien parlé.

Aucun regret : je n'ai pas assez de temps dans ma vie telle qu'elle est (2), je n'ai pas su mener l'écriture à bien à temps, l'idée est passée par quelqu'un de plus avisé et qui plus que moi avait l'accès. Contente de voir qu'elle était donc bonne et pas si ridicule que mon entourage, toujours un brin goguenard, me l'avait fait penser.
Contente en quelque sorte que quelqu'un se soit chargé du boulot. 

 

(1) Le plus fort était "Poils de Cairote" de Paul Fournel, qui était sorti 15 jours après que j'aie remis à une amie un manuscrit du même tonneau (mais bien moins bien écrit, et puis limité à Clichy et Paris)

(2) Et ce n'est pas faute d'avoir tenté à maintes reprises de l'aménager. Mais il faut dire ce qui est : je suis atteinte par le syndrome de George Bailey. Impossible pour l'heure encore de m'en dépêtrer. Sans doute ai-je trop le sens féminin solidaire des responsabilités. Et puis je fais du sport et sinon ma condition physique serait trop faible pour que puisse y renoncer. 

[photo : l'un des détournements de titres à l'heure actuelle en exposition à la Maison de la Poèsie à Paris ; la version de papier s'appelle Cent titres]

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